Le texte de cent femmes dénonçant le mouvement #MeToo n’est que le nouvel avatar d’une vieille antienne : il existerait, dans ce domaine aussi, une exception française, à rebours d’une vague « puritaine » venue des États-Unis.
En recevant le Turc liberticide Recep Tayyip Erdoğan vendredi 5 janvier, Emmanuel Macron va au-delà d'une diplomatie fondée sur les réalités. Il joue avec notre crainte de la menace dictatoriale. Pour cultiver son ascendant et s'embellir en ce miroir...
Emmanuel Macron veut une réforme de l’audiovisuel public. Ce projet pourrait créer une holding rassemblant toutes les entreprises, ce qui renforcerait la mainmise du pouvoir. Le chef de l’État se méfie des journalistes et va jusqu’à s’afficher avec Cyril Hanouna, sanctionné pour homophobie et sexisme.
Donald Trump n’est pas le clown hystérique que beaucoup ont voulu voir lors de son élection. En douze mois de pouvoir, il a, dans le bruit et la fureur, déroulé le programme de l’ultradroite américaine, sur les fronts intérieurs et extérieurs. Explications.
Les juges d’instruction chargés de l’affaire Tapie ont rendu leur ordonnance de renvoi. Bernard Tapie, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, et quatre autres protagonistes seront jugés en correctionnelle. Le procès où l’on va entendre ceux qui ont pu participer à l’arbitrage frauduleux, mais pas les commanditaires.
Le groupe Renault renfloue le groupe de presse de Claude Perdriel en lui apportant 5 millions d’euros. En remerciement, le magazine Challenges expose en couverture un véhicule connecté de la marque au losange. C’est le dernier épisode de la descente aux enfers de la presse française.
Les députés votent ce mardi 28 novembre la ratification des ordonnances réformant le code du travail, la libération du processus de « destruction créatrice » tant souhaité par Emmanuel Macron.
L’accession d’Éric Lombard à la tête de la Caisse des dépôts, après celle de François Villeroy de Galhau à la Banque de France ou de Catherine Guillouard à la RATP, en dit long sur l’évolution de la haute fonction publique : il faut avoir fait carrière dans la finance pour décrocher les postes prestigieux au sommet de l’État.
L’éconduit Manuel Valls ne s’avoue pas vaincu. Guerrier de la politique, il entame une Reconquista démagogique, labourant de vieilles ornières et soufflant sur de vieilles braises. Là tout n’est qu’ordre et identité, crise, affres et grondement…
Voilà Mediapart précipité sur le bûcher au nom d’une « complicité » supposée avec Tariq Ramadan. Pire même, peut-être aurions-nous délibérément ignoré les actes d’un homme aujourd’hui accusé de viols et d’agressions sexuelles. Cette campagne ignominieuse à la Donald Trump, emmenée par Manuel Valls, porte un projet politique où se rejoignent une partie d’une gauche en ruines et la droite identitaire.