La proposition d’un « contrôle journalier » des chômeurs de Pierre Gattaz n’est pas le fruit d’un esprit farfelu, c’est la partie visible d’une logique plus profonde qui réduit le chômeur à n’être qu’un simple instrument de la politique du coût du travail.
Ce n’est pas parce que les Kanak sont maîtres dans l’art de résoudre les conflits qu’il faut leur mandater ce que la France exsude de pire en cas de situation conflictuelle. Manuel Valls n’est qu’un centurion là où il faudrait un visionnaire…
Avant d’être ministre des armées, Florence Parly a perçu à la SNCF des rémunérations dignes d’un PDG du CAC 40. Son cas illustre les bouleversements survenus dans une haute fonction publique peu soucieuse de l’intérêt général.
Le prix Nobel de la paix décerné à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), coalition de centaines d’ONG de dizaines de pays, met en évidence l’irresponsabilité des États, dont la France, qui s’arc-boutent sur la dissuasion par la terreur. Loin de garantir la paix, elle dissémine le risque d’une catastrophe monstrueuse, comme le montre la crise coréenne.
Gérald Bronner prétend, dans son dernier livre, Le Danger sociologique, vouloir sauver la sociologie, au nom de la (neuro)science et de la neutralité idéologique. Son refus d’en faire un « sport de combat » cache plutôt une volonté de la transformer en exercice de soumission à l’ordre existant.
Le comité de suivi du crédit d’impôt pour les entreprises mis en place sous François Hollande a confirmé l'échec de ce dispositif coûteux. Et l'aveuglement des gouvernements successifs sur leurs politiques économiques et de lutte contre le chômage.
L’Assemblée nationale a adopté, mardi 3 octobre, le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. En faisant entrer dans le droit commun l’état d’urgence, une majorité de députés, socialistes compris, a ainsi choisi de sortir la France de l’État de droit.
Le massacre de Las Vegas n'est pas un fait divers. Il est un épisode de plus dans la lente dérive de la société américaine vers le pire. Dérive dont le pouvoir politique se fait aujourd'hui l'expression avec Donald Trump.
Jamais dans le pays autant de réformes néolibérales n’ont été menées de front et à un rythme aussi effréné. Jamais non plus le souci de concertation n’a été aussi faible. Et la raison, la voici : en la personne d’Emmanuel Macron, c’est l’oligarchie de Bercy qui a pris le pouvoir, et celle-ci s’accommode fort bien des institutions autoritaires de la Ve République.
Édouard Philippe a « assumé » vouloir attirer plus de riches en France. Un aveu qui prouve que le gouvernement fonde sa politique économique sur le modèle britannique plus que sur les modèles suédois ou allemand, qu'il ne cesse pourtant de donner en exemples.