Le projet de budget 2018 fait le choix clair de réduire l'aspect redistributif de l'impôt et de favoriser les plus riches des Français. C'est un budget qui creusera les inégalités.
Le premier ministre a annoncé, lundi 25 septembre, la mise en place d'un « grand plan d'investissement » de 57 milliards d'euros sur cinq ans. Lequel, dans le détail, semble peu à même de changer la donne économique.
Le principal de collège Bernard Ravet vient de sortir un livre très commenté, baptisé Principal de collège ou imam de la République ? et dans lequel il entend alerter sur le péril islamiste qui rongerait l’école. Seulement, le récit est décevant, tant il est alarmiste et caricatural.
Dans le lot des privatisations préparées par le gouvernement, celle de la Française des jeux est la plus symptomatique. Risques de blanchiment, d’addiction ou de fraudes… l’abandon de cette entreprise publique à des clans affairistes est hautement dangereux. Même Sarkozy y avait renoncé.
La tendance du Medef et du gouvernement à ne faire de la nouvelle loi travail qu’une simple « première étape » relève d’un discours classique sur les réformes. Un discours qui tente de contourner les limites de ces mesures, d’éliminer tout bilan lucide par une logique du « toujours plus » s’autojustifiant.
Emmanuel Macron annonce une réforme explosive de la SNCF et du statut des cheminots. Alors que les ordonnances viennent à peine d'être dévoilées, ainsi qu'une pluie d'autres mesures controversées, le chef de l’État, comme enfermé dans une bulle, avance à marche forcée sans se soucier de ce que le pays souhaite ou peut accepter.
Actionnaire au bilan peu reluisant, l’État français se retrouve tout à coup au capital du numéro un mondial de l’automobile. Pour l’Alliance Renault-Nissan et son patron Carlos Ghosn, se débarrasser de ce partenaire encombrant est une nécessité. Parti pris.
Usant des pouvoirs exorbitants que lui confèrent les institutions de notre monarchie bien peu républicaine, Emmanuel Macron engage avec les ordonnances une confrontation sociale majeure, qui pourrait consacrer une victoire importante du capital sur le travail.
Alors qu'est présenté le détail des ordonnances, l’avenir de la ministre du travail semble des plus incertains. Venue du monde patronal, dont elle apparaît comme un relais actif, elle se trouve affaiblie par l’affaire Business France et par les montants de ses rémunérations chez Danone.
Dans un entretien à La Provence, le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a défendu bec et ongles la baisse de 5 euros des aides personnalisées au logement, allant même jusqu’à réclamer des propriétaires une baisse des loyers.