Pour justifier les ordonnances sur la SNCF, le gouvernement assure que son seul objectif est d’améliorer le fonctionnement de l’entreprise dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. Les mêmes arguments, avancés pour France Télécom voilà 20 ans, ont débouché… sur une cascade de mensonges !
Le président de la République souhaite conserver le contrôle absolu de son image et s’en prend à tous les journalistes qui osent l’interroger sur ses stratégies de communication. Elles sont pourtant omniprésentes dans son exercice du pouvoir.
Gouvernement et majorité s’écharpent sur l’existence d’une éventuelle cagnotte fiscale. Mais cette polémique cache mal l’inconséquence des choix budgétaires du gouvernement.
La première grande privatisation du quinquennat pourrait être celle d’Aéroports de Paris. Une opération contestable, compte tenu des conséquences économiques, sociales, ou environnementales que pourrait avoir la cession au privé d’une entreprise appartenant à la nation.
Le résultat est tombé ce dimanche 4 mars : les adhérents du SPD ont voté à 66 % en faveur d’une coalition avec la CDU/CSU, ouvrant la voie à un quatrième mandat pour Angela Merkel. Mais la chancelière est fragilisée par des mois de négociations, tandis que l’ancrage à gauche du parti social-démocrate est définitivement enterré.
Le premier ministre Édouard Philippe détaillera ce lundi la réforme de la SNCF. Les services publics sont, plus encore que la Sécurité sociale, des signes distinctifs du modèle social français. Achever leur démantèlement, comme le souhaite le gouvernement, constituerait une grave régression démocratique.
Ouverture à la concurrence, changement de statut pour les cheminots, abandon des petites dessertes : les grandes lignes de la réforme du ferroviaire programmée par Emmanuel Macron sont connues. Elles se retrouvent comme par magie dans le rapport remis ce jeudi au premier ministre. Une resucée des idées rabâchées depuis trente ans, sans aucun projet innovant.
Désigné par une minorité des classes moyennes et supérieures redevables de l’impôt, le chef de l’État pousse l’érosion des principes républicains jusqu’aux limites de notre monarchie élective. Et si nous approchions de 1848 ? Et s'il y avait chez Charles Maurras comme du proto-Macron ?
Dotée d’un budget limité et d’outils d’investigation rachitiques, la Commission nationale des comptes de campagne est maintenue depuis des années par le législateur dans un état de relative impuissance. Il faut repenser le système de contrôle, d’urgence.
Le président de la République ne s’est pas hissé à la hauteur du fait politique que représente la victoire des nationalistes. Lesquels n’ont toujours pas soldé la part sombre de leur héritage. Résultat : chacun campe sur ses positions, pour ne pas dire ses postures.