Dans le nord-est de la Hongrie, la commune d'Érpatak compte 1 800 habitants. En 2005, elle s'est donné pour maire Mihály Zoltán Orosz. L'élu fustige « l’ennemi libéral et franc-maçonnique » et est devenu un symbole pour le parti néo-nazi Jobbik. Sa popularité, il la doit à sa gestion des minorités. Car, comme dans beaucoup de villages du nord-est de la Hongrie vit à Érpatak une importante communauté tzigane à laquelle Mihály Zoltán Orosz a imposé le travail obligatoire. Aujourd’hui, toutes les villes dirigées par le Jobbik, Gyöngyöspata et Tiszavasvári pour les plus connues, sont gouvernées selon ses principes. Reportage alors que se tiennent, dimanche 12 octobre, les élections municipales.
Alors que les jeunes représentent plus de la moitié de la population algérienne, à quoi ressemble le quotidien de ceux qui négocient une place dans leur société autant qu’ils cherchent à y créer une brèche ? Réponse avec trois artistes du webdocumentaire Fabriq Algeria, réalisé par Camille Leprince : les photographes Lamine Ammar-Khodja et Hassen Ferhani (exposés à Paris à l’IreMMO jusqu’au 11 octobre) et le rappeur Diaz et sa chanson El houma.Voir le précédent portfolio sur les dessinateurs algériens en cliquant ici.
« Sommes-nous des témoins ou des bouffons ? » C'est la question que se pose Mehdi Djelil, l'un des artistes du webdocumentaire Fabriq Algeria (réalisé par Camille Leprince) dont sont extraits les dessins ci-dessous. Entre dérision, griserie, désenchantement et impertinence, la nouvelle génération d’artistes présentée dans ce webdocumentaire fait émerger un puzzle de l’Algérie d’aujourd’hui. Une exposition est aussi organisée à Paris, à l’IReMMO jusqu’au 11 octobre.
Des femmes de chambre, gouvernantes et valets, salariés d'un sous-traitant des hôtels Park Hyatt Madeleine et Park Hyatt Vendôme, ont défilé joyeusement mardi 23 septembre à Paris, après l’accord conclu avec la direction de l'hôtel de la place Vendôme (pour les salariés de l’hôtel de la Madeleine, les négociations commencées mardi n’ont pas encore abouti). Leur grève, entamée vendredi, visait à obtenir des augmentations salariales et de meilleures conditions de travail.
On April 24th 2013, an eight-storey building housing five garment factories collapsed in Savar, a suburb of the Bangladeshi capital Dhaka. The disaster left 1,133 people dead and more than 2,500 injured. The building, the Rana Plaza, became a macabre symbol of the notorious exploitation of workers in the garment business in Bangladesh, where industrial accidents are frequent. Abir Abdullah, a Dhakar-based photographer with the European Pressphoto Agency, covered the Rana Plaza disaster and its aftermath, as well as other fatal incidents in the Bangladeshi garment industry. His work is currently being showcased at the Festival of Visual Arts in Vevey, Switzerland (see details bottom of page) from which Mediapart presents a selection here. Warning: some people may find images below distressing.
Le 24 avril 2013, dans la banlieue ouest de Dacca, au Bangladesh, les huit étages de l'immeuble Rana Plaza s'effondraient, faisant plus de 1 100 morts parmi les ouvriers du textile. Symbole macabre d'une économie mondialisée où il s'agit de produire toujours à plus bas coût, dans des conditions de travail de plus en plus inhumaines. Abir Abdullah a photographié le drame du Rana Plaza, et a poursuivi son travail : parce qu'à Dacca, régulièrement, d'autres immeubles s'effondrent sur d'autres ouvriers. Une partie de ce reportage est présenté au festival Images qui se déroule jusqu'au 5 octobre à Vevey (voir notre précédent portfolio et les informations ici).
Tous les deux ans, à Vevey en Suisse, se tient un festival photo unique en son genre. D'immenses bâches sur lesquelles sont imprimées des photos d'artistes contemporains internationaux habillent les rues et les parcs de la ville. En parallèle et en intérieur, événements et expositions sont programmés. Au total, cette année, ce sont quelque 70 projets à découvrir gratuitement du 13 septembre au 5 octobre.
Reporters Without Borders (Reporters sans frontières) is a French Non-Governmental Organisation dedicated to defending the freedom of the press and the rights of journalists worldwide, notably those targeted by persecution. Established in 1985, it has gained international recognition for its work, including numerous prizes, and has the status of consultant for the United Nations. As part of its fundraising activities, it regularly publishes an album featuring photo reportages and numerous articles on the theme of freedom of the press around the world. The latest album features the work of German photographer Peter Lindbergh, one of the most renowned fashion and celebrity photographers whose (mostly) black and white portraits have won him wide acclaim during a career spanning four decades. Lindbergh, who moved to France in 1978, provided Reporters Without Borders with 100 of his photos, a sample of which Mediapart publishes here. (Scroll down to bottom of page for more details about the Reporters Without Borders album)
Pendant la Première Guerre mondiale, les femmes contribuent à l’effort de guerre. Elles accomplissent des tâches réservées jusqu’alors aux hommes et se retrouvent à la mine, dans les usines, chez les artisans... Cette féminisation du travail n'aura qu'un temps. Pour beaucoup d'entre elles, la paix signée les ramène à leurs tâches antérieures. Cette collection de photographies anonymes, issue du fonds de l’agence Chusseau-Flaviens, est conservée au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône.