À Rio de Janeiro, le 63e sommet du Mercosur s’est terminé sans le grand triomphe voulu par le président brésilien : la signature de l’accord UE-Mercosur. Après l’élection de Milei en Argentine, les tensions entre le Venezuela et le Guyana viennent perturber davantage l’équilibre du continent.
De New York à Washington, les divisions sur le conflit israélo-palestinien entre la jeune gauche progressiste et la gauche traditionnelle secouent les cercles de pouvoir : politiques, culturels mais aussi médiatiques. Au risque de compromettre la réélection du président démocrate.
Activiste de la paix, la septuagénaire, issue d’une famille américaine juive ashkénaze, veut réconcilier le politique et l’intime. Quand tous ses proches soutiennent Israël, elle arpente les couloirs du Congrès pour y réclamer un cessez-le feu.
Les puissants du monde entier ont célébré la mémoire de l’ancien diplomate américain, décédé mercredi à l’âge de 100 ans. Mais au Chili, c’est son rôle dans le coup d’État sanglant d’Augusto Pinochet qui a été mis en avant, ravivant les divisions.
Le résultat du scrutin présidentiel argentin s’inscrit dans une recomposition profonde des droites et extrêmes droites mondiales, sur laquelle l’ouvrage du journaliste argentin Pablo Stefanoni avait mis la focale de façon prémonitoire.
Le président élu d’Argentine s’est rapproché de la droite traditionnelle, notamment sur le plan économique. Désormais, la dollarisation n’est plus la priorité, mais l’austérité, elle, s’annonce ultraviolente.
Au Chili, un club de football, fondé il y a plus d’un siècle, entretient toujours un lien fort avec les Territoires occupés. Depuis l’offensive de l’armée israélienne à Gaza, les joueurs observent une minute de silence avant de jouer.
Moins d’une semaine après l’élection de Javier Milei à la présidence argentine, les féministes ont manifesté samedi, à l’occasion de la Journée mondiale contre les violences faites aux femmes, dans plusieurs villes du pays « pour défendre les droits acquis ». Notamment celui d’avorter, conquis de haute lutte il y a trois ans, et déjà menacé par le nouveau président d’extrême droite.
L’Argentin Javier Milei est le dernier avatar d’un mouvement de fond des droites extrêmes « anti-système » qui s’épanouissent dans les failles et insuffisances des démocraties actuelles. Mais les rapprochements avec Donald Trump ou Jair Bolsonaro échouent à saisir la spécificité du phénomène.
Le candidat a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 55,7 % des voix, contre 44,3 % pour Sergio Massa. L’économiste a promis de supprimer une dizaine de ministères ou d’organiser un référendum contre le droit à l’IVG. Il arrive à la tête d’un pays miné par une inflation à trois chiffres.
L’économiste ultralibéral Javier Milei sera le prochain président de l’Argentine, après sa retentissante victoire dimanche à la présidentielle, qui ouvre une période d’incertitude pour la 3e économie d’Amérique latine, à laquelle il promet une thérapie de choc.
Dans un contexte d’inflation et de pauvreté accrue, l’Argentine organise ce dimanche le second tour d’une présidentielle incertaine, la plus indécise depuis le retour de la démocratie en 1983. Les adversaires de Javier Milei s’inquiètent d’un « saut dans le vide » en cas de succès du libertarien.
Elon Musk a validé mercredi un message sur X relayant une théorie du complot antisémite. La Maison-Blanche dénonce une forme de « promotion abjecte ». Des multinationales, dont Apple et Disney, suspendent leurs investissements en publicité. Musk défend, lui, la liberté d’expression.
Le penseur états-unien de l’anarcho-capitalisme est l’une des références du candidat au second tour de l’élection présidentielle en Argentine. Sa pensée, peu connue en France, défend l’idée d’une société sans État régie par un capitalisme de laisser-faire.
Dans un face-à-face devenu un rituel pluriannuel, démocrates et républicains ont réussi à se mettre d’accord sur une rallonge budgétaire temporaire pour éviter une fermeture du gouvernement fédéral, le fameux « shutdown ». Le vote d’une nouvelle aide à l’Ukraine est de moins en moins garanti.
À l’approche du deuxième tour de la présidentielle en Argentine, l’écrivaine Mariana Enríquez décrit la manière dont son pays s’est habitué à vivre dans une crise économique sans fin et redoute une victoire de Javier Milei, le candidat d’extrême droite.