Sous la dictature d’Augusto Pinochet, des milliers d’enfants chiliens ont été adoptés à l’étranger sans le consentement de leurs familles biologiques. Une affaire tentaculaire, qui occupe la justice chilienne depuis 2018.
Le chanteur chilien, notoirement engagé à gauche, avait été torturé puis tué peu après le coup d’État mené par le général Augusto Pinochet en septembre 1973. La procédure judiciaire avait pu être relancée en 1998 après l’arrestation du dictateur à Londres.
Pour tenter de saisir ce qui se joue dans les différentes poursuites judiciaires dont Donald Trump fait l’objet, il est intéressant de se pencher sur un procès des années 1930 : celui de l’ex-ministre des finances et banquier Andrew Mellon, poursuivi pour évasion fiscale. Entretien avec l’historien Romain Huret.
Alors que la campagne de ses rivaux, au premier rang desquels le gouverneur de Floride Ron DeSantis, patine, les ennuis judiciaires de Donald Trump lui permettent d’acquérir une stature de « martyr de la droite », analyse l’universitaire Tamara Boussac. Entretien.
Alors qu’il s’est rendu à la justice de Géorgie, jeudi 24 août, pour être formellement arrêté pour la quatrième fois dans le cadre d’une affaire pénale, l’ancien président républicain joue avec le feu, et avec les institutions, pour sauver sa peau.
Le candidat anticorruption Bernardo Arevalo a remporté, avec 58 % des voix, la présidentielle guatémaltèque. Mais le plus difficile commence à présent : changer un système bien ancré dans ce pays d’Amérique centrale.
À l’issue d’une campagne marquée par l’assassinat d’un candidat, c’est Luisa González, soutenue par Rafael Correa, et le jeune Daniel Noboa, fils d’un magnat de la banane, qui se sont qualifiés pour un second tour dont l’issue est incertaine.
Le candidat libertarien à la présidence argentine, Javier Milei, fait de la dollarisation de l’économie argentine le fer de lance de sa campagne. Sa proposition radicale est cependant fort risquée.
Pour poursuivre Donald Trump, accusé d’avoir voulu renverser le résultat électoral dans l’État de Géorgie lors de la présidentielle de novembre 2020, la justice a eu recours à une loi que l’un de ses complices désignés, son avocat personnel Rudy Giuliani, avait utilisée pour combattre la mafia à New York dans les années 1980. Et qui permet de dresser le « portrait complet du mode de fonctionnement d’une entreprise du genre d’une organisation criminelle familiale ».
En Haïti, les femmes sont au premier rang des victimes des exactions des gangs armées. Celles qui tentent de leur venir en aide sont également prises pour cible. Témoignage de Pascale Solages, coordonnatrice générale de Nègès Mawon, l’une des principales organisations féministes en Haïti.
Donald Trump inculpé jusqu’au cou mais favori des primaires républicaines, des procès en pleine campagne, un président sortant, Joe Biden, gêné par les ennuis judiciaires de son fils Hunter… L’élection de 2024 s’annonce dominée par les affaires.
L’ancien président est accusé d’avoir tenté de renverser l’élection présidentielle de 2020. La procureure invoque notamment la loi sur l’extorsion et l’association de malfaiteurs, qui s’applique en général à la criminalité organisée.
Si les relations entre la République dominicaine et Haïti, qui se partagent l’île d’Hispaniola, ont toujours été difficiles depuis leurs indépendances, les Haïtiens, qui fuient la situation catastrophique dans leur pays, sont de moins en moins les bienvenus chez leur voisin hispanophone.
Javier Milei a obtenu 30,6 % des voix aux primaires de la présidentielle argentine. L’homme est une création médiatique qui défend une marchandisation à l’extrême de la société. Son caractère provocateur a séduit une société fatiguée par les échecs de ses élites.
Au premier semestre de l’année, les gangs ont tué plus de 2 000 personnes dans l’île des Caraïbes. Deux ans après l’assassinat du président Jovenel Moïse, la situation a empiré. Le Conseil de sécurité pourrait donner son feu vert dans les prochains jours à l’envoi d’une force internationale composée de policiers sous l’égide du Kenya.
Lors des primaires des élections présidentielles du 22 octobre prochain, le candidat libertarien anti-système Javier Milei est arrivé en tête avec plus de 30 % des voix, à la surprise générale. C’est une lourde défaite pour le kirchnérisme qui n’arrive qu’en troisième position.