Pour riposter au Point, Jean-François Copé a annoncé lundi la publication de « l’intégralité de la comptabilité » de l’UMP... mais seulement si les autres partis en font autant. En attendant, lesdits comptes seront placés « dans une pièce qui sera scellée par un huissier ».
Le chargé de communication de la maire UMP de Montauban l'accuse de l'avoir rémunéré, « aux frais de la collectivité », pour écrire dans deux journaux locaux des articles « pro-Barèges ». Saisie par des élus socialistes, la procureure de la République va ouvrir une enquête.
Présenté comme l’« une des clés » de la victoire de la candidate UMP à la mairie de Paris, le XIVe arrondissement pourrait bien être celui de sa défaite. À la fois bobo, bourgeois et populaire, il concentre à lui seul tous les obstacles auxquels Nathalie Kosciusko-Morizet fait face dans la reconquête de la capitale.
L'apparition de Nicolas Sarkozy au premier meeting de Nathalie Kosciusko-Morizet révèle un nouveau pan de sa volonté de reconquête : déployer une stratégie de la discorde dans son propre camp, empêcher une reconstruction de l'UMP pour apparaître comme le seul recours possible en 2017.
Après une année de manifestations de mouvements réactionnaires, l'historien des extrêmes droites Nicolas Lebourg lance, avec d'autres chercheurs, l'Observatoire des radicalités politiques (Orap) pour décortiquer la recomposition des droites qui est à l’œuvre et la radicalisation de militants de droite.
L'UMP s'enorgueillit du rôle qu'elle a joué dans le retrait de la loi famille. Mais elle ne parvient toujours pas à s’imposer comme une véritable force d’opposition, face à la mobilisation de la droite ultra-conservatrice. Cet attentisme en dit long sur la crise des valeurs que traverse le parti.
Alors que l'UDI et le MoDem affichent leur union, le rassemblement peine à se concrétiser à l'échelle locale. Entre alliances et concessions, les militants du MoDem suivent-ils encore François Bayrou ? Pour le savoir, Mediapart a recontacté certains d'entre eux, croisés durant les campagnes de 2012.
Après les anti-avortement et l'extrême droite, la « Manif pour tous » a défilé dimanche à Paris et Lyon contre la politique familiale du gouvernement. Cette frange réactionnaire et ultra-conservatrice, dans laquelle militants de droite et d'extrême droite se côtoient, veut peser sur les partis et les élections.
Rama Yade était l'invitée du deuxième numéro d'« Objections », le rendez-vous politique hebdomadaire de Mediapart. Pas question pour elle de s'effacer derrière Marielle de Sarnez pour la tête de liste centriste des européennes en Ile-de-France. Elle s'en explique.
Après celui de Nice en 2012, le meeting d'Arcachon, en septembre dernier, suscite des interrogations : le maire UMP, ami de Brice Hortefeux, a mis à disposition gratuitement la salle et des employés municipaux.
Le député et maire UMP de Nice, Christian Estrosi, qui dit « travailler à fond pour réduire les dépenses publiques » de sa ville, a séjourné fin juin 2013 dans un luxueux hôtel parisien. Deux nuits facturées 1 137,50 euros à la mairie qu'il dirige...
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris dimanche à l'appel du collectif « Jour de colère ». Le cortège a été marqué par l'omniprésence de groupuscules d'extrême droite et ponctué de slogans antisémites, homophobes et antijournalistes.
Même Neuilly, terre des Sarkozy et l'une des plus importantes sections UMP de France, ne résiste pas à l'hémorragie des adhérents. Depuis 2007, la section a perdu plus de la moitié de ses encartés. C'est plus qu'à l'échelle nationale (un tiers). En cause, les « crash » successifs du parti, qui n'a pas présenté de candidats aux municipales et législatives.
Depuis que Jacques Chirac a quitté la mairie de Paris en 1995, la droite parisienne se cherche, sans jamais se retrouver. Préférant les querelles d’ego aux débats d’idées, incapable de se dégager du système chiraquien et de ses vieux barons, elle anéantit elle-même, élection après élection, tout espoir de reconstruction.
Un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) épingle la gestion municipale de Michèle Tabarot, maire du Cannet et secrétaire générale de l'UMP. Sur son bureau depuis fin octobre, elle n'en a pas fait état avant les trois mois de réserve imposés par la loi en période électorale. Parallèlement, un jugement de la CRC a pointé le « paiement irrégulier » de primes à des collaborateurs de son cabinet, pour plus de 51 000 euros.