Alors que le président de la République a fait de Marseille un de ses points d’appui en vue d’un deuxième mandat, Renaud Muselier a annoncé son ralliement dimanche 27 février, après beaucoup d’autres élus LR. Martine Vassal comme Jean-Claude Gaudin s’interrogent.
Le propriétaire du chien qui a adhéré à LR juste avant la primaire interne est… un des plus proches conseillers d’Éric Ciotti, selon des informations de Mediapart. Le député des Alpes-Maritimes se dit « furieux » contre son collaborateur.
De nouveaux éléments jettent le discrédit sur l’investiture de Valérie Pécresse comme candidate du parti Les Républicains. Des centaines de faux adhérents ont gonflé les rangs du parti juste avant le congrès, révèle « Libération » : ressortissants étrangers ne parlant pas le français, personnes décédées…
Vendredi 11 février, Meyer Habib a reçu à l’Assemblée nationale un élu israélien d’extrême droite, homophobe revendiqué et anti-Arabes affirmé. Depuis quelques semaines, le député UDI participe à l’élaboration du programme diplomatique de Valérie Pécresse.
La candidate Les Républicains espérait faire de son premier grand meeting le véritable lancement de sa campagne présidentielle. Laborieux dans la forme, son discours a surtout été l’occasion de clins d'œil aux idées d’extrême droite.
Lâchée par Éric Woerth, éreintée par Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse a connu un mercredi éprouvant. Elle ne s’est pas rendue au lancement de son comité de soutien, où elle aurait pu saisir le flottement de ses troupes. Son premier grand meeting, prévu dimanche à Paris, s’annonce comme une épreuve de vérité.
Mardi, Valérie Pécresse a affiché son soutien aux victimes de violences sexuelles face au journaliste vedette Jean-Jacques Bourdin, visé par une enquête. Un moment marquant qui souligne un engagement de longue date. Mais, pour la suite, son équipe se garde bien de se fixer des règles.
Le député Guillaume Peltier, figure des Républicains, a officialisé ce dimanche son ralliement au candidat d’extrême droite. En novembre, nous avions révélé comment il mettait l’argent public au service de sa petite entreprise politique.
La candidate Les Républicains à l’élection présidentielle a promis jeudi de « nettoyer » les quartiers « au Kärcher » si elle est élue le 24 avril. Désireuse de plaire à la frange la plus radicale de son électorat, Valérie Pécresse a choisi de faire feu de tout bois. Au risque de s’égarer dans une dérive qui avait, en son temps, mené Nicolas Sarkozy à sa perte.
Pour se qualifier au second tour du congrès LR, Valérie Pécresse avait devancé Michel Barnier, troisième, de 1 209 voix seulement. Plusieurs centaines de ses électeurs ont été amenés par un rabatteur de la communauté franco-asiatique, qui a aussi mobilisé des étrangers. La candidate de droite s’oppose pourtant au droit de vote des étrangers.
La candidate LR à l’élection présidentielle est confrontée à une double injonction : retenir les électeurs d’Éric Ciotti, tentés par un basculement à l’extrême droite, sans rebuter pour de bon la droite « modérée » qu’embrasse Emmanuel Macron. Le premier défi de sa campagne. Et le principal ?
La présidente de la région Île-de-France a remporté le second tour du congrès organisé par Les Républicains, en devançant nettement Éric Ciotti. Désormais candidate de son camp, elle devra résoudre l’équation de son positionnement face à Emmanuel Macron.
Éric Ciotti est arrivé en tête du premier tour du congrès organisé par Les Républicains pour désigner leur candidat ou leur candidate à l’élection présidentielle. Au second tour, il affrontera Valérie Pécresse, qui a déjà reçu le soutien des éliminés Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin.
Après avoir claqué la porte du parti Les Républicains, ils ont repris leur carte pour obtenir l’investiture présidentielle. Pendant des mois, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand ont remis les mains dans le cambouis partisan et arpenté les routes de France pour convaincre.
« À l’air libre » reçoit Aurélien Pradié, député du Lot et secrétaire général du parti Les Républicains, pour parler de la primaire. Un scrutin où les candidats et l’unique candidate rivalisent de propositions pour marquer leur territoire entre Emmanuel Macron et l’extrême droite.
En trois mois de campagne interne, l’ancien commissaire européen s’est départi de son héritage modéré pour faire siennes les obsessions nationalistes de son camp. Un tournant stratégique qui lui a attiré le soutien de l’appareil LR et la sympathie de la base militante.