À l’heure où certains tentent de réhabiliter le maréchal Pétain, le parti héritier de la droite gaulliste est-il encore en mesure de résister à cette opportunité qui nous ferait pourtant basculer dans un régime très éloigné du compromis social et politique de la Libération ?
Le député Guillaume Peltier, figure des Républicains qui flirte avec l’extrême droite, a organisé tout un système pour servir son destin personnel, qu’il imagine présidentiel. Mais d'après notre enquête, son projet se construit avec des moyens publics. Et certains de ses plus grands donateurs obtiennent des avantages douteux.
« Grand remplacement », « priorité nationale », amitié assumée avec Éric Zemmour… Éric Ciotti revendique, dans la course à l’investiture Les Républicains pour la présidentielle, une stratégie de la radicalité qui séduit la base militante du parti.
En publiant son dossier sur l’enseignement avec une couverture provocatrice, « Le Figaro magazine » a suscité l’indignation de nombre d’enseignants et parents d’élèves. Pour autant, il ne s’agit pas d’une simple lubie réactionnaire. Cette question constitue un axe de fusion des droites telle qu’en rêvent Éric Zemmour et ses affidés.
À six mois de la présidentielle, la majorité, ses alliés et une partie de LR s’agitent déjà pour construire un futur rapport de force politique avec Emmanuel Macron, en misant sur sa réélection. Des manœuvres qui en disent long sur la faiblesse de la droite.
Après avoir martelé pendant des mois qu’il s’y refusait, le président des Hauts-de-France a annoncé lundi qu’il participerait à la compétition interne pour désigner le candidat de la droite. Un revirement qui sonne comme un aveu d’échec.
Le candidat de la droite d’opposition sera désigné en congrès, début décembre prochain. Les adhérents des Républicains ont enterré samedi, à une large majorité, l’hypothèse d’une primaire ouverte qu’appelaient de leurs vœux Valérie Pécresse et Michel Barnier.
Les adhérents des Républicains sont appelés à répondre samedi à une question simple : souhaitent-ils, oui ou non, organiser une primaire ouverte pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle ? La direction du parti s’attend à une réponse négative, ce qui n’est pas pour lui déplaire.
À sept mois du scrutin, la droite non macroniste ne sait toujours pas qui portera ses couleurs à l’élection présidentielle. Peu séduite par l’aventure solitaire de Xavier Bertrand, la frange souverainiste de la droite accueillait samedi les candidats à la primaire. Le nom d’Éric Zemmour, pas invité, était dans tous les esprits.
De plus en plus de voix à droite envisagent de se passer de l’État de droit, afin de mener une politique encore plus dure en matière d’immigration. Ils mobilisent la notion de souveraineté, dont ils offrent une version particulière, qui fétichise les frontières et l’identité nationale.
Xavier Bertrand a présenté son programme pour lutter contre l’insécurité, mercredi à Saint-Quentin. Un éventail de propositions destiné à montrer les gros bras, au prix de quelques entorses au droit.
Les députés Les Républicains ont invité pour leur rentrée, jeudi et vendredi à Nîmes, tous les candidats de leur camp à l’élection présidentielle. Derrière la mise en scène du rassemblement se sont esquissées les stratégies des uns et des autres et les dynamiques du moment.
La droite d’opposition a publié son projet pour la présidentielle. Très proche de celui porté par François Fillon en 2017, il est amputé de certaines mesures très polémiques, comme la suppression de nombreux postes de fonctionnaires. À la place : la promesse d’un État « stratège ».
La liste des candidats de droite à l’élection présidentielle s’est étoffée de deux nouveaux noms jeudi, avec les candidatures de Michel Barnier et Éric Ciotti. Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont renoncé. Des atermoiements dont espère profiter Xavier Bertrand, toujours résolu à contourner (et enterrer) la primaire.
La présidente de la région Île-de-France a annoncé jeudi sa candidature à l’élection présidentielle de 2022. En attendant de savoir comment la droite d’opposition désignera son candidat, Valérie Pécresse a choisi de défier Xavier Bertrand sur les thématiques identitaires et sécuritaires du moment.
Le bureau politique des Républicains (LR) a adopté mardi à l’unanimité une motion minimaliste : c'est bien à l’automne que le parti choisira son candidat à la présidentielle. En attendant, Christian Jacob exhorte ses candidats putatifs à s’entendre sur un nom. Xavier Bertrand, lui, continue sa course en solitaire.