Après avoir martelé pendant des mois qu’il s’y refusait, le président des Hauts-de-France a annoncé lundi qu’il participerait à la compétition interne pour désigner le candidat de la droite. Un revirement qui sonne comme un aveu d’échec.
Le candidat de la droite d’opposition sera désigné en congrès, début décembre prochain. Les adhérents des Républicains ont enterré samedi, à une large majorité, l’hypothèse d’une primaire ouverte qu’appelaient de leurs vœux Valérie Pécresse et Michel Barnier.
Les adhérents des Républicains sont appelés à répondre samedi à une question simple : souhaitent-ils, oui ou non, organiser une primaire ouverte pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle ? La direction du parti s’attend à une réponse négative, ce qui n’est pas pour lui déplaire.
À sept mois du scrutin, la droite non macroniste ne sait toujours pas qui portera ses couleurs à l’élection présidentielle. Peu séduite par l’aventure solitaire de Xavier Bertrand, la frange souverainiste de la droite accueillait samedi les candidats à la primaire. Le nom d’Éric Zemmour, pas invité, était dans tous les esprits.
De plus en plus de voix à droite envisagent de se passer de l’État de droit, afin de mener une politique encore plus dure en matière d’immigration. Ils mobilisent la notion de souveraineté, dont ils offrent une version particulière, qui fétichise les frontières et l’identité nationale.
Xavier Bertrand a présenté son programme pour lutter contre l’insécurité, mercredi à Saint-Quentin. Un éventail de propositions destiné à montrer les gros bras, au prix de quelques entorses au droit.
Les députés Les Républicains ont invité pour leur rentrée, jeudi et vendredi à Nîmes, tous les candidats de leur camp à l’élection présidentielle. Derrière la mise en scène du rassemblement se sont esquissées les stratégies des uns et des autres et les dynamiques du moment.
La droite d’opposition a publié son projet pour la présidentielle. Très proche de celui porté par François Fillon en 2017, il est amputé de certaines mesures très polémiques, comme la suppression de nombreux postes de fonctionnaires. À la place : la promesse d’un État « stratège ».
La liste des candidats de droite à l’élection présidentielle s’est étoffée de deux nouveaux noms jeudi, avec les candidatures de Michel Barnier et Éric Ciotti. Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont renoncé. Des atermoiements dont espère profiter Xavier Bertrand, toujours résolu à contourner (et enterrer) la primaire.
La présidente de la région Île-de-France a annoncé jeudi sa candidature à l’élection présidentielle de 2022. En attendant de savoir comment la droite d’opposition désignera son candidat, Valérie Pécresse a choisi de défier Xavier Bertrand sur les thématiques identitaires et sécuritaires du moment.
Le bureau politique des Républicains (LR) a adopté mardi à l’unanimité une motion minimaliste : c'est bien à l’automne que le parti choisira son candidat à la présidentielle. En attendant, Christian Jacob exhorte ses candidats putatifs à s’entendre sur un nom. Xavier Bertrand, lui, continue sa course en solitaire.
La droite d’opposition désignera son candidat à l’élection présidentielle en novembre 2021. Une façon d’enterrer – au moins provisoirement – la primaire réclamée par plusieurs candidats Les Républicains (LR) et de laisser une dernière chance à François Baroin, le candidat rêvé de la direction du parti.
En août 2019, Valérie Pécresse organise le meeting le plus important de l’histoire de son parti, Libres!, à Brive-la-Gaillarde. Derrière la foule de 1 500 personnes se trouvaient des contingents entiers de faux militants rameutés depuis Paris et issus d’associations communautaires, selon notre enquête. Certaines de ces structures sont financées par la région Île-de-France, qu’elle préside.
Devenu autonome, le mouvement des Jeunes Républicains élit son nouveau président ce lundi. La campagne, agitée, a surtout confirmé la radicalisation d’une partie de la jeunesse de droite.
Xavier Bertrand a confirmé, fin mars, sa candidature à l’élection présidentielle, sans passer par une hypothétique primaire de la droite. Une accélération en forme de coup de poker : le président de la région Hauts-de-France est déjà pressé par le temps.
Les parlementaires LR prévoient de durcir la loi sur les « principes républicains », qui arrive au Sénat mardi. Sur le terrain, des élus locaux de droite font pourtant entendre une autre voix sur les questions liées à l’islam et à la laïcité.