La droite d’opposition désignera son candidat à l’élection présidentielle en novembre 2021. Une façon d’enterrer – au moins provisoirement – la primaire réclamée par plusieurs candidats Les Républicains (LR) et de laisser une dernière chance à François Baroin, le candidat rêvé de la direction du parti.
En août 2019, Valérie Pécresse organise le meeting le plus important de l’histoire de son parti, Libres!, à Brive-la-Gaillarde. Derrière la foule de 1 500 personnes se trouvaient des contingents entiers de faux militants rameutés depuis Paris et issus d’associations communautaires, selon notre enquête. Certaines de ces structures sont financées par la région Île-de-France, qu’elle préside.
Devenu autonome, le mouvement des Jeunes Républicains élit son nouveau président ce lundi. La campagne, agitée, a surtout confirmé la radicalisation d’une partie de la jeunesse de droite.
Xavier Bertrand a confirmé, fin mars, sa candidature à l’élection présidentielle, sans passer par une hypothétique primaire de la droite. Une accélération en forme de coup de poker : le président de la région Hauts-de-France est déjà pressé par le temps.
Les parlementaires LR prévoient de durcir la loi sur les « principes républicains », qui arrive au Sénat mardi. Sur le terrain, des élus locaux de droite font pourtant entendre une autre voix sur les questions liées à l’islam et à la laïcité.
Après sa condamnation dans l’affaire « Paul Bismuth », Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien unanime de ses anciens amis politiques. Pour masquer leur embarras, les élus Les Républicains (LR) ont préféré dénoncer un « acharnement judiciaire ».
Nicolas Daragon a fait voter, juste avant Noël, la suppression des aides municipales aux « familles de délinquants ». Une mesure qui parachève l’abandon du quartier défavorisé de Fontbarlettes. Lundi 25 janvier, l’opposition a déposé un recours.
Cinq ans après avoir coordonné la campagne de François Fillon, Bruno Retailleau est, cette fois, le stratège de sa propre ambition. Le patron des sénateurs LR structure à bas bruit sa candidature à la présidentielle, en dépit du scepticisme des ténors du parti.
Nommé haut-commissaire au plan par Emmanuel Macron malgré sa mise en examen dans l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem, François Bayrou nie toute « irrégularité » et affirme que « jamais le parti n’a géré une enveloppe » européenne. Plusieurs éléments et documents entre les mains de la justice contredisent pourtant sa défense.
Jeudi, la séance réservée aux Républicains à l’Assemblée nationale n’a pas accouché de grand-chose, sinon deux résolutions symboliques sur les tests Covid-19 et le conflit au Haut-Karabakh. Mais elle a donné à voir une alliance entre LR et l’extrême droite.
Depuis la rentrée, la droite traditionnelle tente d’afficher son intérêt renouvelé pour les questions environnementales. Dans une famille politique qui les a souvent reléguées au second plan, réinventer une doctrine moderne à ce sujet n’est pas une mince affaire.
Les Républicains n’ont toujours pas réglé leur problème de leadership. Tenté par la candidature de Xavier Bertrand, le parti doit affronter ses divisions internes, la question de la primaire et la droitisation constante d’Emmanuel Macron.
Au sein de sa famille politique, le scénario d’un énième retour de Nicolas Sarkozy commence à circuler avec les derniers rebondissements de l’affaire libyenne. Cri du désespoir d’une droite orpheline de leaders ou stratégie délibérée de l’écran de fumée ?
Le tribunal administratif de Montreuil a annulé le recrutement d’Ulysse Dorioz, le directeur de la transformation de la région Île-de-France. Une fonctionnaire régionale avait attaqué la collectivité dirigée par Valérie Pécresse, estimant la procédure de recrutement biaisée.
Le milliardaire battu, mais fort de plus de 70 millions de voix, pourrait servir d'inspiration à une droite française mal en point, de son entrée en politique à son verbe, en passant par sa capacité à mobiliser les classes moyennes.
Le Rassemblement national a décidé d’envoyer une petite délégation aux États-Unis pour suivre les derniers jours de campagne de Trump, que Marine Le Pen continue d’encenser en dépit de la piètre image du président américain en France. Côté LR, le personnage divise mais suscite surtout la gêne.