Après sa condamnation dans l’affaire « Paul Bismuth », Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien unanime de ses anciens amis politiques. Pour masquer leur embarras, les élus Les Républicains (LR) ont préféré dénoncer un « acharnement judiciaire ».
Nicolas Daragon a fait voter, juste avant Noël, la suppression des aides municipales aux « familles de délinquants ». Une mesure qui parachève l’abandon du quartier défavorisé de Fontbarlettes. Lundi 25 janvier, l’opposition a déposé un recours.
Cinq ans après avoir coordonné la campagne de François Fillon, Bruno Retailleau est, cette fois, le stratège de sa propre ambition. Le patron des sénateurs LR structure à bas bruit sa candidature à la présidentielle, en dépit du scepticisme des ténors du parti.
Nommé haut-commissaire au plan par Emmanuel Macron malgré sa mise en examen dans l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem, François Bayrou nie toute « irrégularité » et affirme que « jamais le parti n’a géré une enveloppe » européenne. Plusieurs éléments et documents entre les mains de la justice contredisent pourtant sa défense.
Jeudi, la séance réservée aux Républicains à l’Assemblée nationale n’a pas accouché de grand-chose, sinon deux résolutions symboliques sur les tests Covid-19 et le conflit au Haut-Karabakh. Mais elle a donné à voir une alliance entre LR et l’extrême droite.
Depuis la rentrée, la droite traditionnelle tente d’afficher son intérêt renouvelé pour les questions environnementales. Dans une famille politique qui les a souvent reléguées au second plan, réinventer une doctrine moderne à ce sujet n’est pas une mince affaire.
Les Républicains n’ont toujours pas réglé leur problème de leadership. Tenté par la candidature de Xavier Bertrand, le parti doit affronter ses divisions internes, la question de la primaire et la droitisation constante d’Emmanuel Macron.
Au sein de sa famille politique, le scénario d’un énième retour de Nicolas Sarkozy commence à circuler avec les derniers rebondissements de l’affaire libyenne. Cri du désespoir d’une droite orpheline de leaders ou stratégie délibérée de l’écran de fumée ?
Le tribunal administratif de Montreuil a annulé le recrutement d’Ulysse Dorioz, le directeur de la transformation de la région Île-de-France. Une fonctionnaire régionale avait attaqué la collectivité dirigée par Valérie Pécresse, estimant la procédure de recrutement biaisée.
Le milliardaire battu, mais fort de plus de 70 millions de voix, pourrait servir d'inspiration à une droite française mal en point, de son entrée en politique à son verbe, en passant par sa capacité à mobiliser les classes moyennes.
Mis en cause pour la réécriture d’un amendement après son vote en 2017, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et son président, Laurent Wauquiez, ne seront pas poursuivis par la justice. Un recours va être déposé auprès de la procureure générale.
Selon les informations de Mediapart, les locaux du conseil régional d’Île-de-France ont été perquisitionnés, mardi 29 septembre, dans le cadre d’une enquête pour « détournement de fonds publics » ouverte à la suite d’un signalement de la chambre régionale des comptes.
Après la révélation par la presse que des procurations illégales ont été réalisées par des colistières de Martine Vassal, l’enquête préliminaire avance à grands pas. De nouveaux éléments troublants apparaissent dans le camp de la candidate LR. Dans les rangs de la droite, la « consternation » domine.
La télévision de service public a offert jeudi soir à l’ancien champion de la droite, avant son procès pour détournement de fonds publics qui s’ouvrira le 24 février, une longue tribune en prime time. Sa défense n’a pas varié en trois ans, il a été victime d'une machination mais n’a –malheureusement – aucune révélation à faire sur ce point.
La nouvelle direction de LR veut tourner la « page Wauquiez », mercredi 11 décembre, en procédant à l’exclusion d’Erik Tegnér, un proche de Marion Maréchal. Au risque de perdre sa frange la plus droitière, qui s’était senti pousser des ailes depuis deux ans.
Un rapport d’expertise vient d’estimer à 250 000 euros le montant des primes remises en liquide au personnel de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Cela vient confirmer l’« absence de sincérité des comptes de campagne » et l’« ampleur de la circulation d’espèces en marge de la campagne » soulignées par les enquêteurs. Ces sommes n’ont jamais été déclarées aux autorités de contrôle.