Le parlement italien a adopté, le 3 décembre, la réforme du marché du travail. Surnommée le Jobs Act, cette loi d'orientation libérale abolit notamment l'article 18 qui protégeait les salariés en CDI de tout licenciement abusif. Les syndicats ont riposté en appelant à une grève générale qui a très largement mobilisé.
Une quarantaine de journalistes demandaient au président de la Commission de s'assurer que tous les citoyens auraient accès aux registres des trusts que l'Union européenne va mettre en place. L'ex-premier ministre luxembourgeois a décidé de donner raison à l'Allemagne, la Pologne et l'Espagne, qui refusent.
La Lettonie est passée d'une domination soviétique (1940-1941) à une domination nazie (1941-1945), puis de nouveau soviétique (1945-1991). Aujourd'hui, la société du pays est divisée quant à la lecture de ce passé tandis que, côté de la Russie, aucun travail de mémoire n'a été effectué. Rencontre à Riga avec Daina Bleiere, historienne.
Les éclaircissements apportés par l'eurodéputé élu sur les listes FN n'ont pas convaincu la présidence du parlement européen, qui a sollicité l'avis du président d'un comité consultatif interne. Mais ce dernier s'apprête à valider sa déclaration d'intérêts financiers.
Lundi 8 décembre, les ministres des finances de la zone euro se sont donné deux mois supplémentaires pour décider de poursuivre ou non le système de prêts auquel la Grèce est soumise depuis 2010. Dans la foulée, Antonis Samaras, le premier ministre, a avancé de deux mois l'élection présidentielle. Un pari risqué qui pourrait conduire à des législatives anticipées et une possible victoire de Syriza, la gauche radicale.
La taxe sur les transactions financières ne devrait pas voir le jour en Europe avant 2016. Les discussions à Bruxelles se sont soldées par un énième échec. Au même moment, des transferts professionnels relancent le débat sur la porosité entre Bercy et le lobby bancaire.
Conséquence des élections législatives qui se sont déroulées le 26 octobre en Ukraine, à l'exception des zones séparatistes qui ont procédé à leur propre scrutin une semaine plus tard, Kiev a formé cette semaine un nouveau gouvernement. Pas d'ultranationaliste en vue mais trois têtes venues de l'étranger : le nouvel exécutif ukrainien marque son ancrage européen. Et atlantiste.
En Lettonie, pays qui n'a retrouvé son indépendance qu'il y a 23 ans, vit une importante communauté russophone, dont la moitié n'a pas la citoyenneté du pays. Le passé soviétique pèse encore. Reportage à Riga, la capitale.
Une étude réalisée par les Amis de la Terre-Europe dresse pour la première fois le bilan d'un mécanisme, intégré à des centaines d'accords commerciaux, qui autorise des entreprises à attaquer en justice des États. Cette clause explosive qui figure au menu de l'accord de libre-échange avec les États-Unis... Décryptage.
Cela se passe au sein de l'Union européenne et dans un pays membre de l'Otan : la Lettonie. Une communauté russophone, dont près de la moitié n'a même pas la citoyenneté du pays, regarde les médias russes au quotidien. A Daugavpils, dans le sud-est du pays, c'est même la majorité de la population qui se définit comme « russe » ; elle ne se retrouve pas dans l'affrontement UE/Moscou. Reportage de notre envoyée spéciale.
Donald Tusk, décrit comme ambitieux et pragmatique, prend le 1er décembre la présidence du Conseil européen. C'est une consécration pour la Pologne qui obtient avec ce poste une place de premier rang à Bruxelles, dix ans seulement après son intégration dans l'Union européenne.
Premier ministre après avoir été député, président du Sénat et chef de file de l'opposition, le Polonais Donald Tusk prend le 1er décembre la présidence du Conseil européen. Première partie de notre enquête sur l'itinéraire de cet homme qui, formé à Gdańsk dans les années 1980, celles de Solidarność et Lech Walesa, incarne un chapitre de l'histoire polonaise.
L'enveloppe de plus de 300 milliards d'euros paraît énorme. Mais le plan que Jean-Claude Juncker présente mercredi à Strasbourg, pour réveiller l'économie, mobilisera à peine une vingtaine de milliards d'euros d'argent public, tirés du budget européen déjà négocié l'an dernier… Le reste : d'hypothétiques effets de levier, difficiles à anticiper, grâce aux apports du privé.
Les pays baltes sont très offensifs contre l'engagement du Kremlin en Ukraine. Membres de l'UE et de l'Otan depuis 2004, ces anciennes républiques de l'Union soviétique regardent avec inquiétude Moscou. Et elles s'inquiètent aussi d'une éventuelle livraison à la Russie des navires militaires français. Rencontre à Riga avec le ministre des affaires étrangères de la Lettonie.
C'est l'un des nouveaux mécanismes de financement public-privé censés relancer l'économie en Europe. Le premier « project bond » soutenu par la BEI a servi à la construction d'une réserve de gaz au large de l'Espagne. Mais après des séismes, le chantier est à l'arrêt. Et ce sont les Espagnols qui vont indemniser l'entreprise.