Dans le sud de ce département, le Rassemblement national a failli rafler trois circonscriptions en 2022. Deux ans plus tard, le parti d’extrême droite s’installe dans les zones rurales de l’arrière-pays. Et aborde les européennes avec le sourire, en lorgnant déjà sur les municipales de 2026.
Pour que la vague d’extrême droite mondiale ne soit pas vécue comme un inéluctable tsunami, il est nécessaire d’identifier ce qui la rend hétérogène et donc friable, et d’entendre le désir de rupture dont elle se nourrit. Un article proposé par le nouveau numéro de la « Revue du crieur ».
Le parti d’extrême droite égraine fièrement les personnalités « extérieures » qui rejoignent sa liste pour les élections européennes. Des profils pourtant très attendus, dont certains sont visés par des enquêtes ou surtout connus pour leurs interventions médiatiques sur CNews.
Le candidat du Rassemblement national a passé la journée dans le Nord, entre bain de foule et meeting, pour séduire un électorat déjà conquis, tout en martelant ses obsessions habituelles sur l’immigration.
Les facultés du fondateur du Front national sont considérablement altérées. Ses trois filles gèrent à présent ses intérêts. Cette décision pourrait avoir des répercussions sur les procédures judiciaires le visant. Elle relance aussi les questions autour de son héritage.
Avant même d’avoir été publiée, une enquête de Mediapart sur le CV caché du conseiller « discours et opinion » de la porte-parole du gouvernement a provoqué sa démission. Alexis Bétemps fut, il y a quelques années encore, le relais de l’extrême droite sur les réseaux sociaux. Il dit avoir évolué, tout en refusant l’étiquette de « repenti ».
Poussés par un Rassemblement national trop heureux de faire oublier les accusations de collusion avec la Russie, les députés ont voté un texte qui expérimente notamment la surveillance algorithmique élargie aux questions d’ingérence étrangère. Seuls les élus insoumis ont voté contre.
À l’occasion de son « colloque » dédié à l’immigration, le parti d’extrême droite a revendiqué de se placer en héritier du RPR des années 1990. Tout en tournant en boucle sur les vieilles obsessions frontistes.
Ces derniers jours, le président du RN a multiplié les rendez-vous avec des chefs d’entreprise dans l’espoir de gagner en crédibilité auprès des milieux économiques. Mais ses propositions vagues n’ont pas convaincu son auditoire.
Remplaçant la tête de liste Jordan Bardella qui a snobé le premier débat des européennes sur LCP, l’eurodéputé Thierry Mariani a été ciblé par ses adversaires pour ses positions personnelles de soutien à la Russie. Il a ainsi servi de paravent aux ambiguïtés de son parti ou de Marine Le Pen sur le sujet.
Selon « Le Monde », le journaliste politique a collaboré avec le président du RN pour l’écriture d’une autobiographie. Des révélations qui ont provoqué d’importants remous à Radio France, où plusieurs salariés se disent « écœurés ». Il a été suspendu de l’antenne.
Selon nos informations, Gérald Gérin, qui fut le majordome et trésorier de Jean-Marie Le Pen, sera jugé le 4 avril devant le tribunal correctionnel pour « fraude fiscale » et « blanchiment de fraude fiscale ». Au cœur de l’affaire : un compte en Suisse et une société « offshore » qui appartenaient initialement au beau-frère de Jean-Marie Le Pen.
Deux supporters de l’OL ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir fait des saluts nazis et brandi des drapeaux faisant référence au IIIe Reich, au stade du Vélodrome, en octobre 2023. Tous deux appartiennent à la Mezza, un groupe de supporters issu de l’extrême droite identitaire.
Le parti d’Éric Zemmour, à la peine en ce début de campagne pour les élections européennes, a désigné deux adversaires lors de son premier meeting à Paris : les musulmans, cibles d’attaques violentes et débridées, et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
Youmni Kezzouf, journaliste au pôle politique et chargé de l’extrême droite, était l’invité de l’émission « Abonnez-vous », lundi 11 mars, sur la chaîne Twitch de Mediapart.
Des partis politiques aux groupuscules violents, l’extrême droite se réapproprie les murs des métropoles et plus encore des territoires ruraux. Les actions visuelles se sont multipliées ces dernières années.