Louis-Joseph Gannat se présente aux législatives sous l’étiquette LR/RN et le nom de son épouse, Pecher. « Les engagements politiques de mon père et de mes frères me handicapaient », confie-t-il. L’histoire de la famille Gannat, liée aux Le Pen, épouse les évolutions de l’extrême droite française.
Le Rassemblement national a investi au moins quinze candidats qui ont effectué des missions de caution électorale pour la Russie ou des visites à haut niveau à Moscou, ou bien qui ont été à la tête d’associations faisant la promotion du régime de Vladimir Poutine.
Un tournoi de MMA clandestin s’est déroulé samedi 15 juin dans la Meuse, rassemblant des centaines de militants d’extrême droite venus de plusieurs pays d’Europe. Dépêchés sur les lieux, les gendarmes n’ont pas empêché la tenue du rassemblement.
Pendant une semaine, Éric Ciotti s’est démené pour trouver des candidats à investir sous la double bannière RN-LR. Alors que le parti de Jordan Bardella a recasé ses éternelles personnalités problématiques, lui n’a eu d’autre choix que de recycler d’anciens députés LR, quelques figures de CNews et une poignée de zemmouristes.
Le Rassemblement national entretient un flou calculé sur une grande partie de son programme et sur ses candidats. Mais ce que l’extrême droite ferait au pouvoir, nous le savons déjà.
Pour la première fois, le RN est arrivé en tête des élections européennes en Bretagne. Si toutes les villes ont résisté à la poussée de l’extrême droite, Lorient fait figure d’exception. À gauche, on s’inquiète, même si beaucoup y voient le signe d’un « vote contestataire ».
Agnès Tricoire, avocate spécialiste de la propriété intellectuelle et présidente de l’Observatoire de la liberté de création, expose les dangers que ferait peser, dans les champs artistique et culturel, une conquête du pouvoir par l’extrême droite en France.
Depuis une semaine, les antennes de Vincent Bolloré promeuvent largement l’alliance du Rassemblement national et d’Éric Ciotti, que le milliardaire breton a rencontré dès le lendemain des européennes. Plusieurs chroniqueurs et autres habitués des plateaux de CNews seront d’ailleurs candidats sous cette double bannière.
Avec ses plus de 150 000 abonnés, le youtubeur est devenu l’un des porte-parole de la droite identitaire sur Internet. Passé par Sciences Po Lille, il y a laissé un mauvais souvenir. Lui réfute toutes les accusations portées par ses anciens camarades de promo.
Ces derniers mois, des réseaux prorusses ont fait la promotion de la liste du RN aux européennes et ont tenté de décrédibiliser des médias et « fact-checkers » français. Les services de l’État ont alerté le parti. Interrogée par Mediapart, Marine Le Pen a dénoncé un « mensonge » et « du n’importe quoi », avant d’être démentie par son propre parti, qui a confirmé nos informations.
En bordure du lac du Der, les résultats du RN ont fait un bond inédit aux européennes. Alors que le département est ancré à droite, et la circonscription tenue depuis trois décennies par le centriste Charles de Courson, l’extrême droite peut rêver d’une victoire début juillet.
En trois jours, la formation d’extrême droite, minée depuis des mois par des dissensions internes, a achevé de se déchirer sur la question des alliances avec le Rassemblement national. La moitié du bureau politique, dont Marion Maréchal, a été exclue par les fidèles d’Éric Zemmour.
Volonté de massacrer des migrants à l’arme lourde et racisme primaire : Mediapart a pris connaissance de la correspondance de l’ancien directeur de la sécurité de la multinationale du ciment, un ancien militaire qui a été candidat du Front national à des élections locales.
Quatre militants d’extrême droite ont été condamnés à des peines de six mois avec sursis à sept mois de prison. Ils ont été reconnus coupables d’une agression homophobe commise alors qu’ils célébraient le succès du Rassemblement national aux élections européennes.
Quatre militants d’extrême droite sont jugés mercredi après-midi en comparution immédiate après une agression homophobe à Paris. Parmi eux, Gabriel Loustau, le fils d’Axel Loustau, un proche de Marine Le Pen et ancien élu RN.
Le président du parti Les Républicains a annoncé mardi sa volonté de sceller un accord de coalition avec le Rassemblement national en vue des élections législatives du 30 juin. Une annonce qui a stupéfié son camp, où les appels à la démission se multiplient.