Jordan Bardella a confirmé qu’en cas d’arrivée à Matignon, il validerait la dissolution du Groupe union défense annoncée par Gérald Darmanin. Il y a quelques années à peine, les militants du GUD et ceux d’autres groupuscules étaient pourtant les bienvenus au parti frontiste.
Dans la quatrième circonscription des Côtes-d’Armor, la candidate LFI Murielle Lepvraud doit surmonter l’épisode du projet avorté d’accueil de réfugiés, mais aussi la colère d’un monde rural prêt à voter RN pour sanctionner Macron, tout en adhérant plus ou moins aux idées d’un parti « dédiabolisé ».
L’ancien ministre du redressement productif, associé dans plusieurs entreprises avec le milliardaire ultraconservateur Pierre-Édouard Stérin, justifie un souverainisme transpartisan « en passant par Le Pen ».
Aucun autre parti politique n’a affiché des positions aussi diverses, et polémiques, sur la gestion de la pandémie. C’est toujours le cas aujourd’hui : certains candidats Rassemblement national aux législatives s’illustrent particulièrement dans ce domaine.
Creusant le sillon ouvert par Marine Le Pen, Jordan Bardella se présente comme le premier ministre qui « garantira de manière indéfectible » à chaque femme de France « ses droits et ses libertés ». Les votes récents et déclarations des membres de son parti attestent l’exact inverse.
Malgré les précautions prises par le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, des dizaines de candidats et candidates continuent d’afficher des propos racistes sur leurs réseaux sociaux. Mediapart a recensé 45 profils problématiques à ce jour.
Propos antisémites, racistes et homophobes, abus de confiance aux petits épargnants, rien ne rebute le Rassemblement national quand il s’agit d’investir des candidats dans le sud de la Bretagne. Pour le plus grand bonheur des groupuscules de l’extrême droite radicale.
Entretien avec l’historien Philip Nord, spécialiste des combats républicains contre les différents avatars de la réaction. Il pointe les ressemblances entre la France et les États-Unis, deux démocraties précoces dans lesquelles l’extrême droite est aux portes du pouvoir.
Le RN tente de rassurer marchés et patrons en abandonnant le volet social de son programme. Mais le cœur de la vision économique du parti d’extrême droite reste bien la « préférence nationale » et la répression du monde du travail.
Le Rassemblement national espère conquérir la moitié des circonscriptions du département, dont celle du ministre Franck Riester. Face à lui, le parti d’extrême droite a parachuté un avocat parisien, pour tenter de « remplacer Les Républicains ».
À chaque candidat du Rassemblement national épinglé pour des publications racistes ou antisémites, le parti d’extrême droite se félicite de réagir fermement. Mais il semble plus soucieux de contrôler la diffusion des idées de ses troupes, que les idées elles-mêmes.
En pleine campagne des législatives, le ministre de l’intérieur veut interdire le groupuscule néofasciste parisien, qui multiplie les attaques racistes et entretient des liens anciens avec le Rassemblement national. Une annonce opportuniste qui tranche avec ses silences passés sur les violences de l’extrême droite.
Une vingtaine de militants d’extrême droite montpelliérains accumulent les actes d’intimidation et les agressions violentes. Le 1er juin, ils s’en sont pris à une jeune femme trans avant de passer à tabac un syndicaliste. Une tension montée crescendo depuis plusieurs mois.
Une émission exceptionnelle en direct avec Olivier Faure, Clémence Guetté et Marine Tondelier, ainsi que des militants qui se mobilisent dans les villes et les campagnes avant les élections législatives.
Si le Rassemblement national et Reconquête s’affichent comme conscients du dérèglement climatique, leurs candidats aux législatives ne cessent de dénoncer des climatologues trop alarmistes ou nient simplement les origines humaines du changement climatique.
Une cinquantaine de militants d’extrême droite ont effectué une descente, vendredi 14 juin, après une manifestation contre le RN. Ce n’est pas la première fois que ces démonstrations de force ciblent des militants de gauche ou des lieux culturels et politiques de la capitale des Gaules.