Conséquence du durcissement de la loi sur l’avortement, les médecins refusent l’interruption de grossesse en cas de détresse du fœtus, jusqu’à mettre en péril la vie des mères. C’est ce qui vient d’arriver, selon sa famille, à Agnieszka, décédée en début de semaine.
Dans les établissements, les actions promises par l’exécutif ne sont pas à la hauteur. Des personnels gays, lesbiennes et trans, tantôt témoins de discriminations et de violences, tantôt victimes, racontent à Mediapart comment ils et elles tentent de pallier les insuffisances de l’institution.
À Toulouse, Gaillac ou Paris, des adolescentes et des adultes se forment à l’autodéfense féministe. Un empouvoirment qu’elles jugent nécessaire, libérateur et sécurisant face aux violences de genre.
Si en France le débat fait rage sur le pronom neutre « iel », l’emploi de « they » pour couvrir la même fonction en Angleterre est déjà courant et même encouragé par les autorités.
Le 6 décembre 1989, un homme armé d’une carabine semi-automatique entre dans les locaux de l’École polytechnique de Montréal et tue 14 étudiantes. Considéré comme le premier meurtre antiféministe de masse, « Poly » a bouleversé les Québécois et les Québécoises, et marqué un tournant dans l’histoire du pays.
L’avocate algérienne Wassyla Tamzali et l’historienne française Michelle Perrot observent, admiratives et solidaires, les nouvelles générations féministes « plus radicales » et étrillent ceux qui veulent faire de l’intersectionnalité le nouveau mal du siècle.
Le 20 novembre marque une date importante pour la communauté LGBT, puisqu’il s’agit de la journée du souvenir trans. Une date symbolique pour rendre hommage aux victimes de la transphobie et lutter contre l’invisibilisation, aggravée par la pandémie.
Alors que la simple introduction du pronom « iel » dans un dictionnaire en ligne provoque la panique de certain·es, comment expliquer tant de réticences à démasculiniser le français ? On en discute avec nos invité·es Éliane Viennot et Luca Greco.
La notion de consentement est au cœur des débats relancés par le mouvement #MeToo et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Faut-il l’inscrire dans la loi ? Quelles en sont les limites ? Entretien avec la chercheuse Catherine Le Magueresse.
La philosophe féministe plaide pour une défense « éclairée » du consentement, à rebours des partisans de la « galanterie à la française ». Elle plaide pour une réforme du Code pénal, mais met en garde contre les « slogans » ou les « excès de zèle » de certaines militantes.
Une semaine après le rapport sur les violences sexuelles, « À l’air libre » interroge la culture patriarcale qui règne dans l’Église, avec Josselin Tricou et Sabine Sauret (auteurs), Antoinette Frety (avocate) et Laurence Poujade (Sentinelle).
Leur lutte est perçue comme un symbole de l’écoféminisme : 40 ans après le début du combat des femmes contre l’installation de missiles nucléaires sur la base de Greenham Common, en Angleterre, de jeunes activistes et d’anciennes militantes ont recréé la marche originelle.
Dans « À l’air libre » ce soir : une proposition de loi veut interdire les « thérapies de conversion ». On en parle avec nos invités. Et puis retour sur la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion.
Peu après le 11-Septembre, Amina Lawal, une Nigériane de 29 ans, est condamnée à la lapidation pour adultère. L’indignation est mondiale et la jeune femme est acquittée. Vingt ans plus tard, si l’on peut observer la propagande souvent islamophobe à l’œuvre dans cette affaire, elle ouvre aussi une réflexion juridique pour la défense des droits des femmes.
Dans « À l’air libre » ce soir : Mona Chollet est notre invitée, qui publie « Réinventer l’amour. Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles ». Et notre collègue Dan Israel décrypte les contre-vérités sur le chômage et les chômeurs.