Peu après le 11-Septembre, Amina Lawal, une Nigériane de 29 ans, est condamnée à la lapidation pour adultère. L’indignation est mondiale et la jeune femme est acquittée. Vingt ans plus tard, si l’on peut observer la propagande souvent islamophobe à l’œuvre dans cette affaire, elle ouvre aussi une réflexion juridique pour la défense des droits des femmes.
Dans « À l’air libre » ce soir : Mona Chollet est notre invitée, qui publie « Réinventer l’amour. Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles ». Et notre collègue Dan Israel décrypte les contre-vérités sur le chômage et les chômeurs.
Le ministre de la santé Olivier Véran a annoncé jeudi la gratuité de la contraception pour les femmes jusqu’à 25 ans. Une décision bruyamment saluée par la majorité, qui intervient après des débats houleux sur l'assouplissement de l’accès à l'avortement.
Des enquêtes, des excuses, et après ? L’Irlande n’a pas fini de maltraiter ses femmes. Le pays peine à tourner la page du passé et à faire disparaître les derniers tabous : il a fallu attendre 2018 pour que l’avortement y soit légalisé. Dernier article de notre série.
Dans une société qui faisait des grossesses hors mariage une disgrâce, les mères devaient abandonner leur enfant. Une fois adultes, ceux qui cherchent à retrouver leurs origines se heurtent à un mur. Les adoptions forcées sont un secret de polichinelle de l’État irlandais.
Les femmes devenues enceintes hors mariage n’avaient d’autre choix que d’entrer dans des maisons pour mères célibataires, où les bébés qui ne mouraient pas étaient donnés à adopter. Une honte dont le gouvernement irlandais, dans un récent rapport, n’a pas eu le courage de montrer l’ampleur.
Dans les établissements du couvent de la Madeleine, à Dublin, les femmes des classes populaires étaient enfermées et forcées de travailler gratuitement, avec la complicité de l’État irlandais. Ces « maggies » auront été les premières à parler. Premier volet de notre série.
Mediapart a regardé pendant une semaine la chaîne LeStream, première Web TV généraliste de France sur la plateforme Twitch. Femmes très peu présentes, sexisme au quotidien : malgré les promesses de la direction, les programmes ressemblent souvent à un boy’s club, parfois toxique.
Depuis la crise sanitaire, de plus en plus de femmes souhaitent accoucher chez elles. Ce regain d’intérêt révèle d’autres enjeux politiques : fermeture des petites maternités, désir d’une autre relation patient-médecin, ou revendication du pouvoir des femmes.
Après les révélations de Mediapart sur les problèmes de management à la direction de la communication du département de l’Hérault, la parole se libère. Treize femmes racontent leur souffrance au travail. Plusieurs d’entre elles mettent en cause le président Kléber Mesquida pour des violences sexuelles qu’il nie catégoriquement.
En juin 2000 sortait Baise-moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi. Le film se retrouve aussitôt au centre d’une polémique lancée par l’extrême droite catholique. L'épisode annonce un tournant dans le féminisme avec, cinq ans plus tard, la parution de King Kong Théorie. Un article de la revue La Déferlante à paraître jeudi 17 juin.
Bruno Le Maire ne cesse de tancer le secteur privé, et la majorité s’apprête à approuver une proposition de loi visant à accélérer la féminisation des instances dirigeantes des entreprises. Pourtant, l’Etat donne le mauvais exemple, et tout particulièrement à Bercy.
Face aux attaques du président turc contre les droits des femmes, dont la récente sortie du pays de la Convention d’Istanbul, le mouvement féministe musulman s’affirme et n’hésite plus à critiquer le sexisme du gouvernement islamo-conservateur.
Célébrons la Journée des droits des femmes en brisant la logique binaire et hiérarchique qui fait des femmes des sujets politiques subalternes. Luttons pour la réversibilité des genres et pour l’abolition des inscriptions administratives de la différence sexuelle et de genre.
Un collectif s’apprête à saisir la Défenseure des droits pour faire reconnaître le préjudice subi par des centaines de femmes ayant répondu à l’appel national à produire bénévolement des masques en tissu.
La journaliste et activiste égyptienne Mona Eltahawy, figure du féminisme arabe, publie un manifeste pour démanteler le patriarcat. Elle livre à Mediapart son cheminement intime et politique depuis la révolution de 2011 et parle aussi de l’agression sexuelle qu’elle a subie à 15 ans dans l'un des lieux les plus saints de l’islam, La Mecque.