La diffusion d’une vidéo amateur avait conduit le parquet à ouvrir une enquête. Placé en garde à vue fin décembre, l’agent doit être jugé pour « violences » le 6 mai 2024.
Le 12 janvier, à l’issue du procès du commissaire Rabah Souchi, le parquet du tribunal correctionnel de Lyon a requis six mois d’emprisonnement avec sursis contre celui qui, en mars 2019, à Nice, avait ordonné la charge, blessant grièvement la militante pacifiste Geneviève Legay. Au cours de l’audience, les témoignages ont accablé le commissaire, seul sur le banc des prévenus, une rareté en matière de violences policières.
Alors que les massacres israéliens à Gaza se poursuivent, l’Afrique du Sud a tenté de démontrer, jeudi 11 et vendredi 12 janvier devant la justice onusienne, qu’un génocide est en train d’être commis par Israël à Gaza. « Une calomnie », selon l’État hébreu.
Bonne foi, gestes nécessaires, professionnalisme en terrain hostile : sept ans après les faits, les membres du service chargé d’enquêter sur les accusés sont apparus comme leurs meilleurs soutiens. À la satisfaction de la défense.
Le premier jour d’audience a levé le voile sur le parcours des accusés, policiers sans histoire devenus les protagonistes d’une affaire criminelle. Avant d’en venir aux faits, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis a pris le temps d’un portrait de groupe.
Des documents judiciaires montrent que Nasser al-Khelaïfi a autorisé l’« armée numérique » créée par le Paris Saint-Germain pour dénigrer des personnalités sur les réseaux sociaux. Mediapart révèle les instructions très violentes données par son ancien directeur de la communication afin de « défoncer » les cibles du club parisien.
Sept ans après l’interpellation violente de Théodore Luhaka à Aulnay-sous-Bois, trois fonctionnaires de police doivent comparaître devant un jury populaire du 9 au 19 janvier. Le principal accusé, auteur du coup de matraque qui l’a grièvement blessé dans la zone rectale, risque quinze ans de prison.
De l’enquête au procès : l’affaire Legay — Podcast
Emmanuel Macron, Christian Estrosi et le procureur de la République de Nice l’assurent au lendemain de la manifestation des gilets jaunes du 23 mars 2019 : aucun membre des forces de l’ordre n’a touché Geneviève Legay, une pacifiste de 73 ans grièvement blessée. La journaliste Pascale Pascariello va alors mener tambour battant une enquête qui va pulvériser ce mensonge, et aboutir à un procès ce jeudi 11 janvier 2024. Premier volet de son récit.
De l’enquête au procès : l’affaire Legay — Podcast
Un policier, outré par les mensonges de sa hiérarchie, a donné à la journaliste de Mediapart la preuve que les autorités policières ont tout de suite su qu’elles étaient responsables des blessures de Geneviève Legay. Un gendarme haut gradé lui a plus tard permis de révéler que les gendarmes s’étaient ce jour-là opposés à cet ordre disproportionné. Mais comment ne pas mettre ces sources en difficulté ? Les explications de Pascale Pascariello.
Le 23 mars 2019, Geneviève Legay, 73 ans, est grièvement blessée à Nice lors d’une manifestation des gilets jaunes. Macron, Estrosi et le procureur de la République se précipitent pour disculper les policiers. Mais Pascale Pascariello va pulvériser leurs mensonges en démontrant la responsabilité du commissaire Souchi. La journaliste de Mediapart raconte son travail qui a conduit à l'ouverture d'une enquête judiciaire, un procès et une condamnation.
À la suite de leur audition, la commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des fédérations sportives met en cause notamment des présidents des fédérations de tennis, d’équitation, des sports de glace et de kickboxing.
Pièce maîtresse de l’opération de chantage à la sextape, l’ex-directeur de cabinet de Gaël Perdriau vient de faire des déclarations retentissantes aux juges chargés de l’enquête, selon les informations de Mediapart. Pierre Gauttieri a écopé d’une nouvelle mise en examen pour « association de malfaiteurs ».
Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné mardi un agent des douanes à deux ans de prison dont six mois ferme sous bracelet électronique. Une jeune femme l’accusait, enregistrement à l’appui, d’avoir sollicité des faveurs sexuelles contre l’oubli d’une amende.
Mardi 2 janvier, un agent des douanes doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir tenté d’imposer des relations sexuelles à une jeune femme qui devait régler une amende. Elle l’a aussitôt dénoncé, enregistrement à l’appui. Il affirme être tombé dans un piège.
Lors de l’opération de police qui l’a visé en juillet au sujet de la détention d’un lobbyiste au Qatar, le patron du PSG s’est enfermé une heure dans son avion, tandis que des dignitaires qataris menaçaient les policiers et téléphonaient aux ministres Catherine Colonna et Gérald Darmanin.
À Stains, en août 2021, un conducteur et sa passagère avaient été grièvement blessés lors d’un refus d’obtempérer. La juge d’instruction estime que les fonctionnaires de la BAC ont réagi d’une manière « disproportionnée », alors que le véhicule ne représentait plus de danger.