Le PNF a décidé de demander un nouveau procès à l’endroit de l’ancien ministre du travail, qui avait été relaxé, le 17 janvier dernier, par le tribunal judiciaire de Paris, dans une affaire de favoritisme sur un marché public au profit d’un géant français de l’eau, la Saur.
Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité. Elles visent un ancien officier de la gendarmerie rwandaise, dont Mediapart avait révélé la présence en France depuis des années. L’intéressé conteste tout acte répréhensible dans le passé.
La justice soupçonne Franck Julien d’un détournement de plus de 36 millions d’euros au préjudice de son entreprise, géant français du nettoyage industriel. Le patron conteste partiellement les faits. Une étonnante convention judiciaire d’intérêt public va aussi peser sur les débats qui s’ouvrent lundi 22 janvier.
Gaël Perdriau a été mis en examen le 19 janvier pour des faits d’« association de malfaiteurs » et de « détournement de fonds publics » dans l’affaire du chantage à la vidéo intime. De quoi rendre l’atmosphère politique plus irrespirable encore.
La cour d’assises de Seine-Saint-Denis a estimé que Marc-Antoine C., Jérémie D. et Tony H. s’étaient rendus coupables de violences illégitimes, mais a écarté la qualification criminelle. Un verdict qui semble satisfaire les deux camps.
L’avocat général a réclamé trois ans de prison avec sursis contre l’auteur du coup de matraque qui a gravement blessé Théodore Luhaka, trois et six mois de sursis pour ses coéquipiers. La cour d’assises doit rendre son verdict vendredi.
Alors que le maire de Saint-Étienne est à nouveau convoqué vendredi devant les juges d’instruction, il refuse toujours de quitter son poste. Mediapart a révélé que son directeur de cabinet a pointé la responsabilité directe de l’édile dans l’affaire.
Lors de leurs interrogatoires devant la cour d’assises, mardi et mercredi, les trois accusés ont réfuté tout acte de violence, n’admettant que quelques gestes ratés ou « malheureux » visibles sur des images.
Le tribunal judiciaire de Paris a relaxé l’ex-ministre du travail d’Emmanuel Macron, qui était soupçonné d’avoir truqué un marché au profit du groupe Saur, géant du marché de l’eau, en 2009.
La Cour de cassation a validé la mise en examen pour « complicité de crimes contre l’humanité » de l’entreprise française de matériaux de construction. Lafarge est soupçonné d’avoir scellé un accord financier avec des organisations terroristes en Syrie de façon à poursuivre ses activités sur place.
Devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, le jeune homme est revenu sur les conséquences de son interpellation, le 2 février 2017. Des séquelles handicapantes, l’impression d’être « mort » et l’espoir que les trois policiers soient « punis ».
Saisi par trois élus écologistes au sujet du Nice Climate Summit, événement en partie financé par les collectivités dirigées par Christian Estrosi, le parquet de Nice ouvre une enquête préliminaire pour « prise illégale d’intérêts ». Au moment des délibérations, l’édile n’avait pas précisé que son épouse, Laura Tenoudji, travaillait avec le journal « La Tribune », co-organisateur, et devait y animer deux tables rondes.
La diffusion d’une vidéo amateur avait conduit le parquet à ouvrir une enquête. Placé en garde à vue fin décembre, l’agent doit être jugé pour « violences » le 6 mai 2024.
Le 12 janvier, à l’issue du procès du commissaire Rabah Souchi, le parquet du tribunal correctionnel de Lyon a requis six mois d’emprisonnement avec sursis contre celui qui, en mars 2019, à Nice, avait ordonné la charge, blessant grièvement la militante pacifiste Geneviève Legay. Au cours de l’audience, les témoignages ont accablé le commissaire, seul sur le banc des prévenus, une rareté en matière de violences policières.
Alors que les massacres israéliens à Gaza se poursuivent, l’Afrique du Sud a tenté de démontrer, jeudi 11 et vendredi 12 janvier devant la justice onusienne, qu’un génocide est en train d’être commis par Israël à Gaza. « Une calomnie », selon l’État hébreu.
Bonne foi, gestes nécessaires, professionnalisme en terrain hostile : sept ans après les faits, les membres du service chargé d’enquêter sur les accusés sont apparus comme leurs meilleurs soutiens. À la satisfaction de la défense.