La préfecture de région Centre-Val de Loire a été perquisitionnée, mardi, dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet national financier. Mediapart avait révélé, fin janvier, que la préfète Régine Engström, débauchée chez le promoteur Nexity par Emmanuel Macron, avait soutenu un projet immobilier porté par son ancien employeur contre la position de services de l’État.
Un jeune homme de confession juive est décédé après avoir été percuté par un tramway à Bobigny le 16 février dernier. Si une vidéo diffusée ce lundi montre que la victime échappait à une agression, le caractère antisémite n’est, pour l’heure, pas retenu par le procureur, et l’avocat de la famille reste lui aussi prudent.
Les États généraux de la justice ont coûté près d’un million d’euros, versés à deux cabinets de conseil. D’autres consultations et audits confiés à des cabinets privés par le ministère de la justice posent la question de l’utilisation des fonds publics.
Pour protester contre ses conditions de détention, Florian D. a cessé de s’alimenter le 27 février. Il est hospitalisé depuis la semaine dernière, après quinze mois à l’isolement. La justice antiterroriste l’accuse d’avoir mis sur pied un « groupe clandestin armé » en France, après un séjour auprès de combattants kurdes.
Le ministre de la justice a affirmé sur procès-verbal avoir suggéré au plus haut magistrat de France d’ouvrir une enquête pour trouver les sources de Mediapart après la publication d’un article embarrassant, selon les révélations d’un livre.
En 2018, alors vice-présidente de la région Grand Est chargée de l’agriculture, Pascale Gaillot a encouragé au moins une subvention de 156 000 euros pour une association dont son mari est partie prenante. Elle est candidate aux prochaines législatives.
Construction de nouvelles places, aménagements de peine, travail en détention, expulsion des condamnés étrangers… Sur les prisons, le clivage droite-gauche existe encore.
Isabelle a été victime de plusieurs coups de feu tirés par son ex-compagnon en février 2021. Malgré de nombreuses alertes et une garde à vue, le parquet avait classé ses trois plaintes. Il avait aussi rendu à cet homme les armes qu’il a ensuite utilisées contre elle.
La procureure de Bordeaux a requis 18 mois d’emprisonnement, assortis d’un sursis probatoire, contre le député (ex-LREM) Benoît Simian, jugé pour harcèlement envers son épouse dans le cadre d’un divorce houleux. Trois ans d’inéligibilité ont également été demandés.
Accusée de harcèlement moral par une demi-douzaine de membres de son cabinet, l’ex-secrétaire d’État chargée de l’éducation prioritaire, évincée du gouvernement le 5 mars est désormais visée par une enquête du parquet de Paris, selon les informations de Mediapart.
Durant les deux derniers jours de leur procès, la plateforme et ses ex-dirigeants ont contesté pied à pied l’accusation de « dissimulation systémique du statut de salarié » des livreurs. La procureure a requis la peine maximale contre l’entreprise. La décision sera rendue le 19 avril.
Les 9 et 14 mars, les audiences ont montré deux visages opposés. D’un côté, les ex-responsables de la filiale française, qui ont dépeint leur impuissance face au siège londonien. De l’autre, des prestataires censément indépendants mais détaillant leur rapport de subordination à la plateforme.
Le parquet de Sarreguemines, en Moselle, a lancé des investigations sur les agissements du président de la communauté de communes du Pays de Bitche, élu aux multiples mandats et vice-président du département.
L’ex-directeur de l’Institut Montaigne, qui a reconnu avoir administré de la MDMA à l’une de ses collaboratrices, était absent de son procès jeudi matin. Sa victime, qui demandait l’ouverture d’une information judiciaire afin que l’intention sexuelle puisse être examinée, a été déboutée. L’audience a été renvoyée au 10 novembre.
Le premier jour d’audience du procès visant la plateforme de livraison de repas pour « travail dissimulé », mardi 8 mars, a montré que même des livreurs qu’elle a choisi de faire comparaître pouvaient mettre en lumière leurs étranges relations de travail.
L’ex-directeur de l’Institut Montaigne et soutien historique d’Emmanuel Macron sera jugé jeudi à Paris pour avoir administré de l’ecstasy à l’une de ses employées. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits et admis avoir déjà drogué sa compagne à son insu, selon des informations de Mediapart. L’enquête, express, laisse en suspens de nombreuses questions.