Les quatorze accusés se sont exprimés en dernier. Ils sont plusieurs à espérer échapper aux peines requises par le parquet ou à la qualification de malfaiteur terroriste. Salah Abdeslam a dit qu’il n’était « pas un assassin ».
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Aurélia Gilbert, une rescapée du Bataclan, raconte le blocage qu’elle a eu après son témoignage.
Maîtres Olivia Ronen et Martin Vettes ont plaidé pour Salah Abdeslam contre les réquisitions du parquet, qui avait réclamé à son encontre une peine de réclusion à perpétuité incompressible.
Auteur du livre « Les Guerres de l’ombre de la DGSI », le journaliste Alex Jordanov a été mis en examen, vendredi 24 juin, pour plusieurs infractions, dont celle de « divulgation de secret défense ».
Psychiatres, magistrats et préfets jonglent avec des impératifs complexes et parfois contraires, quand il faut choisir de maintenir ou non un patient dans une unité pour malades difficiles (UMD). Cas d’espèce avec l’affaire Romain Dupuy.
Jeudi, le parquet de Bobigny a requis trois mois de prison avec sursis contre Diatou M., une femme enceinte interpellée sous les yeux des usagers en gare d’Aulnay-sous-Bois, en juin 2020. Les agents de la sûreté ferroviaire mettent en cause son « comportement » ce jour-là, tandis qu’elle les accuse de violences illégitimes.
Les avocats de Mohamed Abrini, Marie Violleau et Stanislas Eskenazi, ont demandé une peine juste pour « l’homme au chapeau », qui a renoncé à participer aux attaques du 13-Novembre.
L’ancien député LREM de la Gironde, défait aux dernières législatives, a été condamné ce jeudi 23 juin pour le harcèlement de son ex-femme. Benoît Simian écope de huit mois de sursis mais échappe à une peine d’inéligibilité.
Pendant toute la durée du procès des attentats du 13-Novembre, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Christophe Naudin, un rescapé du Bataclan, fait part de ses regrets d’avoir déserté l’audience ces derniers temps.
Le groupe privé « TN Rabiot Police Officiel » réunissait 8 000 membres, pour l’essentiel policiers et gendarmes, jusqu’à ce que le site StreetPress dévoile la teneur haineuse de certains échanges en 2020. Deux fonctionnaires de police, jugés en avril pour « injures racistes » et « provocation à la haine », ont été condamnés mercredi.
Les avocates Gisèle Stuyck et Margaux Durand-Poincloux ont plaidé lundi l’absence de « complicité » d’Osama Krayem dans les attaques terroristes de Paris. La réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 30 ans a été requise contre lui.
En mai 2020, un gardien de la paix stagiaire avait été écarté de la police nationale pour des propos tenus à l’école de police. Vendredi, le tribunal administratif a annulé son exclusion, qu’il juge infondée, et ordonné au ministère de l’intérieur de « reconstituer sa carrière ».
Cinq avocats se sont relayés pour plaider en faveur d’une « peine juste » pour Muhammad Usman et Adel Haddadi, interpellés en Autriche en décembre 2015. Le parquet réclame 20 ans de prison contre ces hommes qui n’ont pas participé aux attentats.
La défense de deux complices présumés d’Amedy Coulibaly, qui doivent être rejugés en appel, réclame l’exploitation d’un bloc-notes du terroriste oublié par l’enquête et des investigations sur deux islamistes liés aux filières djihadistes toulousaines.
Maîtres Negar Haeri et Xavier Nogueras ont plaidé mardi l’acquittement de Mohammed Amri, l’un des deux accusés venus à Paris pour y récupérer Salah Abdeslam la nuit des attentats. Maître Delphine Boesel a souligné la jeunesse de Hamza Attou qui l’accompagnait.
Cinq ans de prison ont été requis contre Ali Oulkadi, accusé de « recel de criminel terroriste » pour avoir déposé Salah Abdeslam dans Bruxelles. Lundi, ses avocates, Marie Dosé et Judith Lévy, ont contesté l’accusation terroriste.