En 2013, la journaliste et militante Éloïse Bouton avait mené, seins nus, une action féministe dans une église. Elle avait été condamnée pour « exhibition sexuelle ». La Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la France pour « violation de la liberté d’expression ».
Une peine de prison avec sursis et une forte amende ont été requises mercredi contre le candidat malheureux aux législatives de 2012 dans les Hauts-de-Seine, s’agissant du financement de sa campagne.
Six surveillants pénitentiaires de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord) doivent être jugés à Lille, jeudi 13 octobre, pour des « violences en réunion » sur un détenu menotté. Pendant vingt minutes, cet homme de 29 ans a été frappé, traîné au sol et transporté entièrement nu de sa cellule au quartier disciplinaire, sous l’œil des caméras de surveillance.
Une enquête judiciaire a mis au jour deux hommes d’influence qui gravitaient autour du PSG et détenaient des données sensibles sur son patron, Nasser al-Khelaïfi. L’un d’entre eux a été détenu pendant neuf mois au Qatar, où il affirme avoir subi des actes de « torture ».
Condamné à 30 ans de prison en première instance, Ali Polat a été interrogé, mardi, par la cour d’assises spéciale. Il a livré des éléments sur le parcours d’un mystérieux sac d’armes qui a intéressé l’enquête.
Amar Ramdani, l’un des deux accusés, a été soumis lundi à un feu de questions qui l’ont déstabilisé. Mais il a continué de nier sa participation à un trafic d’armes en faveur de Coulibaly.
L’ancien président de la République et son ex-ministre de l’intérieur ont témoigné devant la cour d’assises spéciale de Paris qui juge l’attentat du 14 juillet 2016. Pressés de questions sur le dispositif de sécurité mis en place ce soir-là, les deux hommes se sont dédouanés de toute responsabilité.
La multinationale pétrolière, touchée par une grève dans ses raffineries, comparaît mardi 11 octobre pour des manquements ayant contribué à la survenue d’une violente explosion dans ses installations de Gonfreville-l’Orcher.
Avec le projet de loi examiné mardi au Sénat, le gouvernement veut généraliser la sanction immédiate des plus petits délits par des amendes, aux mains des policiers et des gendarmes. Une mesure critiquée jusqu’au Conseil d’État pour son « risque d'arbitraire », et revue à la baisse (pour l’instant) en commission des lois.
Le tribunal correctionnel de Marseille juge, à partir du lundi 10 octobre, 23 membres de Génération identitaire pour « violences » lors de leur intrusion au siège de SOS Méditerranée, le 5 octobre 2018. Avant d’être dissoute en 2021, cette association de l’ultradroite avait fédéré des militants dans toute la France.
La cour d’assises a multiplié les interrogatoires pour déterminer la responsabilité des deux accusés Ali Polat et Amar Ramdani dans les livraisons d’armes, mais les preuves manquent toujours. De nouvelles auditions sont prévues lundi et mardi.
Des étrangers interpellés cette semaine à Paris ont défilé vendredi devant le juge pour contester leur enfermement en rétention, près de l’aéroport de Roissy, en vue de leur expulsion. Certains, en état de grande vulnérabilité, ne comprenaient pas ce qui se jouait pour eux.
De nombreuses parties civiles s’interrogent sur la faiblesse du dispositif de sécurité mis en place au soir du 14 juillet 2016, sur la promenade des Anglais. Elles attendent avec impatience les explications des responsables politiques et la fin de l’enquête dédiée.
En vertu d’une loi italienne de 1930, la Cour de cassation pourrait remettre à l’Italie le militant altermondialiste réfugié en France depuis plus de dix ans, au moment où le post-fascisme accède au pouvoir dans la péninsule. La gauche s’y oppose fermement.
Deux salles de retransmission ont été installées au palais Acropolis, à Nice, pour permettre à chacun de suivre en vidéo le procès qui se tient à Paris. Une « compensation » qui agit comme une catharsis pour la plupart des victimes et de leurs familles, mais que bon nombre de parties civiles jugent très insuffisante.
Devant le tribunal administratif de Nantes, la défense du journaliste syrien et collaborateur de Mediapart a relevé les erreurs et approximations dans la position du ministère de l’intérieur justifiant le rejet du visa humanitaire. Et réclamé un nouvel examen de sa demande.