Après la génération « techno », la génération « apéro » donne le tournis aux responsables politiques. Les questions affluent avec la mort d’un participant à « l’apéro géant » de Nantes : faut-il interdire, encadrer, laisser-faire ou laisser-aller ?
Six panneaux publicitaires des Champs-Elysées ont été barbouillés par des «déboulonneurs»,début 2008. Les acteurs de cette opération antipub ont comparu devantla justice pour «dégradations», vendredi 12 mars. Avec des témoins de choix.
Si vous ne voulez pas être condamné à trois mois de prison, ni perdre votre femme, votre intégrité physique, votre humour, votre intimité et votre argent, arrêtez immédiatement d'envoyer des messages par téléphone.
La Cour d'appel de Chambéry a examiné en appel ce mercredi, la condamnation pour diffamation des auteurs de La France rebelle, un livre sur les mouvements contestataires. Ils sont poursuivis par la Confédération savoisienne, un groupe d'indépendantistes de la Savoie. La communauté scientifique s'inquiète des menaces que ferait porter une confirmation de cette condamnation en première instance sur la liberté de la recherche et de l'enquête. Verdict le 17 juin.
«Criminalisation du mouvement social», «atteinte à la liberté d'association»: les défenseurs des droits de l'Homme ont des mots très durs pour qualifier les poursuites pénales lancées par le préfet des Pyrénées-Atlantiques contre une association locale d'agriculteurs à tendance écologique. Cette affaire a été examinée, jeudi 29 janvier, par le tribunal correctionnel de Bayonne, qui s'est donné trois mois pour trancher l'épineuse querelle linguistique apparemment au cœur des débats.
Le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, fait face à une série de déconvenues. Coup sur coup, il vient d'être rappelé à l'ordre non seulement par le Conseil de l'Europe mais aussi par le nouveau contrôleur général des lieux de privation de liberté. Auparavant, il avait été contraint de renoncer à un renvoi forcé d'Afghans par la Cour européenne des droits de l'Homme. Il est aussi obligé de revoir sa réforme des centres de rétention administrative, à la suite de l'annulation de l'appel d'offres par le tribunal administratif de Paris.
Qui est Antoine Di Zazzo, l'homme qui a vendu à la police et à la gendarmerie le si décrié «pistolet à impulsion électrique»? Quels sont ses réseaux? Ses méthodes? Ses bénéfices? Mediapart publie une enquête fouillée, à la fois vidéo et écrite, alors que le PDG de Taser France est mis en examen dans l'affaire de l'espionnage présumé d'Olivier Besancenot.
La justice a eu recours à plusieurs reprises, ces derniers mois, à des tests génétiques visant à déterminer l'origine «ethnique» du porteur d'une trace ADN laissée sur la scène d'un crime ou d'un délit. Ces tests sont, selon certains magistrats et scientifiques, un détournement de la loi en la matière. «J’avais tout à fait conscience du caractère explosif de ce genre de tests», a expliqué à Mediapart le patron du laboratoire qui propose ce programme de tests. Lire aussi notre entretien avec un juge d'instruction qui dit son "effarement".
Un petit procès pour un gros sujet de société, le harcèlement publicitaire, s'ouvre mercredi 14 mai à Lyon. Il s'agit d'une nouvelle procédure pénale contre des «barbouilleurs» antipub, surnommés les «déboulonneurs», et qui veulent provoquer le débat jusque devant la justice. Ce collectif, qui guerroie contre les grands afficheurs, marque des points.
Depuis les émeutes de banlieue de 2005, le ministère de l'Intérieur souffle le chaud et le froid à propos des drones. Ont-ils oui ou non survolé la Seine-Saint-Denis? Et avec quels résultats? Mediapart a enquêté sur la tendance récente de la police à miser sur le tout technologie, où la preuve supplante peu à peu le culte de l'aveu. Lecture automatisée de plaques d'immatriculation, généralisation des bornes de prises d'empreintes digitalisées, ADN: rencontre avec Thierry Delville, le discret responsable de ce changement de culture.
L'un des leaders de la mobilisation des sans-papiers en instance d'expulsion, Abou Ndianor, a été relâché à la suite d'une erreur de procédure. Toujours sans papiers, il retrace son parcours en France et son face-à-face épique avec l'administration.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie vient de limoger un sous-préfet de Charente-Maritime qui, sans faire état de sa fonction, avait signé un article polémique sur la politique israélienne.