Nicolas Sarkozy a rendu son verdict. C'est Rémy Pflimlin, l'actuel directeur général de Presstalis (les ex-NMPP), qu'il a finalement choisi de porter à la présidence de France Télévisions. La disgrâce d'Alain Minc et l'affaire Woerth expliquent ce choix. Parti pris.
Liliane Bettencourt était l'invitée grand format du journal de Claire Chazal, vendredi 2 juillet. «Un bon coup» pour la chaîne mais qui fait débat vu la façon dont TF1 traite l'affaire.
Le conseil de surveillance du groupe La Vie-Le Monde s'est prononcé pour l'offre Bergé-Niel-Pigasse. Le trio va entrer en négociations exclusives pour devenir le nouvel actionnaire majoritaire.
En avril 2009, Jean-Luc Hees, candidat désigné par Nicolas Sarkozy pour prendre la tête de Radio France, avait donné des garanties aux députés, qui l'interrogeaient sur le cas Stéphane Guillon. «C'est un garçon qui a beaucoup de talent, que je ne mettrai pas à la porte», avait-il assuré. Vidéo.
Les trios Bergé-Niel-Pigasse et Perdriel-Orange-Prisa ont chacun déposé, lundi, une offre de reprise du groupe La Vie-Le Monde dont nous révélons les détails ainsi que le plan B concocté par Robert Monteux et ses épargnants. Le sort du Monde devrait se jouer dans les huit jours.
Pour des raisons de procédure, Nicolas Sarkozy devra désigner avant fin juin le nouveau président de France Télévisions. Le patron d'Europe 1, Alexandre Bompard, qui est l'un de ses proches, est toujours son favori. Si elle se confirme, cette nomination serait choquante. Pour une cascade de raisons: professionnelles, éthiques et surtout démocratiques. Parti pris.
Les médias suivent à la loupe la course de petits chevaux. Le Monde est à vendre, qui va l'emporter? Mais le seul débat qui importe a été poussé sous le tapis: la vente de ce journal signifie un nouvel affaissement de notre profession et du débat public. Parti pris.
La chaîne Arte censure l'intervention d'un contradicteur de Claude Allègre dans une émission de débat dont l'ancien ministre de la recherche était l'invité principal, «Giordano Hebdo».
Dans l'hypothèse d'un départ d'Alexandre Bompard pour la présidence de France Télévisions, la direction d'Europe-1 serait à pourvoir. Trois candidats sont sur les rangs: leur histoire en dit long sur les mœurs du monde de la radio, de la presse et du capitalisme parisien.
Président de la société des rédacteurs du Monde, dont l'indépendance est menacée, Gilles Van Kote confirme les discussions engagées avec le groupe espagnol Prisa. «On ne peut pas se contenter de normaliser cette entreprise», prévient-il en évoquant d'autres scénarios possibles.
La privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions a été suspendue. L'affaire donne donc lieu à une crise entre le groupe audiovisuel public et le chef de l'Etat.
La révélation par Mediapart que Nicolas Sarkozy comptait annoncer dès mardi la nomination de l'un de ses proches, Alexandre Bompard, à la tête de France Télévisions a eu un effet boomerang : après de nombreux conciliabules ce week-end, dans un climat d'inquiétude, l'Elysée hésite désormais à suivre le calendrier prévu. Le chef de l'Etat doit fixer sa ligne de conduite dans les prochaines heures, car c'est mardi matin que se tient un important conseil d'administration du groupe public.
Selon nos informations, Nicolas Sarkozy a décidé d'annoncer rapidement qu'il compte nommer Alexandre Bompard à la présidence de France Télévisions. Le chef de l'Etat cherche à déstabiliser l'actuel président du groupe, Patrick de Carolis, dont le mandat ne prend fin qu'au mois d'août. Alexandre Bompard, patron d'Europe 1, est un proche du chef de l'Etat, mais aussi d'Alain Minc et de Stéphane Courbit, qui sont au centre de la polémique autour de la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions.
Selon les informations de Mediapart, les groupes de travail mis au point par le groupe public sont parvenus à la conclusion que l'acquéreur retenu pour la régie publicitaire de France Télévisions, Stéphane Courbit, ne peut pas dans le même temps être producteur sur France 2. L'incompatibilité ne serait pas juridique mais «éthique». Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, l'a confirmé lundi, soulignant que la privatisation butait sur un «problème déontologique ». Un consensus parlementaire s'esquisse en outre pour le maintien de la publicité sur les écrans publics.
Le patron de Newsweb, la filiale de Lagardère Active qui gère le site du Journal du dimanche, a été contraint à la démission. Ce départ sanctionne la publication, sur le JDD.fr, du billet de blog qui a lancé la rumeur mondiale d'une liaison entre Carla Bruni-Sarkozy et le chanteur Benjamin Biolay. Le directeur de la rédaction du JDD a adressé une lettre d'excuses à Nicolas Sarkozy.
Sur France 2, Jean-François Copé avait préempté la soirée en annonçant la naissance de l'antisarkozysme façon UMP. Alors, TF1 eut tout le loisir de faire sa petite soupe sur son petit feu dans son petit coin: de petites polémiques affriolantes, grâce à l'électrisant Xavier Bertrand. Mais où étaient les présidents de région?