En annonçant vouloir réviser la Constitution pour mettre fin au droit du sol à Mayotte, Emmanuel Macron prend une décision contraire à notre histoire, dangereuse pour nous tous et inefficace au regard de son objectif de limiter l’immigration irrégulière.
Alors que les moins de 20 ans représentent 55 % de la population de l’île, aucun plan pour la jeunesse ne se profile, laissant chaque jour la violence et l’errance gagner du terrain. Dernier rempart à un abandon généralisé, l’école tente de faire face mais se retrouve elle-même bien isolée.
Depuis le 22 janvier, Mayotte est paralysée par des barrages routiers érigés aux quatre coins de l’île par des militants antimigrants. Le mouvement se durcit. Au-delà, transpire un sentiment d’abandon de l’État, pris à son jeu de la surenchère xénophobe.
Même si le « cataclysme » redouté par les autorités ne s’est finalement pas produit, les dégâts sont considérables sur l’île au lendemain du passage du cyclone Belal. Des renforts de la sécurité civile et le ministre des outre-mer, Gérald Darmanin, sont attendus mercredi.
En réaction à une vidéo en circulation depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux dans laquelle un policier de Cayenne semble tenir des propos racistes lors d’une intervention, une enquête administrative a été ouverte à l’encontre du fonctionnaire, à la demande du préfet de Guyane.
La première ministre a fait un crochet par Mayotte pour tenter d’apaiser une île en souffrance. Elle a promis de nouveaux investissements pour l’eau, le logement ou la santé. Seulement, les engagements multipliés depuis des mois par le gouvernement n’ont jusqu’ici rien arrangé à la situation.
L’Association guadeloupéenne de sauvegarde de l’enfance à l’adulte est devenue incontournable dans le secteur du handicap sur l’île. Cependant, des manquements multiples posent la question de sa légitimité à poursuivre les missions qui lui ont été confiées.
En catastrophe, la France gère une crise de l’eau pourtant écrite dès le mois de mars. Elle se répétera, car les ressources en eau sur l’île sont inférieures aux besoins. Les projets d’ingénierie se multiplient. Mais les solutions les moins coûteuses et les plus respectueuses d’un environnement fragile sont négligées.
Deux ans après le troisième référendum d’autodétermination, la Nouvelle-Calédonie doit trouver une suite à l’accord de Nouméa. Une gageure pour les indépendantistes, confrontés à des divisions internes et à un manque de renouvellement.
En Amazonie, les peuples autochtones sont rejoints par des ONG françaises dans leur lutte pour la sauvegarde de la forêt. Cet immense territoire, possédé en grande majorité par la France, est l’un des enjeux du combat indépendantiste d’élus guyanais.
L’eau ne coule plus que 30 heures par semaine sur l’île et son accès est régulièrement empêché par les patrouilles de la police aux frontières. Faute de médecins, le tri des malades, de plus en plus drastique, fait un peu plus monter la tension sur l’île.
Pour les indépendantistes martiniquais, retrouver leur culture passe par l’instauration d’une « langue officielle » ou encore l’officialisation d’un drapeau militant. Fort-de-France se veut en pointe sur des sujets identitaires.
Engagés dans un bras de fer juridique avec la France devant les Nations unies, les élus polynésiens ont obtenu l’ouverture de discussions en vue de la décolonisation de leurs archipels. Dans les îles, des familles militantes se réapproprient l’histoire de leur peuple.
Emmanuel Macron a confirmé aux élus ultramarins conviés à l’Élysée que la prochaine révision constitutionnelle ne concernera que la Nouvelle-Calédonie. Premier volet de notre série sur les poussées indépendantistes et les velléités d’émancipation dans les outre-mer français.
Sur l’île française où l’eau manque deux jours sur trois, l’épidémie de gastro-entérite galope, et d’autres maladies liées à l’eau menacent. L’hôpital, abîmé par les multiples crises qui frappent le département, ne peut plus soigner dignement les habitants.
La compagnie Air Antilles est sauvée, mais l’autre branche du groupe Caire, Air Guyane, a été liquidée vendredi 29 septembre par le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre. Laissant 78 salariés sur le carreau et plusieurs communes guyanaises sans moyen d’accès.