L’Association guadeloupéenne de sauvegarde de l’enfance à l’adulte est devenue incontournable dans le secteur du handicap sur l’île. Cependant, des manquements multiples posent la question de sa légitimité à poursuivre les missions qui lui ont été confiées.
En catastrophe, la France gère une crise de l’eau pourtant écrite dès le mois de mars. Elle se répétera, car les ressources en eau sur l’île sont inférieures aux besoins. Les projets d’ingénierie se multiplient. Mais les solutions les moins coûteuses et les plus respectueuses d’un environnement fragile sont négligées.
Deux ans après le troisième référendum d’autodétermination, la Nouvelle-Calédonie doit trouver une suite à l’accord de Nouméa. Une gageure pour les indépendantistes, confrontés à des divisions internes et à un manque de renouvellement.
En Amazonie, les peuples autochtones sont rejoints par des ONG françaises dans leur lutte pour la sauvegarde de la forêt. Cet immense territoire, possédé en grande majorité par la France, est l’un des enjeux du combat indépendantiste d’élus guyanais.
L’eau ne coule plus que 30 heures par semaine sur l’île et son accès est régulièrement empêché par les patrouilles de la police aux frontières. Faute de médecins, le tri des malades, de plus en plus drastique, fait un peu plus monter la tension sur l’île.
Pour les indépendantistes martiniquais, retrouver leur culture passe par l’instauration d’une « langue officielle » ou encore l’officialisation d’un drapeau militant. Fort-de-France se veut en pointe sur des sujets identitaires.
Engagés dans un bras de fer juridique avec la France devant les Nations unies, les élus polynésiens ont obtenu l’ouverture de discussions en vue de la décolonisation de leurs archipels. Dans les îles, des familles militantes se réapproprient l’histoire de leur peuple.
Emmanuel Macron a confirmé aux élus ultramarins conviés à l’Élysée que la prochaine révision constitutionnelle ne concernera que la Nouvelle-Calédonie. Premier volet de notre série sur les poussées indépendantistes et les velléités d’émancipation dans les outre-mer français.
Sur l’île française où l’eau manque deux jours sur trois, l’épidémie de gastro-entérite galope, et d’autres maladies liées à l’eau menacent. L’hôpital, abîmé par les multiples crises qui frappent le département, ne peut plus soigner dignement les habitants.
La compagnie Air Antilles est sauvée, mais l’autre branche du groupe Caire, Air Guyane, a été liquidée vendredi 29 septembre par le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre. Laissant 78 salariés sur le carreau et plusieurs communes guyanaises sans moyen d’accès.
Le « territoire d’outre-mer » traverse une crise politique et coutumière. Pénuries de produits essentiels, conflits sociaux et divisions sont les conséquences de l’immixtion dans l’organisation ancestrale de l’archipel océanien de l’Administration supérieure, équivalent local de la préfecture.
Neuf mois après le non-lieu dans le dossier pénal du chlordécone, des associations appellent la population à se porter partie civile en vue de la procédure d’appel. Philippe Pierre-Charles, porte-parole du collectif Lyannaj pou dépolyé Matinik, nous explique pourquoi la lutte continue.
Après avoir assuré, malgré les alertes, que tous les collèges et lycées de l’île étaient reliés au raccordement d’urgence mis en place face aux coupures incessantes sur l’île, les autorités viennent de reconnaître que l’eau n’est pas potable en plusieurs endroits.
Génératrice de profondes inégalités et d’un ressentiment perceptible dans tout l’outre-mer, la sur-rémunération des fonctionnaires profite à un petit nombre de privilégiés et à la France elle-même. Dernier volet de notre série sur les conséquences contemporaines du « supplément colonial ».
Le territoire de Wallis-et-Futuna, administré par la France avec le soutien des monarchies locales, détient le record de la sur-rémunération des fonctionnaires. L’économie y dépend à 95 % des transferts d’argent public, mais le système ne fonctionne plus.
La France entretient la hausse les prix du transport aérien, au détriment des citoyens « non sur-rémunérés » littéralement assignés à résidence sur leur île ou en Guyane enclavée. Deuxième volet de notre série sur les conséquences contemporaines du « supplément colonial ».