Cette île guadeloupéenne à l’économie rurale tente de maintenir une activité ancestrale, tirée de la période esclavagiste : sa production de sucre de canne, peu rentable et concurrencée par la betterave depuis des années. Premier volet de notre série.
En plaçant les territoires ultramarins sous la tutelle du ministère de l’intérieur et en chargeant des personnalités clivantes de s’en occuper, le président de la République a consterné bon nombre d’élus et de hauts fonctionnaires. Des Antilles à la Nouvelle-Calédonie, la situation est aujourd’hui critique. Et la rupture bientôt consommée.
En Guyane, comme dans le reste des outre-mer français, les termes du débat politique entre les deux tours des élections législatives ont pris le caractère de l’épuisement. La Nupes n’y est pas officiellement représentée et les députés de la majorité sortante tentent de se défaire d’un héritage trop lourd à porter.
En récoltant plus de 60 % des suffrages aux Antilles françaises, Marine Le Pen confirme son ancrage ultramarin. Ce vote représente aussi et surtout la profonde rupture de cet électorat avec le président sortant.
Au premier tour, Jean-Luc Mélenchon a réuni plus de la moitié des suffrages en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane. L’abstention record et le fait que Marine Le Pen a consolidé son électorat ultramarin augurent d’un second tour incertain.
À quelques jours du premier tour, l’enthousiasme de la campagne n’a pas gagné cette ville de l’Ouest guyanais, dont l’histoire charrie la rencontre des cultures, et où les enjeux d’identité et de vivre-ensemble se jouent d’abord sur le terrain de la proximité.
Autrefois puissant dans ces départements et territoires français, le chiraquisme ultramarin tenait à la fois de l’idéologie paternaliste du RPR et de la personnalité du président Jacques Chirac. Aujourd’hui, Valérie Pécresse s’en revendique. Tout comme l’extrême droite.
Les citoyens réunionnais vivent avec l’islam une singularité laïque et apaisée, à mettre en rapport avec les discours de haine banalisés en France, particulièrement à l’occasion de cette campagne présidentielle. Cinquième volet de notre série.
Le candidat de La France insoumise est le plus populaire, après Marine Le Pen, dans les outre-mer. Déplacements, programme dédié et soutiens : Jean-Luc Mélenchon en a fait un axe important de sa campagne. Non sans angles morts, ni paradoxes.
Depuis les berges du fleuve Maroni, dans l’ouest de la Guyane, l’élection présidentielle paraît bien loin. Pourtant, les batailles à mener ne manquent pas, à commencer par celle de l’accès au logement et à la terre, qui occupe le quotidien de beaucoup, électeurs ou non.
Tous les territoires de l’Outre-mer français subissent de graves violences écologiques, souffrent de solutions énergétiques et infra-structurelles inadaptées. Scrutin après scrutin, le score des Verts y reste anecdotique. Troisième volet de notre série.
Affublé de surnoms, mis en chanson, destinataire de cadeaux menaçants : le préfet de Martinique, Stanislas Cazelles, est un proche d’Emmanuel Macron. Il travaille avec un succès relatif à la réélection du président. Deuxième volet de notre série sur les enjeux électoraux ultra-marins de la présidentielle.
Personnel déboussolé, noyé dans les déménagements et les problèmes informatiques. Recul du dialogue social. Une réforme inédite secoue depuis deux ans les fonctionnaires de l’État en Guyane. L’enquête de Guyaweb dévoile les difficultés rencontrées par les agents et agentes.
Le vote en faveur de l’extrême droite progresse de façon continue dans l’outre-mer français depuis 20 ans : le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen est le parti qui y a recueilli le plus de voix au premier tour en 2017. Voici pourquoi cela pourrait continuer.
Élie Domota, leader du collectif LKP, a été remis en liberté après avoir été interpellé et placé en garde à vue jeudi à la suite d’une manifestation contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale en Guadeloupe.
Les cancers de la prostate liés à l’exposition au chlordécone, un pesticide largement utilisé pendant des décennies aux Antilles, sont reconnus comme maladie professionnelle, selon un décret publié aujourd’hui au Journal officiel.