La Ciase a effectué vingt-deux signalements auprès des parquets pour des violences sexuelles dont elle a eu connaissance dans le cadre de ses travaux. Ce chiffre, peu élevé au regard du nombre de victimes identifiées, pose de nombreuses questions sur les suites à donner à ce rapport accablant.
Le parquet de Paris a requis, vendredi 8 octobre, un non-lieu pour le cinéaste Luc Besson, accusé de viol par l’actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy. Il revient désormais à la juge d’instruction chargée de ce dossier de confirmer ou pas ce non-lieu.
Après que le rapport Sauvé a révélé que des centaines de milliers d’enfants français avaient été abusés sexuellement par des ecclésiastiques, les réactions des responsables politiques, de gauche comme de droite, paraissent timides. Certains demandent néanmoins à la justice d’intervenir et à l’Église de se réformer.
Mgr Ravel a vigoureusement dénoncé, mardi 5 octobre, la responsabilité de l’Église dans les violences commises par des ecclésiastiques. Mais face à la demande d’une victime, il a refusé de rendre publique la suspension d’un prêtre alsacien, désormais retraité.
L’avocate Nathalie Tomasini reprochait à l’actuel ministre de la justice un geste jugé menaçant et des propos tenus avant sa nomination au gouvernement, en marge du procès d’un féminicide en février 2020.
Sans attendre la publication du rapport Sauvé, l’Église a déjà acté l’essentiel de son dispositif d’indemnisation des victimes et souhaite collecter 5 millions d’euros. Des questions subsistent sur l’origine des fonds, l’évaluation des préjudices ou la responsabilité de l’institution.
La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église a rendu son rapport. Une étude estime que 330 000 mineurs ont été victimes de violences sexuelles au sein de l’Église depuis 1950, dont 216 000 de membres du clergé.
À l’étranger, de nombreuses enquêtes ont déjà été menées sur les violences sexuelles dans l’Église. Elles ont mis en lumière des milliers de victimes et à chaque fois la responsabilité des institutions catholiques.
L’ancien ministre était invité à participer à une table ronde sur les « responsabilités journalistiques ». Plusieurs médias ont annulé leur participation, et plusieurs groupes féministes ont manifesté. Au cœur du débat : sa mise en cause publique pour viol.
Deux ans après les premiers signalements, un an après les révélations de Mediapart, l’ancien ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, rappelé en catastrophe, n’est toujours pas fixé sur son avenir. Sans affectation, mais pas sanctionné.
La star de R’n’B, auteur du tube mondial « I Believe I Can Fly », a été condamnée par un tribunal de New York d’une série de crimes sexuels, dont celui d’avoir dirigé pendant des années un « système » d’exploitation sexuelle de jeunes femmes, dont des mineures.
Selon nos informations, l’actuel ministre de la justice est visé par une plainte pour menaces physiques et violences psychologiques, déposée le 21 septembre par l’avocate Nathalie Tomasini. Elle lui reproche un geste jugé menaçant et des propos tenus avant sa nomination au gouvernement, en marge du procès d’un féminicide en février 2020.
La star de R’n’B, auteur du tube mondial « I Believe I Can Fly », est jugée à New York pour « exploitation sexuelle de mineurs », « kidnapping » et « travail forcé ». À la barre, les témoins racontent un « système » de « prédation » qui aurait bénéficié, pendant des décennies, d’une totale impunité.
L’enquête pour viol visant Gérald Darmanin s’achemine vers un non-lieu. Selon nos informations, la juge d’instruction a annoncé son intention de clore les investigations qui avaient été relancées en juin 2020 après un recours de la plaignante, Sophie Patterson.
En 2015, l’affaire Jacqueline Sauvage a ouvert le débat sur la légitime défense des femmes battues. En France, elles sont chaque année une dizaine à tuer leur conjoint après avoir subi des violences. Il est exceptionnel qu’elles soient acquittées. Voici les histoires de Florianne Harelle, Adriana Sampaïo et Alexandra Lange.
À la suite d’accusations de violences sexuelles et d’une enquête interne, l’établissement a prononcé une sanction disciplinaire à l’encontre de l’enseignant, professeur de violoncelle, mais pas de licenciement pour faute grave. En cause : ses « méthodes d’enseignement ».