Treize enfants d’une école maternelle parisienne ont été auditionnés dans une enquête pour « agression sexuelle et viol sur mineurs » visant un animateur. Classé sans suite après seulement trois mois d’investigation, ce dossier a été rouvert et confié à une juge d’instruction. Notre enquête révèle des dysfonctionnements majeurs et des refus d’enregistrement de plaintes.
Deux producteurs français, et deux collaborateurs, ont été mis en examen pour « viols », « proxénétisme aggravé » et « traite d’êtres humains aggravée ». Dans leur ombre, les leaders du secteur : Dorcel et Jacquie & Michel. Mediapart révèle le contenu des réquisitions du parquet.
Lorsqu’une femme étrangère subit des violences physiques ou psychologiques, elle doit affronter de nombreux obstacles juridiques et institutionnels pour faire valoir ses droits. Rencontre avec celles et ceux qui témoignent de ces difficultés.
Deux universitaires, accusés de violences sexuelles, ont bénéficié de classement sans suite par la justice. Ils n’ont pas non plus été sanctionnés par leurs établissements. Mais ils n’y enseignent plus et dans leurs départements, la situation est très tendue.
Les violences conjugales touchent tous les milieux sociaux, mais la parole de certaines victimes est rare. Léa, Louise, Élizabeth et Joséphine ont longtemps évolué avec aisance dans les quartiers chics de l’ouest parisien, jusqu’à ce qu’elles décident de fuir.
Des femmes intervenant ou travaillant en prison témoignent d’humiliations sexistes de la part de surveillants. Selon nos informations, une avocate toulousaine a déposé, fin octobre, un recours contre la maison d’arrêt de Seysses pour « excès de pouvoir », après avoir dû retirer son soutien-gorge.
Najoua a travaillé comme femme de ménage pour un prestataire de la MGEN. Elle accuse son chef d’équipe de l’avoir frappée et agressée sexuellement. Il dément. Depuis, elle a été licenciée pour inaptitude.
Le tribunal a relaxé l’élue insoumise de Paris Danielle Simonnet, contre qui l’essayiste avait porté plainte en diffamation non publique. Plusieurs responsables de gauche avaient dénoncé une procédure-bâillon dans la lutte contre les violences sexuelles.
Accusé de viols dans les années 1990 par un homme, l’ancien adjoint à la culture de la mairie de Paris a été entendu jeudi par les policiers. Le parquet de Paris avait ouvert, en août, une enquête préliminaire pour « viol par personne ayant autorité ».
La cour d’appel a reconnu le harcèlement sexuel et la discrimination subis par des salariées de la société H. Reinier, sous-traitante de la SNCF. Mais elle a revu sensiblement à la baisse leurs indemnités, les contraignant à restituer une grande partie des milliers d’euros touchés en première instance.
Tariq Ramadan a été mis en examen le 22 octobre pour des viols remontant à 2013-2014 dénoncés par Mounia Rabbouj en mars 2018. Il s’agit de la cinquième mise en examen pour viol de l’islamologue suisse, dans cette affaire déclenchée en octobre 2017.
Selon les informations de Mediapart, Gilles Huberson est visé par une enquête interne du ministère des affaires étrangères après le témoignage de plusieurs femmes l’accusant de violences sexistes et sexuelles. Il s’agit d’un des postes les plus prestigieux de la diplomatie française en Afrique.
Après les révélations visant deux célèbres rappeurs, les affaires de violences sexistes et sexuelles jettent une lumière crue sur une industrie, la musique, où la parole était jusque-là encore peu entendue. Décryptage des mécanismes du silence.
L’essayiste Thomas Guénolé a porté plainte en diffamation non publique contre l’élue insoumise de Paris Danielle Simonnet. Plusieurs responsables de gauche dénoncent une procédure bâillon.
Pour la première fois, les deux femmes à la tête de l’unité « mineurs » de l’OCRVP, en pointe dans la lutte contre la pédocriminalité et chargée de dossiers sensibles comme les affaires Matzneff, Epstein ou le témoignage d’Adèle Haenel, expliquent comment elles enquêtent sur les violences sexuelles. Et alertent sur le manque de moyens criant des services dédiés aux mineurs victimes.
L’essai Moi les hommes, je les déteste, de Pauline Harmange, est susceptible de « poursuites pénales », assure Ralph Zurmély. Ce chargé de mission au ministère délégué à l’égalité femmes-hommes menace les éditeurs de saisir la justice si l’ouvrage n’est pas retiré de la vente.