Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Bruxelles est la capitale du lobbying de l'industrie financière. Avec La Capture, Christian Chavagneux et Thierry Philipponnat décrivent les conséquences néfastes de cette mainmise, et esquissent des pistes pour y remédier.
En obtenant un répit pour qu’Alstom examine les offres de reprise par General Electric et par Siemens, l’exécutif est parvenu à éviter une vente précipitée au groupe américain. Mais en pleine discussion sur le pacte de responsabilité pour les entreprises, Hollande a constaté que les patrons ne lui faisaient toujours pas confiance. Il joue aujourd’hui sa crédibilité en matière industrielle.
Un rachat de la branche énergie d'Alstom par General Electric ou Siemens ? Les syndicats sont tenus à l'écart des négociations en cours et ne sont pas même officiellement informés de l'opération. Le démantèlement du groupe et des licenciements massifs sont-ils inéluctables ? Arnaud Montebourg rejette tout projet de nationalisation, même partielle.
Le tribunal de commerce de Nanterre a validé l'offre de reprise du groupe algérien Cevital, qui avait failli jeter l'éponge parce que la justice espagnole lui demandait de payer trop cher pour racheter les marques du groupe. La situation est débloquée, plus de 1 400 emplois sur 1 800 devraient être sauvegardés.
Le livre Dumping fiscal. Enquête sur un chantage qui ruine nos États en détaille les mécanismes, et donne les clés pour dénoncer l'absurdité d'un système qui mine la souveraineté politique et le pouvoir des citoyens.
Après Conforama, Le Printemps, la Fnac..., l'ex-groupe PPR (aujourd'hui Kering) se débarrasse de La Redoute pour parachever sa mue en mastodonte du luxe. Une transformation radicale, motivée avant tout par la recherche de profits immédiats. Et ce n'est pas la première fois dans l'histoire de l'entreprise, où le fils reproduit la stratégie du père.
Deux commerciaux remerciés par la filiale française de la banque suisse viennent de voir reconnaître que leur licenciement était infondé. Ils avaient dénoncé en interne la manière dont UBS organisait l'évasion fiscale vers la Suisse de ses riches clients. Mise en examen, la banque nie toute pratique illégale et va faire appel.
L'entreprise, en cessation de paiement depuis novembre, pensait avoir trouvé un repreneur, le groupe algérien Cevital. Mais ce dernier doit aussi racheter une filiale irlandaise qui détient les marques du groupe électroménager. Au risque d'envoyer jeudi FagorBrandt en liquidation judiciaire.
Après des années de résistance acharnée, le Luxembourg et l'Autriche ont accepté de renoncer à leur secret bancaire. Une nette victoire dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale. Mais il reste bien des combats à mener.
Des milliers de douaniers participent ce jeudi à une journée d'action. Ils s'inquiètent notamment de la réorganisation annoncée de leur administration, censée désormais convaincre les grandes entreprises de choisir la France comme porte d'entrée en Europe. Quitte à fermer les yeux sur les fraudes potentielles, assurent les syndicats.
L’ancien premier ministre luxembourgeois a été élu ce vendredi chef de file du Parti populaire européen pour les élections européennes de mai prochain. Un choix contestable, tant l’homme représente une Europe à bout de souffle, qui fait la part belle à l’opacité financière.
Le ministre de l'économie va tenter de faire avancer le chantier de la transparence fiscale avec notre voisin. Mais les parlementaires suisses voient d'un très mauvais œil les demandes françaises, et le pays retarde au maximum la transition vers la coopération fiscale, qu'il sait pourtant inéluctable.