Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs pièces essentielles manquent au dossier concernant le décès d’Adama Traoré, mort après son interpellation par les gendarmes. Le rapport d’intervention détaillé du Samu et des pompiers n’a pas été communiqué à la juge d’instruction. Possible plainte de la famille pour « dissimulation de preuves ».
Alors que les conditions d’interpellation d’Adama Traoré, décédé le 19 juillet à la gendarmerie de Persan, sont encore troubles, les raisons qui auraient pu conduire à son décès s’éclaircissent peu à peu, même si des zones d’ombre subsistent. Sa famille reste persuadée qu’il a été victime d’une bavure.
Dans son roman, Mehdi Charef offre au lecteur un détour par l’histoire algérienne, douloureuse et tragique, à travers le destin d’Azzedine, le harki follement épris de Meriem, son épouse. Elle endossera avec lui la lourdeur du choix et quittera son pays pour arriver en France, où le couple devra s’acquitter du tribut de la trahison.
La famille du jeune homme avait demandé une contre-expertise après une première autopsie, qui avait échoué à déterminer les causes de sa mort lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise. Cette nouvelle autopsie n'a mis en évidence « aucune trace de violence ».
À peine quelques heures après l'attaque de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray qui a coûté la vie à un prêtre, les responsables politiques ont pris la parole. Si la gauche a unanimement appelé à l'apaisement, une partie de la droite, Nicolas Sarkozy en tête, a exhorté le pouvoir en place à se montrer « impitoyable ».
Entre 1 500 et 5 000 personnes ont participé, vendredi 22 juillet, à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), à une marche blanche pour rendre hommage à Adama, 24 ans, décédé lors de son arrestation par des gendarmes, mardi 19 juillet.
Policiers et magistrats, anciens des services et chercheurs : nombreux sont les experts de la lutte antiterroriste à mettre en cause le tout-sécuritaire. Alors que le Parlement vient d'adopter une prolongation de l'état d'urgence de six mois, ils expliquent pourquoi les dispositifs uniquement répressifs sont voués à l'échec. Et appellent le gouvernement à valoriser les contre-discours émanant de la société civile.
L’école Arts et métiers ParisTech (ex-Ensam), régulièrement épinglée pour sa pratique de l’usinage, apparenté au bizutage, fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris, à la suite du signalement du ministère de l’éducation nationale.
Fourre-tout, du logement social aux cantines scolaires en passant par la diffamation, le texte a été voté mercredi 6 juillet en première lecture. Mais l'un des derniers grands projets de cette législature se distingue aussi par ses impasss.
Ce vendredi 24 juin, la cour d'appel de Rennes a confirmé la relaxe des deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger, après le décès en 2005 de Zyed Benna et Bouna Traoré.
Chaque année, alors que les épreuves du baccalauréat débutent, les mêmes critiques émergent. Il serait trop facile, trop onéreux et compliqué à organiser. Pourtant, cet examen qui marque la fin du lycée et l'entrée dans les études supérieures demeure un rite initiatique, un symbole indéboulonnable. Certains s'interrogent toutefois sur la possibilité de le réformer.
Les victimes de la tuerie d’Orlando ont été ciblées en raison de leur sexualité. Mais en France, médias et politiques ont, en grande majorité, occulté le caractère homophobe de cette attaque. Deux chercheurs expliquent cette « invisibilisation » très française et la difficulté « à nommer une communauté ».
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.