Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les étudiants se mobilisent contre la loi sur le travail, inquiets des mesures qui devraient contribuer à les fragiliser un peu plus. À Lille, ils font part de leur inquiétude face à un avenir déjà incertain. «On se bat surtout contre la précarité», disent-ils.
Plus de 6 000 manifestants ont défilé dans les rues de Lille pour protester contre la loi sur le travail. Certains ont signé la pétition en ligne mais ont voulu montrer leur désapprobation en manifestant à l'occasion de cette première journée d'action. Témoignages.
Entre tracts et “atelier de réflexion”, les étudiants essaient de motiver un maximum de leurs camarades pour battre le pavé. Ils espèrent ne pas s'arrêter là.•Témoignez, racontez-nous votre 9 mars!
À l'université Paris-VIII, le syndicat Solidaires étudiant-e-s a organisé, six jours avant la manifestation du 9 mars, une réunion publique pour les étudiants désireux de s'informer sur le détail du projet de loi sur le travail. Si le texte demeure parfois obscur, des actions sont envisagées dès lundi.
Depuis l’appel à manifester le 9 mars lancé par vingt organisations de jeunesse, le gouvernement redoute des manifestations massives, dix ans après le CPE. « Un mouvement social, des provocations, et un drame… Cela fait sauter un gouvernement », dit un ministre.
Les futurs bacheliers sont en pleine procédure d'orientation et doivent décider de leur avenir professionnel. Alors que le système de l'orientation post-bac a été repensé cette année en vue de le rendre plus efficace en fonction des vœux des candidats et de l’offre de places disponibles, la sociologue Sophie Orange décrypte pour Mediapart les difficultés posées par cet outil.
À Charles-Hermite, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, toute l'équipe enseignante de l'école élémentaire se bat contre la fermeture d'une classe. Dans cet établissement difficile, classé REP, les professeurs estiment que pour pouvoir travailler sereinement, les effectifs ne doivent pas augmenter.
Dans le département le plus défavorisé de France, environ sept mille élèves du primaire se retrouvent souvent sans professeur ni remplaçant. Les jeunes sont répartis dans d'autres classes, mais les parents ne supportent plus ces pis-aller et réclament des solutions pérennes.
Un enseignant-chercheur de l'université d'Avignon a été relaxé après avoir comparu pour incitation à la haine raciale. Il avait cité ironiquement les propos de Manuel Valls sur « les blancos » dans un mail interne.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.