47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.
Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Cet article a été censuré
Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard. Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation.
Cet article a été censuré
Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard. Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation.
Cette année, l'UMP n'était pas représentée à la Gay Pride, la Marche des fiertés LGBT, qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de manifestants à Paris, samedi. Les homos de droite reprochent au gouvernement d'avoir jeté les promesses de 2007 à la poubelle.
Cet article a été censuré
Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard. Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation.
En avril 2009, Jean-Luc Hees, candidat désigné par Nicolas Sarkozy pour prendre la tête de Radio France, avait donné des garanties aux députés, qui l'interrogeaient sur le cas Stéphane Guillon. «C'est un garçon qui a beaucoup de talent, que je ne mettrai pas à la porte», avait-il assuré. Vidéo.
Loin des scandales visant ses ministres, Nicolas Sarkozy s'est déplacé, mardi 22 juin, sur les terres de François Bayrou. Il lui a tendu la main, mettant le patron du Modem dans l'embarras. «Je n'ai pas changé de ligne!», a juré le leader centriste.
Le président de la République se déplace à Londres, ce vendredi 18 juin, pour commémorer «l'appel» du général de Gaulle. Certains lui trouvent, du coup, des accents gaullistes. Mais ne faut-il pas plutôt le comparer à Valéry Giscard d'Estaing?
Le Nouveau centre a reconduit son président, Hervé Morin, lors d'un congrès organisé à Tours, dimanche 13 juin. Le ministre de la défense veut se présenter à la présidentielle en 2012. Ses ambitions se heurtent à un «non» catégorique de Nicolas Sarkozy qui agite d'autres hypothèses, Jean-Louis Borloo, voire François Bayrou.
Jeudi 10 juin, Pôle emploi a livré ses prévisions pour l'année 2010: 151.000 chômeurs supplémentaires. Parallèlement, un député socialiste vient d'obtenir des chiffres de Bercy sur un phénomène étonnant: ces traders virés de la City qui rentrent en France toucher des allocations chômage grassouillettes.
Xavier Bertrand (aux manettes du parti) ou Jean-François Copé (à la tête des députés UMP): lequel aura assez de coffre pour souffler au chef de l'Etat les idées originales qui feront sa campagne présidentielle en 2012? A deux ans du scrutin, leurs petites mains grattent déjà.
Le sénateur Jean-Louis Masson (divers droite) s'est lancé dans une croisade contre l'anonymat des blogueurs. Mais cache l'identité des parlementaires qu'il recrute dans son petit parti politique, Démocratie et République.
Il la verrait bien députée de Paris en 2012, dans une circonscription que les amis de François Fillon aimeraient réserver à leur champion.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.