Mathilde Mathieu

47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.

Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Les «opinions différentes» de Pierre Joxe

    France — Entretien

    Dernier socialiste du Conseil constitutionnel, Pierre Joxe quitte l'institution, fin février. Après lui, la totalité des onze membres aurontété nommés par la droite. Dans un livre (Cas de conscience, chez Labor etFides), Pierre Joxe revient notamment sur trois réformes que le Conseil auraitdû, selon lui, censurer: l'extension de la garde à vue pour les mineurs, leCPE, et surtout le transfert au chef de l'Etat du pouvoir de nommer les patronsde l'audiovisuel public. Entretien.

  • Le PS promet des exclusions aux colistiers de Frêche

    Gauche(s)

    Mardi 2 février, le PS a investi Hélène Mandroux, la maire de Montpellier, comme tête de liste dans le Languedoc-Roussillon pour les régionales de mars. Au panier, Georges Frêche et ses dérapages (il maintient sa candidature et menace d'aller en justice). Les militants, sur place, vont donc se diviser en deux listes. Mais le bureau national du parti a prévenu: «Il n'y aura pas deux listes avec des socialistes.» Ceux qui choisiront Georges Frêche sont menacés d'exclusion.

  • Le PS engage un bras de fer incertain avec Georges Frêche

    Gauche(s)

    Le PS réunit mardi soir son bureau national pour installer la maire socialiste de Montpellier, Hélène Mandroux, comme tête de liste en Languedoc-Roussillon, comme alternative à Georges Frêche. Ecœurée par les dérapages verbaux successifs de ce dernier, Martine Aubry se heurte toutefois à la majorité des élus et des patrons de fédérations locaux, qui défendent leur président sortant bec et ongles. La direction nationale n'est aucunement assurée d'imposer ses vues.

  • Le Conseil d'Etat donne une leçon de gouvernance à Nicolas Sarkozy

    Médias

    Alors que l'exécutif boucle ces jours-ci la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions, le conseil d'Etat vient lui rappeler que la méthode employée, fin 2008, pour supprimer la réclame sur les chaînes publiques, revenait à violer les institutions. Le gouvernement avait alors court-circuité le Sénat. Lundi 25 janvier, le rapporteur public a recommandé l'annulation de cette décision, imposée par Nicolas Sarkozy en personne.

  • Le PS renonce à une commission d'enquête sur les sondages ratiboisée par l'UMP

    Transparence et probité

    Alors qu'une commission d'enquête sur les sondages de l'exécutif devait être créée mercredi 26 janvier, à l'initiative du PS, les députés socialistes ont décidé mardi d'y renoncer. En fait, ils ont refusé une commission dont le champ d'investigation venait d'être «tronqué» par l'UMP, qui en avait exclu l'Elysée.

  • Non, monsieur le président, le Parlement n'a pas avalisé le choix d'Henri Proglio

    France

    Empêtré dans «l'affaire Proglio», Nicolas Sarkozy a tenté de justifier son choix en affirmant que le Parlement avait avalisé la désignation du patron de Veolia à la tête d'EDF. Ce faisant, il a réécrit la réalité: jamais les parlementaires n'ont voté sur cette nomination. Jamais leur avis n'a même été sollicité.

  • Les largesses de TF1 pour Nicolas Sarkozy

    France

    Le temps de parole du chef de l'Etat est désormais compté. Depuis le 1er septembre 2009, le CSA impose des règles inédites en la matière. Or, d'après les calculs de Mediapart, TF1 ne les a pas respectées en septembre (seul mois dont les données sont disponibles). Le chef de l'Etat aurait-il antenne ouverte sur la chaîne de Martin Bouygues?

  • L'Elysée et ses sondages échappent à une commission d'enquête

    France

    Mercredi 20 janvier, la commission des finances de l'Assemblée examinait la demande socialiste de création d'une commission d'enquête sur les sondages financés par l'exécutif. Les députés UMP en ont profité pour sortir l'Elysée du champ d'investigation, par un amendement. Le PS a dénoncé un «viol» des droits de l'opposition. Mais ne renonce toujours pas à sa requête.

  • A quand une procédure de destitution du président?

    France

    Le Sénat a balayé, jeudi 14 janvier, une proposition de loi organique du PS, qui visait à combler un étonnant vide juridique: depuis trois ans, la procédure de destitution du président de la République, introduite dans la Constitution en 2007, n'a jamais été dotée de texte d'application... Cette arme institutionnelle restera donc virtuelle pendant des mois encore.

  • Une biographie de Copé dévoile un ambitieux sans borne

    France — Analyse

    Deux journalistes ont enquêté sur Jean-François Copé, chef de file des députés UMP, en pleine ascension. Dans Copé, l'homme pressé, première biographie consacrée à cet ennemi de Nicolas Sarkozy, ils dissèquent son ambition élyséenne (de naissance) et quelques-uns de ses travers. En particulier, Frédéric Dumoulin (AFP) et Solenn de Royer (La Croix) reviennent sur son embauche, comme avocat, dans un cabinet d'affaires parisien.

  • Moins de 45 députés menacés de sanctions financières pour absentéisme

    France

    Mardi 12 janvier, les députés font leur rentrée. Depuis trois mois, les «abstentéistes» chroniques sont susceptibles d'être sanctionnés financièrement. L'Assemblée nationale, cependant, n'a toujours communiqué aucun chiffre. Le collectif Regards Citoyens, de son côté, a fait ses calculs, que Mediapart publie en exclusivité.

  • Le Front national est galvanisé par le débat sur l'identité nationale

    France — Reportage

    Jean-Marie Le Pen s'est félicité, mercredi, du débat sur l'identité nationale: il estime qu'il relancera son parti et juge qu'il sera en mesure de se maintenir au second tour dans dix à douze régions. Samedi, le chef du FN, 81 ans, doit dévoiler la liste qu'il mènera aux régionales de mars, dans la région PACA. Pour l'occasion, Mediapart s'est rendu à Grasse, ville «historique» du Front national dans les Alpes-Maritimes, pour répondre à la question qui taraude tout l'échiquier politique: le débat sur l'identité nationale va-t-il favoriser l'extrême droite? Reportage.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

49 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.