47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.
Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mediapart continue de parcourir le pays de Georges Frêche, auprès de ceux qui le portent aux nues ou qui l'exècrent, pour décrypter son environnement. Ce troisième volet se penche sur le fonctionnement de la fédération de l'Hérault, le véritable cœur battant de la maison Frêche, dans laquelle Martine Aubry prétend faire le ménage. Qu'ont donc fait ses militants pour mériter leur réputation infernale?
Mediapart poursuit sa plongée au pays de GeorgesFrêche, auprès de ceux qui le portent aux nues ou qui l'exècrent, en suivant les failles qui apparaissent dans cet écosystème. Ce deuxième volet se penche sur la gouvernance de l'ex-socialiste. Son entourage vante un «modèle démocratique»; des adversaires de gauche dénoncent ses manœuvres et font une offre de preuves.
Pour la journée internationale des droits des femmes, lundi 8 mars, Martine Aubry est allée soutenir la candidate du PS en Languedoc-Roussillon, Hélène Mandroux (lire ici). A ses côtés, une task-force de députées. A cette occasion, Mediapart entame une plongée au pays de Georges Frêche, auprès de ceux qui le portent aux nues ou qui l'exècrent. Notre premier volet: où l'on découvre qu'un gérant de journal vient de censurer un article révélant que Georges Frêche allait se faire opérer juste après les régionales.
Europe Ecologie organise un meeting national à Nice (Alpes-Maritimes), mercredi 3 mars. Eva Joly vient y soutenir son amie Laurence Vichnievsky (photo), ancienne juge d'instruction à ses côtés dans l'affaire Elf, entrée en politique pour les régionales et tête de liste en région Paca. «Un Ovni politique», selon son adversaire UMP, Thierry Mariani. Enquête.
Nicolas Sarkozy a choisi de nommer Didier Migaud, député PS, à la tête de la Cour des comptes. En comptant sur les effets positifs d'une nouvelle «ouverture»; et sur la relative docilité du socialiste. Un risque calculé.
Alors qu'un sondage donne la liste d'Hélène Mandroux à 6% seulement au premier tour des régionales en Languedoc-Roussillon (contre 31% à Georges Frêche), la candidate officielle du PS a tenu son premier meeting de campagne, mardi 16 février, à Montpellier. Son slogan: «Retrouvons nos valeurs». Epaulée par Arnaud Montebourg, au nom de la rénovation du PS, elle a prévenu: «Notre parti comme cette région ont besoin de faire voler en éclats les systèmes de clientélisme qui les étouffent!» Reportage.
Dernier socialiste du Conseil constitutionnel, Pierre Joxe quitte l'institution, fin février. Après lui, la totalité des onze membres aurontété nommés par la droite. Dans un livre (Cas de conscience, chez Labor etFides), Pierre Joxe revient notamment sur trois réformes que le Conseil auraitdû, selon lui, censurer: l'extension de la garde à vue pour les mineurs, leCPE, et surtout le transfert au chef de l'Etat du pouvoir de nommer les patronsde l'audiovisuel public. Entretien.
Mardi 2 février, le PS a investi Hélène Mandroux, la maire de Montpellier, comme tête de liste dans le Languedoc-Roussillon pour les régionales de mars. Au panier, Georges Frêche et ses dérapages (il maintient sa candidature et menace d'aller en justice). Les militants, sur place, vont donc se diviser en deux listes. Mais le bureau national du parti a prévenu: «Il n'y aura pas deux listes avec des socialistes.» Ceux qui choisiront Georges Frêche sont menacés d'exclusion.
Le PS réunit mardi soir son bureau national pour installer la maire socialiste de Montpellier, Hélène Mandroux, comme tête de liste en Languedoc-Roussillon, comme alternative à Georges Frêche. Ecœurée par les dérapages verbaux successifs de ce dernier, Martine Aubry se heurte toutefois à la majorité des élus et des patrons de fédérations locaux, qui défendent leur président sortant bec et ongles. La direction nationale n'est aucunement assurée d'imposer ses vues.
Alors que l'exécutif boucle ces jours-ci la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions, le conseil d'Etat vient lui rappeler que la méthode employée, fin 2008, pour supprimer la réclame sur les chaînes publiques, revenait à violer les institutions. Le gouvernement avait alors court-circuité le Sénat. Lundi 25 janvier, le rapporteur public a recommandé l'annulation de cette décision, imposée par Nicolas Sarkozy en personne.
Alors qu'une commission d'enquête sur les sondages de l'exécutif devait être créée mercredi 26 janvier, à l'initiative du PS, les députés socialistes ont décidé mardi d'y renoncer. En fait, ils ont refusé une commission dont le champ d'investigation venait d'être «tronqué» par l'UMP, qui en avait exclu l'Elysée.
Empêtré dans «l'affaire Proglio», Nicolas Sarkozy a tenté de justifier son choix en affirmant que le Parlement avait avalisé la désignation du patron de Veolia à la tête d'EDF. Ce faisant, il a réécrit la réalité: jamais les parlementaires n'ont voté sur cette nomination. Jamais leur avis n'a même été sollicité.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.