47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.
Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le président de la République se déplace à Londres, ce vendredi 18 juin, pour commémorer «l'appel» du général de Gaulle. Certains lui trouvent, du coup, des accents gaullistes. Mais ne faut-il pas plutôt le comparer à Valéry Giscard d'Estaing?
Le Nouveau centre a reconduit son président, Hervé Morin, lors d'un congrès organisé à Tours, dimanche 13 juin. Le ministre de la défense veut se présenter à la présidentielle en 2012. Ses ambitions se heurtent à un «non» catégorique de Nicolas Sarkozy qui agite d'autres hypothèses, Jean-Louis Borloo, voire François Bayrou.
Jeudi 10 juin, Pôle emploi a livré ses prévisions pour l'année 2010: 151.000 chômeurs supplémentaires. Parallèlement, un député socialiste vient d'obtenir des chiffres de Bercy sur un phénomène étonnant: ces traders virés de la City qui rentrent en France toucher des allocations chômage grassouillettes.
Xavier Bertrand (aux manettes du parti) ou Jean-François Copé (à la tête des députés UMP): lequel aura assez de coffre pour souffler au chef de l'Etat les idées originales qui feront sa campagne présidentielle en 2012? A deux ans du scrutin, leurs petites mains grattent déjà.
Le sénateur Jean-Louis Masson (divers droite) s'est lancé dans une croisade contre l'anonymat des blogueurs. Mais cache l'identité des parlementaires qu'il recrute dans son petit parti politique, Démocratie et République.
Selon le bilan du comité Balladur, la «modernisation des institutions» de juillet 2008 est «globalement» une réussite. Mais l'ancien premier ministre en profite pour adresser quelques petites leçons de démocratie.
Les députés socialistes prévoient de ne pas saisir le Conseil constitutionnel du projet de loi sur la burqa. Alors même qu'ils répètent, depuis des mois, qu'une interdiction générale du niqab heurterait les libertés fondamentales. Où est la cohérence?
Face au pouvoir grandissant de Jean-François Copé, l'Elysée tente de reprendre la main à l'Assemblée. «Les députés qui pensaient comme le Président n'osaient plus parler!», explique un élu sarkozyste. Désormais, un petit groupe de fidèles du chef de l'Etat s'organise. Mardi soir, certains ont même été reçus à l'Elysée. Leur objectif: 2012.
Nicolas Sarkozy a reçu les députés UMP à l'Elysée, mercredi 5 mai. Alors qu'il détaillait le calendrier des réformes prévues jusqu'à l'été 2011, il a glissé: «Après ça, on ne fera que de la politique...» Certains en ont conclu qu'il se représenterait.
La Cour de justice de la République est sous le feu des critiques après son verdict dans l'affaire Pasqua. Entretien avec François Colcombet, ex-magistrat, ancien membre socialiste de la CJR, qui trouve la Cour «d'une grande bienveillance».
Cette semaine, les conseillers du chef de l'Etat ont fait passer un message: Nicolas Sarkozy change de style, sous la pression des Français, et se présidentialise. Mais la communication élyséenne, en la matière, n'en est pas à son coup d'essai.
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Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.