Michaël Hajdenberg, né le 18 avril 1978, est journaliste à Mediapart, co-responsable du service Enquête. Auparavant, il a travaillé à Libération et à 20 minutes.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La mansuétude de la SNCF à l'égard des dérives racistes choque au sein de l'entreprise publique. Les langues se délient. D'anciennes affaires remontent à la surface. Mais certains syndicats choisissent de défendre leurs troupes plutôt que le droit. Illustration à Valenciennes.
À la demande des policiers, un juge d'instruction avait placé sur écoute des gardés à vue pendant leur période de repos dans les geôles d'un commissariat. La Cour de cassation a jugé que le procédé constituait une atteinte à la liberté et à la vie privée des gardés à vue.
La SNCF a répondu tardivement à nos informations. Malgré des faits avérés de racisme à Montpellier par les déontologues de la SNCF, les sanctions sont inexistantes.
Des écoutes téléphoniques révèlent qu’un proche du sénateur milliardaire a conseillé dès les premières heures de sa cavale un homme qui avait tenté d’assassiner, en février 2013, l’auteur d’une vidéo accablante pour l’élu UMP.
À la sûreté ferroviaire de Montpellier, des agents de l’entreprise publique envoient des SMS racistes, diffusent des chants néonazis dans les locaux, maltraitent des usagers d'origine maghrébine. Selon des documents internes que Mediapart s'est procurés, la direction de la SNCF le sait. Le reconnaît. Et laisse faire.
Des élus parisiens ne quittent pas leur HLM. Idem pour des ménages très aisés. La RIVP, deuxième plus gros bailleur social de la capitale, qui héberge cinq adjoints de Bertrand Delanoë, explique comment on peut leur montrer la porte. Sans qu'ils la prennent.
Alors que des dizaines de milliers de ménages franciliens rêvent d'obtenir une HLM à Paris, Mediapart a découvert que cinq adjoints de Bertrand Delanoë bénéficient d'un logement social. Une autre adjointe occupe un logement de fonction dans une école maternelle dans laquelle elle ne travaille plus. Interrogés, ils assument.
La ministre des droits des femmes revendique d'alourdir les sanctions en cas de non-respect de la parité et dénonce les comportements « déplorables » de certains élus à l'égard des femmes politiques.
Quels hommes politiques inviter pour notre Live sur la politique macho ? Aucun nom masculin n'est sorti spontanément. Alban Jacquemart, auteur d’une thèse sur l'engagement des hommes dans les mouvements féministes, explique pourquoi.
Le détective privé qui travaillait pour l'entreprise Ikea, mise en examen pour l'espionnage de ses salariés, cachetonnait aussi chez Quick. La chaîne de restauration jure qu'il s'agissait de récupérer des données sur ses franchisés, pas sur ses employés. Des pratiques de toute façon illégales.
Le ministre François Lamy présente son projet de loi qui redéfinit les quartiers aidés par la politique de la ville. Nouveau et unique critère retenu : la pauvreté, qui permet de faire figurer Guéret et Auch sur la même liste que Clichy-sous-Bois. Une démarche qui laisse la plupart des experts sceptiques.
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Les délires de Gérard Darmon, on pouvait en rire. Mais samedi soir, face à Laurent Ruquier, c’est le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti qui a multiplié les mensonges sur Mediapart. Sans être contredit.
« Les vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza... Est-ce que c’est d’importance primordiale ? », demande Laurent Ruquier à Edwy Plenel sur France 2. Comme si la communication catastrophique d'un ministre n'était pas d'intérêt public. Comme si nous préférions que ce soit cette information plutôt qu'une autre de nos révélations qui fasse événement.
Il y a les enquêtes. Et il y a les arrières cuisines. Ce qu’on donne à voir. Et ce qu’on ne raconte que rarement. Comment se conçoit l’information ? C'est l'objet de notre Lettre hebdomadaire du samedi.
Entre un ministre qui pense que des trafiquants de stups gagnent 100 000 euros par jour et des élus s’imaginant trop désirables pour être soupçonnés de viol, on ne sait plus qui récompenser. A vous de décider.
Nous ne parlons jamais des enquêtes que nous ne publions pas. Mais pour une fois, le travail réalisé par « Envoyé spécial » sur Nicolas Hulot nous en donne l’occasion. Combien de fois, depuis quatre ans, avons-nous été interpellés sur les possibles agressions sexuelles de l’ancien ministre ?