Journaliste au pôle Enquêtes, j'ai rejoint Mediapart en janvier 2011, après avoir été pigiste à Libération (1986-1987), reporter spécialisé justice au Parisien (1988-1998), et grand reporter en charge de l'investigation au Journal du Dimanche (1999-2010).
J'ai publié plusieurs livres: "Un magistrat politique. Enquête sur Jean-Claude Marin, le procureur le plus puissant de France" (Pygmalion, 2015), "Qui veut la mort du juge d'instruction?" (Les Carnets de l'Info, 2007), et "Adjugé, volé. Chronique d'un trafic à Drouot" (Max Milo, 2011).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La Cour de cassation confirme la culpabilité des époux Balkany pour blanchiment aggravé, mais pas la confiscation du moulin de Giverny ni les dommages et intérêts. L’ensemble des peines et intérêts civils devra être réexaminé.
Le long procès de l’affaire des comptes de campagne de l'élection présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy s’est achevé mardi 22 juin. Le jugement a été mis en délibéré au 30 septembre.
Une peine d’un an de prison dont six mois avec sursis a été réclamée ce jeudi 17 juin contre l’ancien président-candidat pour le truquage de ses comptes de campagne 2012. « Le paradoxe de cette affaire, c’est que les moins malhonnêtes sont les hommes d’affaires », a cinglé un des magistrats.
L’ancien chef de l’État reconnaît une responsabilité dans le déroulement de sa campagne de 2012, mais dément avec force avoir commis la moindre irrégularité, tout en chargeant le clan Copé.
Nicolas Sarkozy, dont la stratégie consiste à n’avoir assisté jusqu’ici à aucune des audiences du procès de sa campagne présidentielle de 2012, doit être interrogé, mardi 15 juin, par le tribunal correctionnel de Paris. Il risque un an de prison.
L’ex-ministre Pierre Lellouche assure que Jean-François Copé ne l’a jamais appelé quand le scandale Bygmalion a explosé, contrairement au témoignage de l'ancien patron de l'UMP devant le tribunal. Mais Lellouche avait dit le contraire devant les enquêteurs en 2014.
Assurant tout ignorer des fausses factures de la campagne Sarkozy 2012, l’ancien patron de l'UMP a tiré quelques salves en direction de ses anciens rivaux au sein de son parti, qui l’auraient sali.
Le préfet Guillaume Lambert ménage Nicolas Sarkozy et accuse à mots couverts les anciens dirigeants de l’UMP et de Bygmalion d’avoir monté un système de fausses factures derrière son dos lors de la campagne de 2012.
Au tribunal, l’ancien bras droit de Jean-François Copé a insisté ce jeudi sur la responsabilité de l’Élysée dans l’explosion des dépenses de la campagne Sarkozy 2012.
Anciens directeurs à l’UMP, Pierre Chassat et Fabienne Liadzé ne reconnaissent aucune responsabilité dans les folles dépenses prises en charge par le parti pour le candidat Sarkozy en 2012.
Ex-président de Bygmalion et homme-lige de Jean-François Copé, Bastien Millot est accablé par les autres dirigeants de la société mais jure qu’il ignorait tout de la fraude mise en place pour la campagne Sarkozy de 2012.
Les anciens dirigeants de Bygmalion n'entendent pas tous porter le chapeau pour l'énorme dépassement des dépenses de campagne du candidat Sarkozy en 2012. L'un d'eux, Franck Attal, se rebiffe.
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En presque cinquante ans de carrière, David Bowie a expérimenté une multitude de créations, sans commettre aucune faute de goût. Promenade subjective en musique et en images.