J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Déjà en proie à une mobilisation sociale qu’il n’imaginait pas si forte, le gouvernement se retrouve confronté aux critiques de plus en plus audibles de son propre camp. Les faux pas de communication viennent assombrir un peu plus l’horizon de l’exécutif. La semaine parlementaire et sociale qui s’ouvre pourrait lui être fatale.
Lors d’une réunion publique organisée par le député macroniste Benjamin Haddad dans un quartier cossu de l’ouest parisien, l’assistance a réservé un accueil plus sceptique qu’attendu à la réforme.
En utilisant le véhicule législatif d’une loi budgétaire pour faire adopter sa réforme, l’exécutif ouvre la voie au passage du texte par ordonnance. L’opposition, qui dénonce un « 49-3 » déguisé, affûte sa stratégie pour peser quand même dans l’hémicycle, et en dehors.
Même s’ils jugent la réforme nécessaire, plusieurs députés, majoritairement issus de la dite « aile gauche » de la majorité, pointent désormais ouvertement les failles du texte actuel. Et s’activent en coulisses pour amender la copie avant son passage dans l’hémicycle.
Des candidats aux législatives soutenus par Carole Delga, Stéphane Le Foll et Bernard Cazeneuve ont attribué leur financement électoral, pour un montant global de plus d’un million d’euros, au Parti radical de gauche. Certains proches du premier secrétaire du PS y voient la constitution d’un pécule en vue d’une scission après le congrès qui s’ouvre jeudi. Les intéressés démentent.
En choisissant de s’abstenir sur le vote global du texte, les écologistes refusent d’offrir une victoire symbolique au gouvernement. Grâce au PS, qui s’apprête, lui, à voter pour, l’exécutif devrait toutefois obtenir une majorité pour faire passer sa réforme.
L’un est un observateur critique du monde du travail, l’autre un patron qui refuse toute étiquette politique, mais qui a mis en place dans son entreprise une mesure réclamée par une bonne partie de la gauche : la semaine de quatre jours, aux 32 heures, sans baisse de salaire. Rencontre entre Arthur Brault-Moreau et Laurent de la Clergerie, PDG du distributeur informatique LDLC.
Alors que le projet de loi asile et immigration voulu par le gouvernement et prévu pour 2023 ambitionne de conjuguer « humanité et fermeté », Mediapart réunit Stella Dupont, députée Renaissance, et Elsa Faucillon, députée GDR-Nupes, pour confronter leurs points de vue sur la question migratoire et le droit des étrangers en France.
Si des garanties sont données aux militants insoumis en vue d’améliorer l’implantation locale du mouvement, la composition de la nouvelle direction, restée jusque-là à la discrétion d’une poignée de cadres, fait craindre de mauvaises surprises.
Alors que le projet de loi sur le développement de l’éolien et du solaire est en cours d’examen à l’Assemblée nationale, les macronistes savent qu’ils ont besoin de la gauche pour le faire adopter. Mediapart a réuni une députée insoumise et un député Renaissance pour éclaircir, de part et d’autre, les points de blocage et les possibilités d’évolution.
Pour faire adopter son projet de loi visant à développer l’éolien et le solaire, le gouvernement a impérativement besoin du soutien des écologistes et de la gauche, qui comptent bien pousser leur avantage lors des deux semaines de débats qui débutent lundi dans l’hémicycle.
La parlementaire de gauche réunionnaise dénonce le désintérêt dont les outre-mer font l’objet, après une semaine marquée par le débat sur les soignants non vaccinés et le non-lieu possible sur le scandale du chlordécone.