Pour rétablir la sécurité autour de la colonie urbaine d’Armon Hanatziv, le gouvernement israélien et la municipalité de Jérusalem ont décidé de bâtir un mur autour du quartier palestinien voisin.
Benjamin Netanyahou trompe son peuple en affirmant que la violence des Palestiniens exprime le refus de l’existence même d’Israël. La révolte palestinienne, c’est le désespoir devant l’absence d’horizon et la destruction par Israël des conditions de la paix.
Le président russe a proposé, à l’ONU, la création d’une grande alliance internationale pour vaincre l’État islamique en Syrie. Mais il juge que Bachar al-Assad doit y être associé alors que Barack Obama, comme François Hollande, estiment qu’il ne peut faire partie de la solution à la crise syrienne.
Le président palestinien avait annoncé qu’il ferait exploser une « bombe » en s’adressant mercredi à l’Assemblée générale des Nations unies. La « bombe »semble avoir été désamorcée, et deux versions du discours – l’une combative, l’autre plus conciliante – sont prêtes. Le choix final dépendra d’Israël et de l’engagement américain.
À l'heure où la France va s'engager dans des bombardements sur la Syrie, la Russie renforce sa présence militaire sur le terrain. Est-elle prête à accepter l’effacement du dictateur pour faciliter la création, avec les Occidentaux, d’une vaste coalition contre l’État islamique ?
Dans un rapport, le général Eizenkot, chef d’état-major de l’armée israélienne, détaille pourquoi l’Iran n'est pas une menace majeure pour Israël. Son diagnostic rejoint l'appel d'une quarantaine d’ex-généraux à ce que leur gouvernement accepte l’accord sur le nucléaire. Cela n'empêche nullement Benjamin Netanyahou de tout faire pour que le Congrès américain rejette l'accord.
Même s’il ne paraît pas encore très crédible, le plan de paix pour la Syrie que l’Iran serait sur le point de proposer à l’ONU s’inscrit dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques, destinées à répondre à l’effondrement militaire du régime de Damas et à la nécessité de concentrer l’effort militaire de la rébellion et de ses alliés contre l’État islamique. Le point sur les tractations.
La signature de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien pourrait ouvrir l’accès, lorsque les sanctions internationales seront levées, à un marché de 80 millions d’habitants dont les besoins sont énormes et les moyens impressionnants. Les entreprises françaises sont sur les rangs. Mais les pièges ne manquent pas.
Un enfant palestinien d’un an et demi est mort carbonisé, son frère et ses parents ont été très gravement brûlés dans l’incendie de leur maison revendiqué par des colons en Cisjordanie. Les meurtriers seront arrêtés et traduits en justice, affirme Netanyahou. Difficile à croire : un rapport démontre qu’un Palestinien qui porte plainte contre un agresseur israélien n’a que 1,9 % de chances d’obtenir justice…
C’est sans doute pour préserver son rôle dans le grand jeu géopolitique régional, bouleversé par l’accord sur le nucléaire iranien, qu’Ankara est passé à l’offensive contre l’État islamique qu’il ménageait jusque-là. Mais c’est pour rassurer l’électorat nationaliste, qui lui a fait défaut en juin, qu’il frappe aussi les Kurdes, faisant voler en éclats le processus de négociation en cours.
L’accord conclu le 14 juillet entre les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Iran interdit à Téhéran de produire une bombe atomique et place le programme nucléaire iranien sous strict contrôle international, en échange de la levée des sanctions en vigueur depuis 2006. Ce qui pourrait bouleverser l’équilibre régional.
L'hostilité d'Israël, des conservateurs iraniens, des républicains américains et des monarchies du Golfe depuis la signature d'un accord-cadre le 2 avril n'a pas suffi : un accord final a été signé mardi 14 juillet à Vienne. Le premier ministre israélien parle d'une « erreur grave aux conséquences historiques ».
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Le fondateur du Nouvel Observateur est mort le19 février. J’y ai travaillé pendant plus de 45 ans et présidé près de 10 ans sa Société des rédacteurs. Assez longtemps pour oser ajouter un témoignage personnel aux hommages qui ont suivi sa disparition, la semaine dernière, à l’âge de 99 ans.
Malgré les démarches d’Emmanuel Macron et du ministère des affaires étrangères, le gouvernement israélien vient de prolonger de trois mois la détention administrative, sans procès ni charge, du jeune avocat franco-palestinien qui a déjà passé dix mois dans une prison israélienne.
L’avocate israélo-allemande Felicia Langer, qui vient de mourir à Tubingen, en Allemagne, à l’âge de 87 ans, victime d’un cancer, était une combattante de la justice et du droit, qui avait consacré la majeure parie de sa carrière professionnelle à la défense des Palestiniens.
L’Institut de recherches et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) organise lundi 27 novembre, au Palais du Luxembourg un colloque international destiné à faire le point sur le conflit israélo-palestinien et à examiner les moyens, pour la France de contribuer à une reprise effective du processus de paix, à l’agonie depuis 2014.