Stéphane Alliès

Je suis né sous Giscard (mais vers la fin). J'aime beaucoup trop supporter Montpellier, regarder du cyclisme et les ris de veau. Je suis titulaire d'un DEA de science politique et diplômé de l'ESJ de Lille. J'ai couvert l'actualité des partis de gauche pour Mediapart depuis sa création en 2008 (après des passages à Midi Libre, Libération, lefigaro.fr et 20minutes.fr)…

Le 5 mars 2018, avec Carine Fouteau, nous avons succédé à François Bonnet à la direction éditoriale de la rédaction, avant que Lénaïg Bredoux et Valentine Oberti ne nous succèdent le 1er octobre 2023. Depuis, je coordonne auprès d’elles le pôle central d’édition du journal.

J'ai aussi co-écrit avec Lilian Alemagna de Libération une biographie de Jean-Luc Mélenchon, parue en janvier 2012 (Le Plébéien, Robert Laffont) et remise à jour en mai 2018 (A la conquête du peuple, Robert Laffont).

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Déchéance de la nationalité : Hollande fait exploser son camp

    France

    Si les ministres sont rentrés dans le rang, les députés et la direction du PS constatent l’hostilité majoritaire à la déchéance de nationalité pour les binationaux. Passant outre leur consternation, ils cherchent comment « sauver le soldat Hollande ».

  • L’université réfléchit sur «la colonialité du pouvoir» en France

    France — Analyse

    Un colloque s’est tenu en décembre 2015 à la faculté du Havre, durant lequel chercheurs et militants se sont interrogés sur les sources, la réalité et la continuité coloniale des institutions françaises, tout en soulignant la difficulté de se mobiliser contre elles.

  • François Hollande et l’inversion du miroir

    Élysée et gouvernement — Analyse

    Lors de ses vœux aux Français, le président a essentiellement parlé terrorisme et « priorité pour l’emploi ». Tout en essayant de glisser tous les mots-clés d’une gauche qu’il a oubliée. Au risque de se voir renvoyer une réalité à l’opposé de ses bonnes résolutions affichées.

  • Guillaume Balas: «Ouvrir ainsi une telle voie royale au FN, c’est une faute morale»

    France — Entretien

    L'eurodéputé socialiste se dit « estomaqué » par la décision de l'exécutif sur la déchéance de la citoyenneté pour les binationaux. Et il appelle les parlementaires, de gauche comme de droite, à s'opposer à cette mesure.

  • Ce que Podemos dit de l’état de la gauche française

    France — Parti pris

    Soyons lucides, la gauche française est à court terme incapable de faire bon usage des leçons du vote espagnol comme, avant elles, du vote grec.

  • François Hollande face à une gauche à reconstruire

    France

    Le pouvoir a limité la casse lors de ces régionales, mais il est loin de pouvoir espérer endiguer à l’avenir le FN, qui engrange un nombre de voix historique lors du second tour. François Hollande doit désormais trancher entre les appels à réorienter à gauche, à accélérer vers la droite ou à ne rien changer.

  • En Languedoc, le FN mise sur l'abstention à gauche

    Gauche(s) — Reportage

    Comme dans la quasi-totalité des régions en triangulaire, le PS a accepté une fusion sans ambition programmatique avec les écologistes et le Front de gauche. Si les socialistes sont confiants, l’hypothèse de mauvais reports de voix qui profiteraient au FN inquiète.

  • Jusqu’à quand Manuel Valls?

    Gauche(s) — Parti pris

    Lundi soir sur TF1, le premier ministre n’a pas pu s’empêcher de se faire bravache : «Je ne suis pas là pour m’excuser.» Mais en moins de deux ans à Matignon, son bilan est celui de l’installation du FN au-dessus des 30%, de la montée du chômage et de la disparition de la gauche.

  • François Hollande joue à qui perd gagne

    France — Analyse

    François Hollande a perdu. Le PS n'aura plus que quelques régions dimanche prochain. Mais le chef de l'État se projette déjà dans la présidentielle de 2017. Avec un FN fort et une droite sans ressort, les résultats de dimanche soir confirment sa stratégie : être le seul rempart « républicain » face à Marine Le Pen.

  • Des régionales lugubres aux enjeux incertains

    France — Analyse

    À la veille du scrutin, la classe politique constate dans son ensemble la difficulté à être audible aux oreilles d’un électorat sous état d’urgence. Après notre série de reportages à travers la France, récit d’une France politique en pleine incertitude, à un peu plus d’un an de la prochaine présidentielle.

  • Régionales: en Normandie, incertitudes politiques et identitaires

    France — Reportage

    Une droite conquérante mais portée par un candidat qui peine à convaincre, des socialistes sortants peu mobilisés mais qui misent sur leur bilan, et un FN qui entend profiter des attentats et faire fructifier au-delà de 30 % ses récentes percées électorales. Dans un climat « bizarre » et sans grand entrain, tous pensent pouvoir emporter la Normandie réunifiée.

  • Régionales: des candidats la tête ailleurs font face à l'inconnue FN

    France

    Le 13 novembre dernier, les attentats de Saint-Denis et Paris ont aussi marqué la fin de la campagne des régionales, avant même que celle-ci ne débute. Après un temps de « deuil national », plus ou moins long selon les prétendants, chacun essaie de s'adapter et redoute que le FN ne soit le seul à en profiter. Récit à travers la France de questionnements stratégiques et électoraux en plein état d'urgence.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Stéphane Alliès

Journaliste à Mediapart

21 Billets

12 Éditions

  • Il était la voix de Mediapart

    Billet de blog

    C’est avec une tristesse infinie que nous venons d’apprendre le décès d’Arnaud Romain, le 13 juillet à Saint-Brieuc. Il était sans doute le plus discret des contributeurs de Mediapart, au point qu’il s’est toujours effacé derrière la signature des journalistes. Lui lisait leurs textes, avec talent et passion, pour une version audio de nos articles, qu’il a peu à peu érigée en rendez-vous de plus en plus fréquent et apprécié de nos abonné·es. Il s’en va mais sa voix reste avec nous, à jamais.

  • Réforme constitutionnelle : cartographie et explications de «vote» après 332 réponses parlementaires

    Billet de blog

    Députés et sénateurs sont désormais 332 à avoir fait connaître leurs réponses. Seuls 95 d'entre eux se disent à la fois favorables aux deux points de la réforme, inscription de l'état d'urgence dans la Constitution et déchéance de nationalité. Le panorama qui se dégage laisse entrevoir de grandes difficultés pour le pouvoir, en l'état du projet, à faire adopter sa révision constitutionnelle.

  • Réforme de la constitution: 241 parlementaires se positionnent, le recensement continue

    Billet de blog

    Les vacances sont finies, la rédaction est au complet, et nos relances commencent à porter leurs fruits. Le paysage politique se dessine plus précisément, au gré des réponses parlementaires à notre questionnaire. Sur la déchéance de nationalité, la droite soutient le pouvoir, et la gauche le conteste.

  • Réforme constitutionnelle: le point après 107 réponses parlementaires

    Billet de blog

    Une dizaine de jours après notre sollicitation des 925 députés et sénateurs au sujet de l’inscription dans la constitution de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, un premier paysage politique se dessine.

  • Etat d'urgence et déchéance de la nationalité : 34 parlementaires nous ont déjà répondu

    Billet de blog

    Pour ou contre l'inscription de l'état d'urgence dans la constitution et la déchéance de nationalité pour les binationaux coupables de terrorisme? Ce débat sera discuté au Parlement en février 2016. Comme nous jugeons le sujet décisif, il nous apparaît tout aussi important que chaque parlementaire puisse expliquer son choix à venir. Ce 29 décembre, ils sont 34 (sur 925) à nous avoir répondu.