De qui Jakuta Alikavazovic est-elle la fille ? Dans son dernier livre, l’autrice cherche à savoir, en écrivant plus qu’en enquêtant, pourquoi sa mère, jeune poétesse enflammée de Belgrade à la fin des années 1960, abandonna la poésie quand elle arriva en France.
En enquêtant sur un massacre commis par l’armée française en Kabylie en 1956, la documentariste Safia Kessas et l’historien Fabrice Riceputi se penchent sur la question des violences sexuelles qui l’ont accompagné. Dans le quatrième épisode de cette série, ils recueillent les témoignages de survivantes.
Elle dénonçait « l’organisation masculiniste du monde » et c’est « par féminisme » qu’elle était devenue « une ennemie de la guerre ». Hélène Brion, qui militait contre le premier conflit mondial, fit les frais d’un tribunal militaire, en 1918. Elle tint tête.
À quoi sert l’archéologie ? À ce que nous ne soyons pas égarés, répond Dominique Garcia, président exécutif de l’Institut national de recherches archéologiques préventives, dans ce dernier épisode de notre série en défense de cette discipline.
Après avoir recueilli des témoignages de militaires en France, la documentariste Safia Kessas et l’historien Fabrice Riceputi se rendent en Algérie pour continuer à démêler les fils d’un « carnage » commis par l’armée française en 1956 dans trois villages de la vallée de la Soummam.
Dans son nouveau roman « La Nuit au cœur », la romancière Nathacha Appanah raconte l’emprise qui mène aux féminicides conjugaux. Elle raconte sa propre histoire, celle de sa cousine Emma, tuée en l’an 2000 par son époux, mais aussi le destin de Chahinez Daoud, assassinée en 2021.
« Si tu veux la paix, prépare la paix » : telle pourrait être la devise de la Libérienne Leymah Gbowee, par qui ce qui semblait impossible aux hommes, politiques comme diplomates, arriva : la réhumanisation d’une société qui ne vivait plus que par et pour la guerre.
Pour documenter un massacre commis par l’armée française dans trois villages kabyles en 1956, la documentariste Safia Kessas et l’historien Fabrice Riceputi recueillent les souvenirs d’anciens soldats. C’est le deuxième épisode de cette série qui raconte leur enquête, longue de plusieurs années.
L’un des plus grands témoins des chocs qui se sont multipliés autour de la Méditerranée au XXe siècle est un Israélien qui n’a cessé de lutter pour le dialogue entre juifs et Arabes. Avec pour arme principale une radio pirate sur un bateau et des milliers de disques.
Pendant plusieurs années, la documentariste Safia Kessas, rejointe par l’historien Fabrice Riceputi, a remonté le fil d’un souvenir enfoui dans sa mémoire familiale. Celui d’un massacre commis par les forces françaises en Kabylie, en mai 1956. Une enquête qu’ils racontent dans une série en cinq épisodes.
À deux reprises, il a refusé, par anticolonialisme, de servir pendant la guerre d’Algérie. Alban Liechti a payé pour cela le prix fort : quatre années de prison. Ce qui ne l’a pas empêché jusqu’à sa mort, l’an dernier, de militer pour la paix.
Le peu de visibilité de la communauté portugaise en France a occulté le racisme subi ou encore le refoulé colonial présent chez les Portugais, explique l’anthropologue Sónia Ferreira, qui vient de codiriger un ouvrage de synthèse des recherches menées sur cette immigration.
Deuxième épisode de notre série spéciale en défense de l’archéologie avec l’historien de la Grèce antique Alain Schnapp. Pionnier du combat pour l’archéologie préventive, il nous livre une réflexion philosophique sur notre commerce avec le passé.
Champigny a accueilli jusqu’en 1972 le plus grand bidonville de France où se sont entassés plus de 15 000 Portugais. Mais la mémoire de cette expérience douloureuse chez les immigrés reste tiraillée entre le narratif d’une communauté modèle qui se serait intégrée et la blessure des humiliations racistes.
Elle fut l’une des grandes figures de la gauche allemande, passée par Paris, la Suisse et la Russie soviétique, où elle s’éteint en 1933. Au cours de sa vie, Clara Zetkin, à qui l’on doit la journée internationale des droits des femmes, n’a pas cessé de se mobiliser contre la guerre.
Mort en avril 2025, Jacques Camatte laisse un œuvre inachevé et commencé dans les années 1970 avec ce triple constat : le capitalisme s’est emparé de chaque facette de nos vies, le prolétariat ne peut plus être le carburant de la révolution, le salut ne viendra qu’en repensant de fond en comble l’espèce humaine.