« Mi iubita mon amour » est le premier long-métrage en tant que réalisatrice de Noémie Merlant. L’actrice a co-écrit le scénario du film avec Gimi Covaci, également acteur principal. Tous deux évoquent le racisme, le consentement dans les relations amoureuses ou l’écart d’âge dans le couple.
Aux grands démissionnaires, ces millions de salariés qui ont quitté leur emploi à l’issue des confinements successifs, comme à celles et ceux qui s’interrogent, on ne saurait trop recommander la lecture de « Travailler », premier essai grand public de l’anthropologue James Suzman.
Durant les années 1990, le zombie reste dans sa tombe. Lui qui aime les périodes de crise ne trouve guère sa place dans les productions de l’époque. Il faudra le passage au XXIe siècle et un attentat retentissant pour que les morts-vivants reviennent hanter les écrans.
Des idées oubliées pour rénover la gauche (2/8)
— Analyse
Astronome réputé, Anton Pannekoek est aussi l’un des penseurs les plus importants du mouvement des conseils ouvriers. Après qu’il a été longtemps négligé et méprisé, il est peut-être temps de reconnaître son originalité radicale et sa grande modernité.
Été 2001 : le pouvoir italien réprime avec une violence inouïe le contre-sommet du G8, faisant un mort. Le roman noir de Frédéric Paulin, « La Nuit tombée sur nos âmes », replonge avec brio dans l’événement qui a mis un coup d’arrêt au mouvement altermondialiste.
Avec les années 1980 triomphent les Chicago Boys. L’Amérique se donne à un acteur qui va tout faire pour déréguler l’économie. La contestation se coule dans le cool et les zombies deviennent drôles. Seul Romero livre un chef-d’œuvre désespéré et radical en 1985.
Des idées oubliées pour rénover la gauche (1/8)
— Analyse
Souvent invoquée sur des bases biographiques, la pensée politique et économique de l’autrice révolutionnaire assassinée en janvier 1919 est peu connue. Notre époque a pourtant beaucoup à apprendre de ses écrits. Premier volet de notre série « Les penseurs oubliés de la gauche ».
En 1978, le temps est à la désillusion. La deuxième crise pétrolière atteint les économies et la pauvreté augmente. Beaucoup de celles et ceux qui ont fait 68 ont tiré un trait sur leurs rêves. George Romero réalise « Zombie », chef-d’œuvre mélancolique.
Pionniers et héritiers de la « littérature beur » (4/4)
Dans le sillage des pionniers de la décennie 80, des auteurs et autrices des quartiers populaires et de l’immigration ont émergé dans les années 1990 et 2000. Mais au-delà du succès grand public de Faïza Guène, peu sont parvenus à se faire un nom.
En 1968, la révolution est aussi sur les écrans. On peut aller voir au cinéma « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, « Il était une fois dans l’Ouest » de Sergio Leone et un petit film d’horreur qui pose l’esthétique du genre qui nous intéresse cet été.
Par temps de guerre ou de génocide, qu’est-ce qui fait que les voisins se transforment en tueurs ou, plus rarement, en protecteurs ? La réversibilité des liens de proximité est un fait social et anthropologique majeur, de l’ex-Yougoslavie au Rwanda.
Parmi les monstres qui pullulent sur les écrans depuis l’invention du cinéma, il en est un à la mode depuis plus de cinquante ans. Moins élégant que le vampire, plus affamé que le fantôme, le zombie sait se faire aimer du public. Sans doute parce que, sans être bavard, il a beaucoup de choses à dire.
Elles ont tourné avec des stars comme Booba, Niska, Guy2Bezbar, Gims ou encore Gazo. Mais pour Ruby, Shayna, Gabie, Olivia ou Lihliaa, modèles vues des millions de fois dans des vidéos où la démonstration de richesse fait partie des codes, l’argent est très loin de couler à flots.
Par 170 voix pour et 57 contre, les députés de la majorité, de LR et du RN ont adopté la suppression de la « contribution pour l’audiovisuel public », promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Une partie de la TVA serait affectée, pour compenser, au financement des médias publics.
Pionniers et héritiers de la « littérature beur » (3/4)
Après la publication de leurs premiers romans, les auteurs et autrices de la « littérature beur » ont dû défendre leurs ouvrages. La réception de ces œuvres, par la presse notamment, n’a pas toujours été bienveillante, ce dont toutes et tous ont souffert.
Dennis Cooper revient dans « J’ai fait un vœu » sur la singulière pentalogie qui a fait de lui, il y a plus de vingt ans, un auteur culte, substituant aux expériences corporelles extrêmes une expérience métalittéraire encore plus troublante.
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