Longtemps très impliquées dans la lutte contre l’extrême droite à l’échelle de la ville, les institutions juives marseillaises semblent avoir changé de position. Et les stratégies de séduction du Rassemblement national finissent par payer.
Prêtre, journaliste, pétainiste, résistant, député et maire de Dijon à 69 ans, conservateur antigaulliste ami des Soviétiques, Félix Kir a eu mille vies. Un bavard, souvent vantard, à la répartie cinglante qui a laissé son nom au blanc-cassis et au lac artificiel de Dijon. Portrait d’un insoumis en soutane.
Les arbres forestiers comme le hêtre ou le chêne fleurissent massivement certaines années, de manière synchronisée sur des centaines de kilomètres. Ce phénomène encore mal compris contribue à un large brassage de gènes. Un atout pour l’adaptation des forêts au réchauffement climatique.
Le Festival d’Avignon a proposé, dans la nuit du 18 au 19 juillet, un retour scénique saisissant sur le procès Pelicot, quelques mois seulement après les audiences tenues au palais de justice de la cité des papes.
Après les indépendances au Maghreb, une importante diaspora juive a transité par Marseille, ou y a posé ses valises. Pour certains membres des générations qui ont suivi, la ville sert désormais de lieu où explorer sans tabou ses origines.
Engagée très tôt dans les mouvements de jeunesse, Andrée Viénot présente un parcours déjà atypique en 1940, lorsque la débâcle la pousse à rejoindre la Résistance. Élue députée des Ardennes au lendemain du conflit, l’ancienne scoute illustre les malaises de la gauche au moment de la guerre d’Algérie : son engagement décolonial la conduira à rompre avec la SFIO pour rejoindre ce qu’on appelle alors la « deuxième gauche ».
Richard Seymour a récemment publié « Disaster Nationalism », un essai dans lequel il explique la multiplication des violences d’extrême droite, et comment ses figures les instrumentalisent à leur profit. Le Britannique revient sur les émeutes qui ont lieu en Espagne, et qui en rappellent d’autres.
Élu trois fois député de la Seine, Henri Rochefort n’aura pourtant siégé que seize mois en tout au Palais-Bourbon. Polémiste de talent, duelliste forcené, déporté, évadé de Nouméa, l’élu de la gauche radicale glissera progressivement vers les rangs boulangistes et nationalistes, avant de se perdre dans un antisémitisme des plus abjects au moment de l’affaire Dreyfus.
Que racontent les succès éditoriaux et la réception médiatique dithyrambique des ouvrages de l’essayiste et romancier italo-suisse, dont le dernier, « L’heure des prédateurs », caracole en tête des ventes depuis avril ? Lectures critiques.
L’or que l’on retrouve sur Terre a été formé il y a des milliards d’années, bien avant la naissance de notre planète. Son origine exacte reste encore débattue, mais implique nécessairement des événements cosmiques violents.
Le turbulent cinéaste roumain fait l’objet d’une rétrospective cette semaine à Marseille, avant de présenter son remake de « Dracula » à Locarno en août. Mediapart l’avait rencontré il y a quelques mois à Bucarest, alors que son pays menaçait de basculer à l’extrême droite toute.
Qu’est-ce que l’Ukraine a à nous dire ? Qu’est-ce que la résistance entêtée de sa société à l’agression russe peut nous apprendre ? La politologue et sociologue Anna Colin Lebedev, dont ce pays est le terrain de recherche, est l’invitée de « L’échappée ».
Après trois jours d’audience, l’ex-direction peine toujours à documenter le travail que pouvait fournir Édith V., la compagne d’un dessinateur payée sans jamais venir au journal. Plusieurs journalistes ont dénoncé cet « arrangement », une atteinte à la réputation de l’hebdomadaire et à ses valeurs.
Jugée pour avoir rétribué durant vingt-quatre ans la compagne d’un dessinateur historique pour un emploi fictif, l’ex-direction de l’hebdomadaire satirique a tenté mardi 8 juillet de mettre en cause l’enquête menée par la brigade financière.
L’exposition « Après la fin », visible jusqu’en septembre, convoque une quarantaine d’artistes aux techniques hybrides, depuis la Méditerranée et les Caraïbes, pour aiguiser nos imaginaires. Et montre qu’à l’inverse de ce que prétendait Margaret Thatcher, il y a bien des alternatives.
Deux anciens patrons de l’hebdomadaire, ainsi qu’un dessinateur historique et son épouse, sont jugés à partir de mardi 8 juillet devant le tribunal judiciaire de Paris pour des abus de biens sociaux et un emploi fictif au préjudice du journal.