Après avoir recueilli des témoignages de militaires en France, la documentariste Safia Kessas et l’historien Fabrice Riceputi se rendent en Algérie pour continuer à démêler les fils d’un « carnage » commis par l’armée française en 1956 dans trois villages de la vallée de la Soummam.
Dans son nouveau roman « La Nuit au cœur », la romancière Nathacha Appanah raconte l’emprise qui mène aux féminicides conjugaux. Elle raconte sa propre histoire, celle de sa cousine Emma, tuée en l’an 2000 par son époux, mais aussi le destin de Chahinez Daoud, assassinée en 2021.
« Si tu veux la paix, prépare la paix » : telle pourrait être la devise de la Libérienne Leymah Gbowee, par qui ce qui semblait impossible aux hommes, politiques comme diplomates, arriva : la réhumanisation d’une société qui ne vivait plus que par et pour la guerre.
Pour documenter un massacre commis par l’armée française dans trois villages kabyles en 1956, la documentariste Safia Kessas et l’historien Fabrice Riceputi recueillent les souvenirs d’anciens soldats. C’est le deuxième épisode de cette série qui raconte leur enquête, longue de plusieurs années.
L’un des plus grands témoins des chocs qui se sont multipliés autour de la Méditerranée au XXe siècle est un Israélien qui n’a cessé de lutter pour le dialogue entre juifs et Arabes. Avec pour arme principale une radio pirate sur un bateau et des milliers de disques.
Pendant plusieurs années, la documentariste Safia Kessas, rejointe par l’historien Fabrice Riceputi, a remonté le fil d’un souvenir enfoui dans sa mémoire familiale. Celui d’un massacre commis par les forces françaises en Kabylie, en mai 1956. Une enquête qu’ils racontent dans une série en cinq épisodes.
À deux reprises, il a refusé, par anticolonialisme, de servir pendant la guerre d’Algérie. Alban Liechti a payé pour cela le prix fort : quatre années de prison. Ce qui ne l’a pas empêché jusqu’à sa mort, l’an dernier, de militer pour la paix.
Le peu de visibilité de la communauté portugaise en France a occulté le racisme subi ou encore le refoulé colonial présent chez les Portugais, explique l’anthropologue Sónia Ferreira, qui vient de codiriger un ouvrage de synthèse des recherches menées sur cette immigration.
Deuxième épisode de notre série spéciale en défense de l’archéologie avec l’historien de la Grèce antique Alain Schnapp. Pionnier du combat pour l’archéologie préventive, il nous livre une réflexion philosophique sur notre commerce avec le passé.
Champigny a accueilli jusqu’en 1972 le plus grand bidonville de France où se sont entassés plus de 15 000 Portugais. Mais la mémoire de cette expérience douloureuse chez les immigrés reste tiraillée entre le narratif d’une communauté modèle qui se serait intégrée et la blessure des humiliations racistes.
Elle fut l’une des grandes figures de la gauche allemande, passée par Paris, la Suisse et la Russie soviétique, où elle s’éteint en 1933. Au cours de sa vie, Clara Zetkin, à qui l’on doit la journée internationale des droits des femmes, n’a pas cessé de se mobiliser contre la guerre.
Mort en avril 2025, Jacques Camatte laisse un œuvre inachevé et commencé dans les années 1970 avec ce triple constat : le capitalisme s’est emparé de chaque facette de nos vies, le prolétariat ne peut plus être le carburant de la révolution, le salut ne viendra qu’en repensant de fond en comble l’espèce humaine.
En banlieue parisienne, une myriade de clubs de football ont été créés par des ouvriers portugais venus clandestinement en France. Ces équipes ont permis aux exilés de s’affirmer comme individus à part entière et transmettent au fil des générations les mémoires de leur communauté.
Au sein de la diaspora portugaise en France, des cultures musicales ont émergé depuis les années 1980 grâce à un réseau de fêtes populaires et de radios en banlieue parisienne. Les artistes prolétaires maintiennent le lien social en racontant la condition immigrée.
Issue des communautés mexicaines-états-uniennes du Texas, la poétesse et universitaire d’origine ouvrière Gloria Anzaldúa (1942-2004) a été une pionnière de la pensée queer. Aux nationalismes qui dressent des murs, son œuvre oppose la frontière comme un territoire géographique et politique à part entière où peuvent s’enchevêtrer les luttes sociales, antiracistes et LGBT+.
Il y a cinquante ans, un squale redoutable, en quelques coups de mâchoire, a changé le cinéma et propulsé un jeune réalisateur de 27 ans au rang d’icône du cinéma mondial. Si Steven Spielberg a survécu à un tournage cauchemardesque, il ne se doutait pas que son film serait le premier « blockbuster ».