Le groupe de la ministre de la culture a obtenu le rejet d’une subvention de près de 500 000 euros à 40 librairies indépendantes. Était visée Violette and Co, sous le feu des critiques depuis l’été. La majorité dénonce une « offensive contre la culture et la liberté d’expression ».
Le boycott est une arme politique à la fois efficace et pacifique, qui vient des citoyens. En cela, elle diffère de la censure qui, elle, est actée par les autorités. Au nom de quoi la culture, l’université ou Israël devraient-ils en être immunisés ?
Quatre personnes ont été mises en examen après leur action lors du concert à la Philharmonie. Les spectateurs qui leur ont porté des coups n’ont pour leur part pas été inquiétés. Selon nos informations, une centaine d’adhérents du CRIF avaient bénéficié de tarifs réduits pour assister à la soirée.
Un conseil d’administration s’est tenu jeudi 20 novembre après la polémique suscitée par les déclarations de Frédéric Bonnaud devant des étudiants de la Sorbonne, niant les violences sexuelles subies par l’actrice sur le tournage du « Dernier Tango à Paris ». La ministre de la culture a condamné ces propos.
Invité de l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, Frédéric Bonnaud a remis en cause l’existence d’une agression sexuelle de la jeune Maria Schneider sur le tournage du film « Le Dernier Tango à Paris » de Bertolucci. Saisie par les étudiants, la direction de l’École des arts a lancé une procédure interne.
Telles des ardoises magiques, les livres de l’écrivaine allemande font disparaître et réapparaître des choses et des êtres. Dans son nouveau livre traduit en français, « Le bleu ne te va pas », Judith Schalansky brave la vraisemblance pour suivre au bord de la mer l’image rémanente d’un matelot.
Dans une biographie fouillée de l’ancien secrétaire général du PCF, l’historienne Sophie Cœuré éclaire le déclin progressif du parti malgré ses dénonciations de la « trahison » socialiste après la rupture du Programme commun. Une période qui résonne à gauche aujourd’hui.
Notre podcast culturel débat de « La Nuit au cœur », de la romancière Nathacha Appanah, du premier roman de l’actrice Séphora Pondi, intitulé « Avale », et de la nouvelle traduction de la Prix Nobel de littérature polonaise Olga Tokarczuk, titrée « E. E ».
Dans « Que faire de la littérature ? », l’écrivain Édouard Louis analyse les « normes » dominant la littérature contemporaine, et cherche de nouvelles formes d’écriture permettant de s’en affranchir et de « transformer le réel ».
Protégées à l’abri des dégradations au cœur des grottes, les stalagmites intéressent les mathématiciens. Ces scientifiques tentent de modéliser leur formation afin d’accéder aux informations du passé que ces concrétions renferment.
Le cinéaste franco-tchadien, primé aux festivals de Cannes et de Venise, pointe des biais racistes qui nourrissent un « imaginaire suranné » de l’Afrique, dans l’adaptation pour le public non voyant de son prochain film. La société mise en cause, Titrafilm, promet d’amender la copie.
Arrivée à l’été 2025 pour prendre la tête de la galaxie médiatique composée par l’armateur Rodolphe Saadé, Claire Léost réemploie les méthodes apprises du temps où elle présidait Prisma de Vincent Bolloré : porosité avec l’actionnaire, économies à tous les étages et précautions envers les annonceurs.
Le tribunal administratif de Paris a rejeté les recours contre l’annulation du colloque sur la Palestine et l’Europe qui devait se dérouler au sein du prestigieux établissement. Une décision dangereuse, fondée sur des éléments douteux, qui catalyse la mise en danger des libertés académiques.
Fred Turner, professeur à Stanford, continue de décrypter les idéologies et imaginaires à l’œuvre dans les industries du numérique avec un livre intitulé « Politique des machines ». Pourquoi la tech américaine migre-t-elle de San Francisco à Austin ? Entretien.
Le président algérien annonce avoir « répondu favorablement » à une demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier « concernant l’octroi d’une grâce en faveur » de l’écrivain, condamné en juillet en appel à cinq ans de prison.
En salles mercredi, « Kika » d’Alexe Poukine brosse le portrait d’une jeune mère confrontée au deuil, qui s’initie au travail du sexe en tant que dominatrice. La cinéaste explique à Mediapart comment elle s’est documentée sur la culture du BDSM pour poursuivre sa grande affaire : l’élaboration d’une politique du soin.