Autrice d’un livre sur la dimension politique des jeux vidéo et leur pouvoir émancipateur, Marijam Didžgalvytė appelle la gauche à s’emparer de ce pan de la culture, sans se perdre dans de fausses pistes et en s’intéressant aux conditions de production des jeux.
Dans un impressionnant roman choral, Andrew O’Hagan, un temps prête-plume de Julian Assange, décrit les mutations du Londres d’après la pandémie, gorgé d’argent russe. Auprès de Mediapart, l’auteur écossais interroge les compromissions de la gauche travailliste.
Que le monde littéraire soit dominé par des hommes, on le sait. Mais que se passe-t-il, concrètement, qui entraîne l’effacement de l’écriture des femmes ? Trois livres de la rentrée, dont l’édition, enfin en français, de « Comment torpiller l’écriture des femmes » de Joanna Russ, éclairent sur le sujet.
Alors que le monde oscille entre marche à la guerre et tentatives de paix, un ouvrage d’histoire revient sur la façon dont les États-Unis ont occupé et transformé le Japon après la Seconde Guerre mondiale. Un moment souvent occulté de l’historiographie française.
L’annulation du film « Barbie » à Noisy-le-Sec n’est que le dernier épisode d’une longue liste d’attaques contre la liberté de création partout en France. Face aux menaces, certains élus sont contraints de plier.
Le deuxième plus gros festival de metal de France suscite de vives réactions à la suite de la programmation de Slaughter to Prevail, formation russe connue pour ses prises de positions nationalistes, néonazies et homophobes.
La documentariste Safia Kessas et l’historien Fabrice Riceputi ont reconstitué le contexte d’un massacre mené dans trois villages kabyles par l’armée française en 1956. Dans ce dernier épisode, ils tirent une conclusion : ce déchaînement de violence visait à dissuader la population de soutenir le FLN.
Au-delà du débat sur la réédition de classiques contenant des termes racistes ou discriminatoires, le nouveau livre du romancier américain propose une magistrale réécriture de Mark Twain, rappelant que l’essentiel n’est pas le respect d’une terminologie mais l’invention d’une langue.
Juif polonais parti de Varsovie juste avant que n’éclate la Seconde Guerre mondiale, membre de l’équipe scientifique à l’origine de la bombe atomique, Józef Rotblat change de bord avant l’explosion d’Hiroshima.
Les syndicats rejettent plusieurs réformes voulues par la présidente du groupe public, Sibyle Veil, dont l’arrêt de la radio Le Mouv’ sur la FM, des changements éditoriaux au sein des radios locales, et l’arrêt d’émissions d’investigation et de reportage. Ils dénoncent aussi des économies de bouts de chandelle.
De qui Jakuta Alikavazovic est-elle la fille ? Dans son dernier livre, l’autrice cherche à savoir, en écrivant plus qu’en enquêtant, pourquoi sa mère, jeune poétesse enflammée de Belgrade à la fin des années 1960, abandonna la poésie quand elle arriva en France.
En enquêtant sur un massacre commis par l’armée française en Kabylie en 1956, la documentariste Safia Kessas et l’historien Fabrice Riceputi se penchent sur la question des violences sexuelles qui l’ont accompagné. Dans le quatrième épisode de cette série, ils recueillent les témoignages de survivantes.
Elle dénonçait « l’organisation masculiniste du monde » et c’est « par féminisme » qu’elle était devenue « une ennemie de la guerre ». Hélène Brion, qui militait contre le premier conflit mondial, fit les frais d’un tribunal militaire, en 1918. Elle tint tête.
À quoi sert l’archéologie ? À ce que nous ne soyons pas égarés, répond Dominique Garcia, président exécutif de l’Institut national de recherches archéologiques préventives, dans ce dernier épisode de notre série en défense de cette discipline.
Après avoir recueilli des témoignages de militaires en France, la documentariste Safia Kessas et l’historien Fabrice Riceputi se rendent en Algérie pour continuer à démêler les fils d’un « carnage » commis par l’armée française en 1956 dans trois villages de la vallée de la Soummam.
Dans son nouveau roman « La Nuit au cœur », la romancière Nathacha Appanah raconte l’emprise qui mène aux féminicides conjugaux. Elle raconte sa propre histoire, celle de sa cousine Emma, tuée en l’an 2000 par son époux, mais aussi le destin de Chahinez Daoud, assassinée en 2021.