Récemment traduite en France, l’œuvre de l’écoféministe Carol J. Adams, qui interroge les dominations croisées sur les femmes et les animaux, a irrigué dans le monde anglo-saxon tout un courant militant.
Pour l’exposition « Unsilenced », le Musée impérial de la guerre a revisité des archives inexploitées sous l’angle des violences sexuelles durant les conflits. Pour mettre au jour des récits « historiquement marginalisés et pas enregistrés pour la postérité ».
Le recueil « Femme-rivière », de l’autrice canadienne Katherena Vermette, au-delà de l’éclairage qu’il apporte sur les Premières Nations du Manitoba hier et aujourd’hui, est l’occasion de réfléchir à l’élément aquatique, à ce qu’il fait résonner dans nos corps et dans nos langues.
Le requin de Steven Spielberg a fait des petits qui se sont multipliés sur les écrans, dans des films le plus souvent grotesques, amusants… mais rarement terrifiants. Au milieu de cet océan cinématographique, surnagent quelques pépites.
Les menaces qui pèsent sur l’archéologie préventive montrent combien le questionnement des illusions du présent à partir des leçons du passé dérange le court-termisme politique. C’est le propos de cette série en trois épisodes de « L’échappée », dont le premier invité est le préhistorien Jean-Paul Demoule.
Militante libertaire, journaliste engagée, Séverine est tombée dans l’oubli après sa mort en 1929. Si son parcours n’est pas dénué d’errements politiques, il témoigne d’une constance à défendre les plus faibles face à ce qu’elle appelait déjà l’« Internationale réactionnaire ».
Si le requin a rapporté des millions et la célébrité à Steven Spielberg, la critique a eu la dent dure à sa sortie. Il a fallu attendre plusieurs années pour que des cinéphiles le redécouvrent et y voient bien plus qu’un simple film d’angoisse.
Mener en parallèle de nombreux calculs : telle est la promesse révolutionnaire des ordinateurs quantiques. Mais en pratique, leur fabrication se heurte à de sérieux obstacles.
Le penseur hongrois a rédigé il y a un peu plus d’un siècle un texte, « Histoire et conscience de classe », qu’il a par la suite renié. Son contenu est pourtant toujours d’une actualité brûlante.
Elles sont peu connues, et pourtant les horloges atomiques sont indispensables aussi bien à nos télécommunications qu’au GPS. Elles servent aussi à tester des théories fondamentales de la physique. Et leurs prochaines applications sont encore plus impressionnantes.
L’ancien directeur du laboratoire de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) publie un livre foisonnant et émouvant sur trente ans d’enquête à pister la radioactivité.
Alors que la mairie de Saint-Cloud a retiré début juillet sa subvention au festival Rock en Seine pour avoir programmé les Irlandais de Kneecap, plusieurs groupes internationalement connus ont créé un collectif pour se défendre contre les mouvements de boycott qui les visent.
L’historienne Zoé Grumberg a étudié les trajectoires des cadres du « secteur juif » du PCF après la Libération. Majoritairement restés fidèles au parti, qu’ils décrivent comme le meilleur rempart contre l’antisémitisme, ils ont dû se battre pour qu’il accepte leurs revendications spécifiques.
Sans prévenir, de grandes plateformes de jeux vidéo viennent de supprimer ou de dissimuler des milliers de jeux à caractère érotique ou pornographique. Un revirement exigé par les prestataires de services de paiement.
Dans une enquête fouillée, l’historien explique pourquoi la reconnaissance des maladies causées par la pollution atmosphérique a été si lente. Les mêmes mécanismes de fabrique de l’ignorance jouent à plein pour les pesticides, chez les défenseurs de la loi Duplomb.
Si l’on chiffre nos messages importants depuis l’Antiquité, on n’est cependant jamais certain que personne n’intercepte et déchiffre nos communications. Mais les lois de la physique quantique permettent désormais ce graal de la cryptographie : détecter de manière certaine un espionnage.