Les polémiques nées après l’attentat du 14 juillet à Nice ont masqué les ratés de la politique sécuritaire de Christian Estrosi. Ainsi le terroriste a-t-il pu circuler à de multiples reprises. Nous révélons qu'il a même conduit, à trois occasions et durant une trentaine de minutes, son 19 tonnes sur le trottoir de la promenade des Anglais, pour calculer ses trajectoires le soir de son crime. La scène était à chaque fois filmée, mais la police municipale n’a pas réagi.
La finance s'est emparée du monde du football. Fin 2015, la société XXIII a ainsi racheté pour 73 millions de dollars de dettes de transferts. Elle a ensuite mélangé ces dettes de clubs au sein d’un produit financier, qu’elle a revendu à la découpe. Et qui s'est retrouvé à Wall Street, puis à la bourse des îles Caïmans. Façon subprimes.
L'oligarque russe Dmitri Rybolovlev, président de l'AS Monaco, disposait d'un fonds d'investissement qui achetait en secret des parts de joueurs. Certains sont passés par son club, malgré le risque de conflit d'intérêts. Le tout en partenariat avec le super agent portugais Jorge Mendes, qui a encaissé 6,85 millions d'euros grâce à ces opérations douteuses.
Les documents Football Leaks révèlent que l'AS Monaco a versé environ 11,7 millions d'euros d'impôts en Espagne sur la vente de trois de ses joueurs… au motif que la Principauté est considérée par Madrid comme un paradis fiscal. Le club a dû se résoudre à payer, même s'il a aussi déposé un recours pour contester la douloureuse.
L’assurance maladie consacre 3,1 milliards d’euros par an à la dialyse, au détriment de la greffe pourtant moins coûteuse et plus efficace pour les patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Mais la dialyse assure aux établissements de santé soumis à la tarification à l'acte de confortables revenus.
Depuis début 2016, l’Allemagne a été visée par une dizaine d’attentats et projets d’attentats fomentés par des djihadistes. Une cible « d'opportunité » pour les terroristes, au premier rang desquels on retrouve le Français récemment tué à Raqqa, Boubakeur el-Hakim.
Vente de complaisance, tentative d’achat de parts du joueur malgré l’interdiction, commission à un agent banni : le transfert en 2015 du Français Giannelli Imbula de l’Olympique de Marseille à Porto est un nid d’embrouilles concocté par Doyen, alors en pleine lune de miel avec le club phocéen.
Le fonds d'investissement a mis un pied dans le club marseillais à l'été 2015, pensant y faire affaire. Il a même espéré le racheter et a proposé à Margarita Louis-Dreyfus d'investir dans un port au Brésil. Mais la relation s'est délitée, au fil de transferts rocambolesques et guère avantageux pour l'OM.
Depuis mai 2015, un fonds d'investissement ne peut plus en théorie acheter des bouts de joueurs sur lesquels il spécule. Mais la nouvelle réglementation n'est pas stricte : agents et investisseurs ont déjà exploré les mille façons de la contourner.
Jusqu'en 2015, agents et fonds d'investissements ont pu acheter et revendre des parts de joueurs sans leur demander leur avis, alimentant une folle spéculation. Révélations sur les coulisses peu reluisantes de ce business très rentable. Il a permis à des acteurs comme Doyen Sports de régner sur les transferts et de dicter leur loi aux clubs.
Doyen Sports, l’un des plus gros fonds d’investissement du football européen, est contrôlé par une famille d’oligarques kazakho-turcs aux connexions mafieuses. Elle blanchit son argent aux îles Vierges britanniques. Et l’un de ses membres était le « boss » d’un trafic de prostituées mineures.
Pour vendre le joueur français Kondogbia au Real Madrid, Doyen Sports a organisé une fête avec des prostituées pour le président du club, Florentino Perez – qui dit ne pas y être allé. Doyen versera une commission occulte de 785 000 euros lors du transfert du joueur à Monaco.
Doyen Sports a payé 10,8 millions de commissions occultes pour les transferts de ses joueurs, dont les internationaux français Kondogbia et Mangala. Caisse noire, fausses factures, filles de l’Est: les méthodes de Doyen et de son patron Nelio Lucas.
Il y a dix ans, Donald Trump et Tevfik Arif étaient les meilleurs amis du monde. Trump louait très cher son patronyme à l’homme d’affaires kazakho-turc derrière le groupe Doyen. Ce dernier a ainsi pu faire circuler des millions d’argent douteux. Aujourd'hui, Trump ne se souvient plus de lui.
La direction du groupe La Poste aurait comptabilisé au travers d'une « cellule de suivi des drames » interne et secrète une cinquantaine de suicides, pour la seule année 2016. C'est ce qu'ont appris cette semaine de sources internes les syndicats CGT et Sud-PTT. La direction dément.
Selon un nouveau rapport de l'Inspection générale de la jeunesse et des sports, la Fédération française de tennis est en pleine déshérence. Les inspecteurs donnent un luxe de détails sur les trafics de billets de Roland-Garros et une tentative de trafic d'influence. Mais ils révèlent aussi le « pacte de silence » conclu sur ces dérives par les dirigeants de la fédération, dont deux des candidats à sa présidence.