La Pennsylvanie est un État clef qui détermine dans un tiers des cas celui qui sera élu. Joe Biden a fait de son état natal le quartier général de sa campagne. Mais Donald Trump ne s’est pas privé de se rendre sur les terres de son rival. Reportage vidéo.
Même s’il n’y a passé que dix ans, le candidat démocrate utilise fréquemment l’ancienne ville industrielle de Scranton pour s’adresser aux classes laborieuses qui se sont détournées du parti en 2016. Sur place, l’enfant du pays n’a pas que des supporters.
On le sait, l’argent privé coule à flots dans la vie politique américaine. Mais aujourd’hui, les nouvelles figures de la haute bourgeoisie entrent directement en politique pour poursuivre leurs intérêts.
Et si la polarisation, aux États-Unis, opposait autant la classe dirigeante et les citoyens que les démocrates et les républicains ? Aujourd'hui, le système politique et même la Constitution n’arrivent plus à canaliser ou à donner forme à l’opinion populaire.
Dans l’attente des résultats serrés, et déjà contestés, de l’élection présidentielle américaine, des électeurs démocrates confient leurs inquiétudes, et souvent désabusés, à quelques pas de la Maison Blanche, dans la capitale américaine.
Même si le régime ne voit pas de grandes différences entre Donald Trump et son challenger, il a soigneusement évité toute initiative qui pourrait favoriser le président sortant, dont la réélection risquerait de provoquer un affrontement armé. Une victoire démocrate ne changera pas pour autant la situation catastrophique de l’économie iranienne.
La Russie a su profiter depuis 2016 du chaos politique créé par Donald Trump. Mais la crise sans précédent des relations entre les deux pays incite le Kremlin à se préparer à l’élection de Joe Biden. L’homme sera un adversaire coriace, mais plus professionnel et prévisible.
Pendant son mandat, le président américain s’est engagé dans une nouvelle guerre froide avec Pékin. Durant la campagne, son rival démocrate a montré sa volonté de poursuivre une politique de confrontation. Pas en cavalier seul, mais en bâtissant un front uni de ses alliés.
L’Arizona est l’une des surprises de la carte électorale de 2020. État traditionnellement républicain, c’est désormais un « Swing State » qui pourrait porter Joe Biden au pouvoir. Reportage dans les banlieues de Phoenix, où les démocrates gagnent du terrain.
Sécurité sociale, inégalités raciales, économie, immigration, environnement ont été abordés. Douze jours avant le vote, le président a aussi dépeint son adversaire en politicien de carrière, tandis que le candidat démocrate a dénoncé un président incompétent et corrompu.
Le vote des femmes conservatrices fut décisif pour Donald Trump en 2016. Mais ses propos sexistes et sa politique ont aussi provoqué une mobilisation historique des femmes contre lui. Alors que de lourdes menaces pèsent sur le droit à l’avortement, certaines ont manifesté ce week-end contre sa réélection le 3 novembre.
La révolution du fracking a été un des moteurs de l’économie américaine depuis 2008. Mais la bulle est en train d’éclater. Donald Trump promet de soutenir coûte que coûte le secteur pétrolier. Joe Biden veut un plan climat de 2 000 milliards de dollars.
Le vote pour la présidentielle a déjà commencé dans la capitale de l’Amérique noire, Atlanta. Terre de promesse et d’épanouissement pour les Afro-Américains, la ville est déterminée à tourner la page de Trump, malgré les obstacles.
Il n’y a pas que le vote des bastions post-industriels qui est nécessaire pour changer durablement la politique du pays. La reconquête du Sud, sur une base populaire et « transraciale », est incontournable. Des signes montrent que c’est possible.
C’est l’un des adjectifs préférés du président sortant des États-Unis, qu’il ne réserve pas qu’à Biden, « Joe le cinglé ». Ce mot peut aussi résumer l’état d’une société américaine qui bascule dans un extrémisme enragé, au nom de Dieu et d’un messianisme blanc et dominateur.
À 23 jours de l’élection présidentielle, le philosophe américain Jason Stanley, spécialiste du fascisme, est inquiet de la mainmise du parti républicain sur le système politique américain, qui pourrait aboutir à une reconduction d’un Trump minoritaire en voix. Stanley était l’invité de notre émission « À l’air libre » cette semaine.