À la racine du discours de « guerre civile » du président américain, on trouve les chrétiens blancs de confession évangélique, au premier rang desquels son vice-président et son chef de la diplomatie. Certains prophétisent une « seconde guerre civile » et ont une règle : tout est bon dans le chaos.
Républicain depuis des décennies, le comté états-unien de Waukesha, situé dans la banlieue de Milwaukee, pourrait décider de l’issue de l’élection dans l’État stratégique du Wisconsin. Sur place, les démocrates n’ont plus peur de se montrer.
Plusieurs médias affirment que le président américain a annulé en 2018 une cérémonie en hommage aux soldats tués durant la Première Guerre Mondiale en qualifiant ceux-ci de « perdants » et de « gogos ».
Après deux soirées marquées par le boycottage des matches, la saison de la NBA, la ligue professionnelle de basket-ball, reprend. Mais les joueurs entendent bien utiliser leurs voix pour réclamer plus de justice sociale.
Qu’il soit réélu ou pas en novembre à la présidentielle, Donald Trump a déjà donné naissance à une nouvelle génération d’élus et de militants qui marchent dans ses pas.
Il est arrivé au président américain d’inventer un pays – la « Nambie » en septembre 2017 –, mais il est aussi fort pour inventer son propre pays. C’est ce à quoi on assiste depuis lundi à la convention républicaine.
Quatre ans après son élection, Donald Trump a fait main basse sur le parti républicain, qui tient sa convention nationale jusqu’à jeudi. Les voix modérées sont parties ou se sont largement tues.
Un Afro-Américain de 29 ans, Jacob Blake, a été grièvement blessé dimanche à Kenosha, devant ses enfants, par des policiers qui lui ont tiré dans le dos à plusieurs reprises – au moins sept fois. Pour la deuxième nuit consécutive, des émeutes ont éclaté.
Colistière de Joe Biden, la sénatrice noire Kamala Harris pourrait devenir la première vice-présidente des États-Unis. La communauté afro-américaine de Milwaukee, où une convention démocrate réduite doit s’ouvrir lundi 17 août, est partagée entre enthousiasme et méfiance.
Depuis la mort de George Floyd, la cancel culture s’affiche sur les réseaux sociaux. Expression démocratique ou nouvelle forme d’intimidation en ligne : ce mouvement de boycott est critiqué à gauche comme à droite aux États-Unis, mais pas pour les mêmes raisons.
Depuis quelques semaines, des milliers de manifestants se rassemblent quotidiennement dans cette grande ville de la côte ouest des États-Unis pour protester contre la présence de la police fédérale, envoyée par le président Donald Trump afin de « rétablir l’ordre ».
En perte de vitesse face à son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle de novembre, le président américain tente de criminaliser le mouvement de protestation qui a surgi après le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd il y a près de deux mois.
Les États-Unis ont annoncé la fermeture du consulat général chinois à Houston, Texas. La veille, deux hackers chinois avaient été accusés par la justice américaine d’avoir tenté récemment de s’introduire dans les systèmes informatiques d’entreprises développant des vaccins contre le Covid-19.
Donald Trump, en chute dans les sondages depuis le printemps 2020 après sa gestion catastrophique de la pandémie, s’est séparé de son directeur de campagne Brad Parscale quatre mois avant l’élection de novembre. Au centre du système Trump, il a été celui qui a tout misé sur le numérique et la puissance de Facebook dans la campagne présidentielle de 2016.
Alors que la propagation du virus bat son plein aux États-Unis, le président américain accuse l’Organisation mondiale de la santé de ne pas avoir été à la hauteur et de favoriser la Chine.