Pour Haggai Matar, figure de +972 Magazine et de Local Call, deux médias israélo-palestiniens à l’origine d’une enquête choc sur l’usage de l’intelligence artificielle par l’armée israélienne à Gaza, l’État hébreu a « peur du journalisme ».
En quelques décennies, une toute petite poignée d’acteurs a pris le contrôle du commerce mondial agricole, des terres à la finance. C’est le constat dressé par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement. Peut-on laisser à quelques groupes le destin de la sécurité alimentaire mondiale ?
Depuis trente ans, l’ancien secrétaire général de l’Élysée multiplie les actions en justice mais aussi les interventions médiatiques dès lors qu’il est mis en cause dans la gestion du dossier rwandais en 1994. Et n’hésite pas à lancer de fausses accusations contre des journalistes.
À la tête du deuxième groupe au Parlement européen, l’élue revient sur le début de la campagne des européennes, percutée par deux guerres. « Si l’on dénonce […] Poutine en Ukraine, dit-elle, il nous faut condamner ce que fait le gouvernement de Nétanyahou. »
Les médias et réseaux sociaux russes sont surveillés et influencés par l’agenda politique du Kremlin. Mais comment s’exercent concrètement ce contrôle, ces tentatives d’influence, voire cette censure ? Avant-dernier volet de notre série d’entretiens vidéo consacrés à la Russie, en partenariat avec l’EHESS.
Depuis six mois, de nombreuses organisations de défense des droits humains sont contraintes d’enquêter à distance sur Gaza. Celles qui sont sur place sont submergées par l’ampleur des destructions et des pertes humaines causées par l’armée israélienne.
Après six mois de bombardements israéliens, la bande de Gaza n’est plus que décombres. La guerre contre le Hamas s’est transformée en massacre des Palestiniens et des Palestiniennes. En ne nous opposant pas à la destruction d’un peuple, nous en devenons complices.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi 6 avril à Tel-Aviv pour réclamer la libération des otages, dont le sort hante la société israélienne, mais aussi pour obtenir la tête du premier ministre Benyamin Nétanyahou, « un danger pour Israël ».
La mort en prison du principal opposant russe a montré la difficulté de s’organiser face au régime poutinien. Mais la résistance continue, à bas bruit, en Russie et en exil. Nouvel épisode de notre série d’entretiens vidéo consacrés à la Russie, en partenariat avec l’EHESS.
L’historien Vincent Duclert étudie les processus génocidaires et a dirigé le rapport qui porte son nom sur l’implication de la France au Rwanda en 1994. Pour Mediapart, il revient sur celui des Tutsis en le mettant en perspective avec le passé et le présent.
Dans un entretien à Mediapart, la tête de liste écologiste belge Saskia Bricmont revient sur les enjeux d’une campagne européenne percutée par l’Ukraine et Gaza. Et plaide, malgré les critiques, pour faire du « Pacte vert » la boussole du prochain mandat.
Le gouvernement conservateur étudie la question de savoir si Israël enfreint ou non les lois humanitaires internationales, ce qui interdirait de poursuivre la fourniture d’armes. L’opposition travailliste ne se prononce pas, tout en critiquant la timidité du pouvoir.
Trente ans après, l’événement ayant déclenché le génocide des Tutsis, qui a fait près d’un million de morts en 1994, demeure un mystère. Mediapart, qui a réuni des centaines de documents et interrogé les plus hauts responsables militaires français de l’époque, rouvre le dossier.
L’ascension et la consolidation du pouvoir de Vladimir Poutine sont étroitement liées à un parti, Russie unie, qui domine la vie politique russe depuis le début des années 2000. Sert-il encore à quelque chose aujourd’hui ? Second volet de notre série d’entretiens vidéo consacrés à la Russie, en partenariat avec l’EHESS.
Quand les uns fustigent des dirigeants européens marchant à la guerre comme les « somnambules » de 1914, d’autres traitent de « munichois » ceux qui appellent à un cessez-le-feu le plus rapide possible. Mais ces références au passé égarent plus qu’elles n’éclairent.
Six mois après le début de la guerre à Gaza, le président américain a enfin tapé du poing sur la table et obtenu, jeudi 4 avril, l’ouverture d’accès humanitaires par Israël. Il n’est pas certain, pour autant, qu’il s’agisse d’un tournant dans la relation entre Washington et son allié.